Bye bye Capitaine Lucidité

LIAM & EDWARD

Bon, assez parlé du site.
Je suis là en tant que remplaçant temporaire de Conundrum, et il est donc de mon devoir de vous lire un chapitre de la Grande Histoire de La Télévision.

Oh…

Nous avons de la chance, ce chapitre est l’un de mes préférés. Il nous conte le destin de deux héros de leurs temps, deux chevaliers d’une autre époque qui, chacun à sa façon, ont combattu l’adversité pour que triomphe justice et amour… jusqu’à cette première semaine de Février 2004, où ils atteignirent tous deux une nouvelle étape de leur vie…
En effet, Angel va fêter son 100ème épisode dès mercredi, tandis que vendredi, il y a de fortes chances que nous voyons Ed pour la toute dernière fois.

Les deux séries n’ont, je l’avoue, absolument rien en commun. Mais comme je suis un professionnel, et que je suis bien payé, je vous en ai quand même trouvé.
Voici donc, en totale exclusivité, la liste des points communs de Ed et Angel : « leur sauvetage in extremi en Mai dernier » et « leur excellente troisième saison ».
Comme vous le voyez, ça ne fait pas des masses, et c’est justement la raison pour laquelle je vais traiter ces séries en parallèle mais pas trop quand même, si vous voyez ce que je veux dire…

Je suis sûr que c’est avec une certaine nostalgie que je découvrirais le centième épisode d’Angel d’ici quelques jours. Pour être honnête, je ne suis pas un grand fan de la série, à laquelle j’ai toujours préféré sa grande sœur Buffy (saison « bored now » 6 mise à part), mais je continue à la suivre avec joie, une façon comme une autre d’obtenir mon fix de whedonverse chaque semaine.
Donc Angel a bien évolué en 4 ans et demi d’existence. Débutée sous forme d’anthologie fantastique limite chiante, la série a commencé à trouver ses marques (et sa propre mythologie) avec la saison 2, pour vraiment décoller l’année suivante dans une saison noire mais brillante (l’oxymore n’est pas loin). Se renouvelant sans cesse sans raison apparente, Angel est ensuite devenue une sorte d’hybride entre ce qu’était la saison 3 et un soap opéra (avec cliffhanger à chaque fin d’épisode), pour que finalement le bouton reset soit pressé, et que la série parte dans une nouvelle direction, avec une nouvelle forme proche de la saison 2 de Buffy (des stand-alones principalement, saupoudrés d’épisodes mythologiques). Tout le monde n’a pas été convaincu par ce dernier bouleversement, mais au moins comme ça, on ne s’ennuie pas à EDUSA !
Je souhaite donc à la série de continuer aussi longtemps qu’elle le pourra, sans pour autant vendre son âme à la WB (elle est bien bonne celle là non ?).

Ed, lui, n’a pas encore eu la chance d’atteindre son centième épisode, et il est même fort probable que le 83ème épisode, qui sera diffusé vendredi prochain, soit le dernier de la série.
Pourquoi fort probable ?
Une saison raccourcie de 5 épisode et un season finale diffusé en Février, ça vous paraît normal à vous ? Plus que ça, l’épisode diffusé hier donnait une conclusion satisfaisante, sans pour autant être radicale, à plusieurs intrigues qui courraient depuis le début de la série, laissant le champ libre à un épisode final débarrassé de toute contrainte et n’ayant apparamment plus qu’une seule histoire à conclure (ou non)… la plus importante de toute.
Tout ça pour dire que le destin de la série n’est pas encore scellé, mais qu’il nous faudra attendre le mois de Mai pour en savoir plus. Avec NBC, on ne sait jamais, mais je ne me fais pas trop d’illusion. Je suis déjà amplement satisfait d’avoir pu découvrir autant d’histoire drôles, tendres, loufoques ou émouvantes, souvent les quatre à la fois, en compagnie d’un cast exemplaire.
Quant à ceux qui ne se sont pas encore laissés tenter, je n’ai qu’une chose à vous dire : comédie romantique ne signifie pas série gnangnan, surtout quand la série en question sait mettre en scène des personnages doux dingues, à la bonne humeur communicative, et surtout ô combien attachants.
Alors si on ne se revoit pas, adieu Ed, Carol, Molly, Nancy, Mike, Phil, Eli, Jennifer, Shirley, Mark et Warren, vous allez certainement me manquer…