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0.06 - Chapters 06 to 10
Qu’est-ce que c’est que ces cloneries ?
Chapitres 06 à 10
dimanche 23 novembre 2003, par
Pin-pin-pin pa-papiiiin pa-papiiiiin... pin-pin-pin pa-papiiiin pa-papiiiin !!!!!!!! Piiiiiiin papin pin papapapin, papin pin papapapin, papin pin papin pin papiiiiiin
Et c’est reparti pour 5 nouveaux segments de Clone Wars ! Obi-Wan va-t-il réussir à contrer l’assaut du « chevalier-biker » ? Le plan de Sidious va-t-il se faire plus précis ? Anakin sortira-t-il enfin de son cockpit ? Vais-je retrouver mes clefs ? Qui a tué JFK ? Si un transporteur subluminique part à 12h13 de Malastar, arrivera-t-il à temps sur Taooïne pour le départ de la course de la Bounta ?
Autant de questions auquelles vous ne trouverez pas forcément de réponse dans la suite de cette review.
Chapitre 6
Un voilier solaire, semblable à celui de Dooku dans L’Attaque des Clones, rentre en phase d’approche d’une planète, qui elle ressemble à Geonosis (mais aucun élément ultérieure ne nous permettra de l’identifier mais nos précieux archivistes ont su mettre un nom sur ce planétosphère et si vous voulez le connaître, faites passez en surbrillance la texte suivant : Rattatak). L’homme qui descend finalement de ce vaisseau est bien le Comte Dooku. Il est accueilli avec déférence par un hôte qui le dirige ensuite vers une arène privée dans laquelle se battent diverses créatures (dont un Gamorréen, l’espèce porcine qui servait de garde rapprochée à Jabba the Hutt dans Le Retour du Jedi).
Dooku semble tout d’abord observer ces « gladiateurs » dans l’espoir d’en dénicher un pour on ne sait quel objectif. Mais c ?est finalement son hôte qui change tout à coup : d’un homme discret à tête féline, il devient une jeune femme au crâne rasé, à la peau blanchâtre et au regard vide. Dooku la félicite pour son infiltration réussie, qui, d’après lui, aurait fait l’admiration de feu le véritable hôte de ce lieu. Mais il n’est pas là pour recruter un maître espion.
La jeune femme (dont le nom ne sera pas prononcé, mais si blah-blah-blah... surbrillance blah-blah-blah... : Asajj Ventress) bondit alors dans l’arène où elle vient à bout de tous les gladiateurs, d’abord grâce à ses pouvoirs de télékinésie puis en se battant avec un sabre laser dans chaque main (un à la lame bleue et un autre à la lame vert’ exactement comme Anakin lors de son duel contre Dooku dans AOTC).
Dooku se dit alors impressionné par la jeune femme, celle ci réplique alors : « le côté obscur est très fort en moi, car je suis une Sith ! ». Que ceux qui trouve ridicule cette réplique finale se rassurent : vous n’êtes pas les seuls.
Chapitre 7
L’épisode reprend donc sur ce fameux « Je suis une Sith !! » qui provoque l’hilarité de ce cher Dooku (bwa-ah-ah-ah !!!! Tu n’es pas une sith !). Il lui concède qu’elle est certes impressionnante mais qu’elle n’a encore rien d’une sith. Et de le lui prouver sur l’instant en descendant à son tour dans l’arène. Il la neutralise alors rapidement grâce aux éclairs qui se dégage de ses mains.
La jeune femme se réveille plus tard dans une vaste chambre. Elle y retrouve Dooku et reprend presque immédiatement le combat, cette fois-ci au sabre laser, et dans une chorégraphie aérienne tout simplement bouffante. Mais encore une fois, Dooku est le plus fort et « décapite » les 2 sabres de la jeune aspirante sith. C’est alors qu’apparaît l ?hologramme de Darth Sidious (porté par un générateur holographique « sur pattes », semblable à celui vu dans La Menace Fantôme sur Naboo). Il propose alors une mission à la jeune femme : éliminer un certain jedi du nom de ? Anakin Skywalker ! Et pour cela, Dooku lui remet un coffret dans lequel elle trouve deux sabres laser (du même type que celui de Dooku : poignée recourbé et lame rouge).
Alors qu’elle s’envole à bord d’un vaisseau, Dooku exprime ses réserves : selon lui, elle est va donner bien du fil à retordre au jeune Skywalker. Sidious lui répond alors qu’il en est tout fait conscient et que de toute façon, elle n’est qu’un vulgaire instrument pour précipiter la chute de l’ordre des chevaliers Jedi.
Sidious avance ses pions pour faire définitivement basculer Anakin du côté obscur, mais tout cela reste encore très... obscur !
Chapitre 8
Ce chapitre nous permet de retrouver enfin Muunilinst et Obi-Wan. Voyant la situation dégénérer, il prend en main la contre-attaque : une escouade de clone-troopers sur speeder-bike se foncent à tombeaux ouverts vers les hommes du chevalier-biker (à défaut d’autre nom). Les soldats des 2 camps portent tous une lance : la gigantesque joute peut commencer ! Les soldats de la République semblent prendre l’avantage. Le « chevalier biker » se retrouve lui face au leader des ces clones-troopers, qui porte une cape... Les deux réussissent à rester en selle, mais le soldat de la République perd finalement son casque : il s’agit en fait d’Obi-Wan Kenoby !!! A l’aide de son sabre-laser, il parvient à faire se crasher son adversaire. Mais le biker se relève des flammes (dans une pose digne du T-800 à la fin de The Terminator !). Obi-Wan l ?empale sur son sabre, mais cela ne l’empêche pas de continuer à se battre avec l’arme qui le traverse de part en part... (et le spectateur de toujours se demander en quoi peut-bien être fait ce personnage). Il déchaîne alors contre le jedi toute l ?artillerie que recèle son armure : balles, lance-flammes, chaînes et boucliers ! Mais Obi-Wan arrivera finalement à récupérer son sabre et à lui couper un bras (membre qu’il coupe habituellement dans les bar, cf AOTC et Un Nouvel Espoir) puis le coupe littéralement en deux au niveau de la taille (comme il le fit pour Darth Maul dans La Menace Fantôme). Le biker révèle alors sa vraie nature : une chaire composé de fibres tentaculaires.
Alors qu’Obi-Wan s’éloigne sur son speeder-bike, les « tentacules » du bras coupé se mettent en mouvement et rejoignent ceux de l’épaule orpheline...
Chapitre 9
Ce segment commence par à coup sûr l’une des plus mémorables scène de Clone Wars : Obi-Wan pousse dans ses derniers retranchements son speeder-bike pour traverser la citée en flamme de Muunilinst et rejoindre ses troupes. Il fonce donc à toute vitesse et, arrivant au pied d’une tour, oriente sa trajectoire verticalement le long de la tour ! Arrivé à mi-hauteur, l’élan n’est plus suffisant ; il bondit alors de son speeder (qui s’écrasera au pied de la tour), dépasse le sommet et finit par atterrir dans un mouvement de pure inspiration comic book (un genou à terre et une main au sol entre les deux jambes) ! Wow !!!
Obi-Wan retrouve en fait les soldats ARC du chapitre 3. Ils se trouvent donc juste au dessus du centre de commandement séparatiste, qu ?ils attaquent par la toit, en descendant par des filins (oh... l’attaque de la base du S.P.E.C.T.R.E. dans le James Bond On ne vit que deux fois !). Tout se passe parfaitement pour Obi-Wan et ses hommes qui réussissent rapidement à prendre le contrôle.
Mais, alors qu’Obi-Wan exige la reddition du responsable du clan bancaire, arrive l’impensable (enfin pour les personnages, parce que nous on le voyait quand même venir gros comme une maison) : the biker iz back ! Et avec un jet-pack en plus. Mais bon, il est tout de suite abattu à coup de rocket par les ARC et s’écrase donc comme une otarie bourrée à la bière. C’est alors que du cratère surgissent de gigantesques tentacules balayant tout sur leur passage (visiblement, il faut maintenant chercher l’ ?inspiration de Clone Wars du côté des manga les plus hard-core). C’est un biker plus grand, et avec une armure en pièce, qui se remet finalement sur un pied et finit par ABSORBER Obi-Wan ! Le biker continue de se battre contre les clones-troopers comme si de rien n’était, mais se met tout à coup à boursoufler avant éclater littéralement (qui a dit Ken le Survivant ?). Et Obi-Wan de se relever dégoulinant d’un tas de chair en lambeaux (à noter que ces chars sont violettes et grises, avec un sang translucide... les p’tites n’enfants ne seront donc pas traumatisés...).
« Où en étions-nous ? Il me semble que nous parlions de reddition ! ». Cette bataille semble être une première victoire pour la République. Obi-Wan ne peut finalement s’ ?empêcher de récupérer le casque du biker, pour tenter de percer le mystère de ce valeureux adversaire...
Chapitre 10
Déjà le dernier chapitre ! Celui-ci est entièrement consacré aux prouesses spatiales d’Anakin... ah ben oui, tiens... on l’avait pas vu depuis le 2e chapitre quand même ! On commence d’abord par un hommage au célèbre tout premier plan de Un Nouvel Espoir (un croiseur qui passe juste au dessus du spectateur) et on plonge directement dans la mêlée. A vrai dire, ce chapitre ne fait pas beaucoup avancer l’histoire, mais la virtuosité de la mise en scène compense ce défaut à la perfection. On suit donc Anakin faire du rase motte le long des bases orbitales ennemies, poursuivis par des dizaines de chasseurs géonosiens, les attirer vers des nuées entières de torpilles, traverser ensuite ces mêmes bases avec d ?autres torpilles dirigées pas la Force, etc... Après la première réaction de scepticisme des pilotes clones, la tactique s’avère très efficace. On notera au passage que le chasseur d’Anakin est bâti en prenant pour modèle un module de course (avec deux énormes moteurs à l ?avant, intégrés à la coque) et produit d’ailleurs le même son caractéristique.
Arrive finalement un nouveau chasseur avec une voile solaire (le moyen de propulsion également utilisé par le vaisseau personnel de Dooku) ; celui-ci fait tout de suite d’énorme dégâts parmi l’escadron de la République. Anakin fonce alors à toute vitesse vers ce redoutable nouvel adversaire...
C’est ainsi que se conclut la première partie de Clone Wars. Pour ma part, j ?ai fortement l’impression que le pilote de ce mystérieux chasseur pourrait bien être notre apprentie Sith. Après tout, lorsqu’elle a quitté Dooku, le vaisseau avait décollé au dernier plan, le rendant ainsi impossible à identifier. Il serait ainsi raisonnable de penser que le prochain chapitre nous montrera la confrontation entre Anakin et la nouvelle protégée de Sidious.
Les qualités de ces 5 nouveaux chapitres sont les mêmes que pour les 5 premiers : l’action est tout simplement ébouriffantes (je vous ai parlé du saut d’Obi-Wan ?!), les ramifications à l’univers Star Wars sont énormes (nouvelles planètes, nouveaux personnages...).
La brièveté des épisodes auraient pu laisser craindre le contraire, mais on suit finalement dans le détail l’évolution de chaque trame : on suit pas à pas la bataille de Muunilinst et on assiste avec délectation aux manouvres des Sith. Tout juste peut-on regretter le rôle jusqu’à maintenant un peu réduit d’Anakin, mais avec Obi-Wan on ne perd pas au change (vous savez, quand il saute !).
C’est toujours aussi rapide, et ça devient quasiment violent. Si cette première partie semble se clore sur une victoire, le dernier segment n’oublie pas de relancer brillament le tout pour une seconde partie qui promet d’être encore plus chaotique. La chute de la pacifique République approche...
Les brillants artistes derrières ces épisodes nous font cadeaux, non seulement de leur passion pour Star Wars, mais aussi de toutes leurs références, qui vont de la SF cinématographique à l’animation japonaise. Et le résultat est une véritable réussite. Les Jedis sont au pic de leur forme, à mi-chemin des chevaliers d’Arthur et des samouraïs survoltés. Exactement ce que cherchait à réaliser George Lucas !
Le plus dure va maintenant être de patienter jusqu’au prochains épisodes... dans 4 mois !
Pas un seul temps mort, des combats spatiaux et aux sabres largement à la hauteur de leur équivalent live, un Obi-Wan qui bondit avec classe, une nouvelle adversaire introduit d’une façon superbe, un Sidious encore plus sournois...
Faut-il vraiment que j’en rajoute ?
Ces chapitres méritaient largement d’avoir au moins la même note que les précédents... et c’est Maître Kenoby qui fait définitivement pencher la balance vers le 9. Parce que voyez-vous, lorsqu’il saute...
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires