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En direct de chez Conundrum
Why can’t he stay ?
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dimanche 18 avril 2004, par
’LE BUFFYVERSE EST SATURE, QUE WHEDON FASSE AUTRE CHOSE !’
Le Martien m’a sauvé. Comme vous avez peut être pu le remarquer, mes chroniques ces derniers temps subissent de ’légers retards’. Personnellement, je préfère considérer ces retards comme de l’avance sur la chronique suivante. Mais chaque semaine j’ai de bonnes excuses de ces ’avances’. Je n’en ai pas en tête, là, mais croyez moi, elles sont bonnes.
Cette semaine, la raison était très simple : le manque d’inspiration. Bien sur, j’aurais pu ressortir de vieilles chroniques de la saison dernière, mais ma déontologie, que nous nommerons Ju, m’a empêché d’utiliser cette solution. Ensuite, une seconde option s’est présentée à moi. Prendre la dernière chronique en date de Mad Dog et changer tout les ’Mad Dog’ en ’conundrum’. Mais là, mon éthique, que nous nommerons Ju, s’est opposé à cette solution. Bien sur, j’aurais pu recopier des passages de mon livre préféré, ’L’attrape Cœur’ de Salinger, et prétendre en être l’auteur, mais là, le bon sens et ma conscience professionnelle, comme nous nommerons respectivement ’Code Civil’ et ’Lois sur Copyright’, m’en ont rapidement dissuadé.
Et c’est là que Le Martien est venu à la rescousse, non pas avec une chronique toute faite à plagier, mais avec une remarque postée sur le forum qui a réveillé le fan de Joss Whedon qui est en moi : ’le Buffyverse est saturé, que Whedon fasse autre chose !’
Ce que à quoi je répond ’N’importefeuille !’ avec comme argument principal ’C’est celui qui dit, qui est ! D’abord !’ Plus sérieusement, la fin d’Angel représente plus qu’une simple fin de série ou la fin d’un ’univers’ (Buffyverse - Whedonverse, rayez la mention inutile). La fin d’Angel signifie, en tout cas pour moi, la fin d’une des rares fenêtres d’expression d’un auteur talentueux. Il suffit de prendre la grille des programmes US pour se rendre de la pauvreté actuelle des programmes scriptés ! Plus de Tom Fontana (Homicide, Oz), plus d’Aaron Sorkin (Sports Night, A la Maison Blanche), plus d’Ed Zwick et Marshall Herkowitz (Once and Again, Angela, 15 ans), plus de Paul Simms (Newsradio, The Larry Sanders Show), plus de Amy Lippman et Chris Keyser (La Vie à Cinq). DEK est plus très frais, le NYPD Blue de Bochco touche à sa fin sans successeur pour le moment. Les séries de Dick Wolf ne sont pas très enthousiasmantes en ce moment, mais ce sont des chefs d’œuvre comparés aux CSI de Zuicker.
Maintenant, les critiques sur les séries du Whedonverse, je suis prêt a presque toutes les accepter, mais lire que ’le Buffyverse est saturé’ me fait sortir de mes gonds. Qu’on aime ou pas la série, la Buffyverse est une galerie de personnages en règle générales intéressants, au mieux, et bien souvent, fascinants, au pire, Riley. Rare sont les personnages qui n’évoluent pas d’un iota de leur premières apparitions à leurs dernières. Et ce que ce soit dans Buffy ou Angel ou de premières rôles aux figurants (qui aurait pu penser qu’Harmony et Jonathan seraient aussi devellopés ?). Du développement imprévisible des personnages naît une un nombre incalculable de possibilités. Surtout lorsque l’on sait que les retournements les plus incroyables (lire Wesley, Anya et Fred) sont souvent traités avec intelligence (Riley étant bien sur l’exception).
Mieux encore, principale qualité ou défaut, les séries du Buffyverse savent se réinventer d’elle même chaque saison. Qualité car rafraîchissant et audacieux, défaut car inégal et saison 6 de Buffy. En octobre, Angel nous a un peu inquiété, un première pas très réussi suivi de loners plus ou moins intéressants nous laissaient perplexe quant à l’évolution de la série. La nouvelle année arrivée, pas un seul épisode n’a réussi à me décevoir. Les scénaristes prennent un malin plaisir à détruire ceux qu’ils avaient construit cette saison. Servis par des acteurs au top de leur forme (merci Amy Acker et Alexis Denisof), des épisodes très drôles s’alternent avec des épisodes mythologiques qui font avancer l’intrigue à pas des géants. Et ça, c’est pas donné à tout le monde ces temps ci.
Bref , qu’on me dise que le Buffyverse a fait son temps, pourquoi pas, même si c’est idée à laquelle je n’adhère pas, mais dire qu’il est ’saturé’, alors que les scénaristes et acteurs nous ont rarement déçu et toujours surpris en 8 ans, c’est à la limite du risible !
LE GUEST DE LA SEMAINE
Qu’est ce j’aime Wendie Malick ! Dans Dream On, elle était toujours impec. Même dans les pires épisodes de Just Shoot Me !, on pouvait toujours compter sur elle. Cette saison, elle vient à la rescousse de Frasier dans un rôle récurrent hilarant. Frasier a une tonalité différente, la série est devenue douce amère ce qui rend cette dernière saison très différente. On se doute un peu de la fin de la série, toutes les intrigues sont sur le point d’être résolue. Et même si la série ne me manquera pas trop l’année prochaine, je suis très content de cette saison.
LE PROJET DE LA SEMAINE
Drew Carey est de retour ! Enfin peut être. Cette année, alors que la dernière saison de la série est en cours de tournage, le Drew Carey Show n’apparaît nulle part sur la grille de ABC. En effet, ABC était liée contractuellement avec le comique pour une nouvelle saison sans pour autant la programmer. Du coup, la dernière saison risque d’être diffusée à la va-vite cette été. Mais ça n’empêche pas Drew de travailler sur un nouveau projet pour la WB.
Pendant 5 ans, Drew Carey proposait la demi heure la plus drôle de la télé US sans que personne en France le sache. Cette emission s’appelait Whose Line Is It Anyway ? Drew Carey entouré de 4 acteurs (dont Ryan Stiles du DCS) avait une émission d’impro sur ABC. De faibles coûts de production et une audience respectable ont fait que l’émission a eu une durée de vie respectable sur la chaîne.
La saison prochaine, Drew propose à la WB une émission d’impro avec effets spéciaux. Sur les suggestions du public, les acteurs de Whose Line improviseront des scènes sur fond vert et des effets spéciaux y seront ajoutés. Une logistique un peu lourde impose une première saison de seulement 13 épisodes mais on est impatient de voir le résultat.
OPERATION : PROTEGEZ VOUS DE LA MENACE ASHTON KUTCHER
Cette semaine, vous avez peut être envie d’emmener voir vos enfants ou vos petits frères et sœurs voir une comédie familiale. L’effet Smallville (Tom Welling) combiné à celui Lizzie McGuire (Hillary Duff) qu’on sur les moins 12 ans, vous forcera probablement à voir ’13 à la douzaine’. Le walk man prévu dans votre sacoche au cas ou le film se révèle être d’une débilité profonde (déjà, je suis désolé, mais le titre ne veut rien dire) vous entrez plus ou moins sereinement dans la salle. Vous vous installez (essayez de prendre un siege assez confortable si l’envie de faire une sieste vous prend). Le film commence, et là, le scénario un peu convenu vous jouez à votre jeu favori ’Mais où est ce que je l’ai vu ?’ Tiens Alan Ruck de Spin City, Oh Paula Marshall de Snoops, le petit, ce serait pas Jacob Smith, Owen no3 de La Vie à Cinq, ben ça alors, Jared Padalecki de Gilmore Girls, et bien sur Bonnie Hunt de Life With Bonnie. Et là, c’est la catastrophe, alors que vous vous croyiez protégé, à l’abri devant une comédie familiale, IL apparaît. Les cheveux court et pas rasé, mais vous l’avez quand meme reconnu : Ashton Kutcher.
Le Fourbe s’est servi de d’un film pour enfants comme cheval de Troie pour corrompre nos innocents. Moi, je dis non ! Pour ne pas habituer vous enfant à la vue de cet horrible acteur, pour qu’ils ne subissent pas ce qu’on nous avons subit, je vous le demande : N’ALLEZ PAS VOIR 13 A LA DOUZAINE !!!!
En plus Tom Welling trouve encore le moyen de jouer sans sa chemise !
Cette semaine retrouvez aussi, la derniere partie de notre Top 50 tres controversé. Nous, on se retrouve la semaine prochaine, ou dans deux, ou trois. En tout cas bientôt sur le site pour une nouvelle chronique à l’heure, en retard ou en avance cette fois ci !