Episode 88 : Tod im See

Comme le dit ce cher inspecteur, une enquête ça prend du temps, beaucoup de temps. Et c’est le moins que l’on puisse dire. Derrick, LA série-somnifère pas excellence. Et après 10 minutes, j’ai très vite compris pourquoi elle avait cette réputation : tout simplement parce que c’est vrai !

Dans cet épisode, un homme est secouru pendant une tempête en pleine mer. Il était accompagné de sa femme, Ursula (prononcer Oursoula), qui ne sera pas retrouvée. L’homme en question s’appelle Rudoplh Wiegand et n’a pas l’air attristé par la mort de sa femme. Il en profite même pour se remettre avec sa maîtresse, Anita Kampe. Mais le père d’Ursula le croit coupable de la mort de sa fille et demande donc à Derrick et à son fidèle toutou, alias Harry, de mener l’enquête.

On assiste alors à une dizaine d’aller-retour entre le domicile de Wiegand et le commissariat qui n’apportent rien à l’intrigue. Sauf une révélation d’Anita qui à le mérite de me réveiller (jusque là je somnolais). Elle informe Rudolph qu’Ursula lui a téléphoné précisément à l’heure où il fut repêché par les gardes-côtes. Il lui demande de ne rien dire, mais à la fin de l’épisode, elle ira quand même (et heureusement) tout raconter à Derrick. Celui-ci à donc une preuve qu’Ursula n’était pas à bord du bateau et obtient un mandat pour retourner le jardin de Wiegand afin d’y trouver le corps.

Et comme Derrick est très futé, il rend une petite visite à Wiegand en pleine nuit et le surprend en train de creuser pour récupérer le corps. Il est amené au commissariat et fini par tout expliquer : après avoir été secouru, il s’est rendu dans la chambre de sa femme et l’a tuée tout simplement. C’est pas plus con que ça. En gros, on se doute qu’il a tué sa femme et en fin de compte, il a effectivement tué sa femme. Si c’est pas de l’intrigue ça, j’y connais rien !

Bref, Derrick c’est une intrigue qui traîne au lieu d’aller droit au but et qui nous offre aucun rebondissement, des zooms avant et arrière dignes d’une très mauvaise série B, une seule musique pour tout l’épisode, qui d’ailleurs ressemble fort à celles des chevaliers du zodiaque, (vous savez, quand un des personnages est sur le point de mourir), des acteurs qui exagèrent leurs moindres gestes, sans oublier des dialogues franchement pathétiques.

Donc après une heure qui m’a paru durer un éternité, une question se pose : Comment cette série à t-elle bien pu durer 15 ans et continue d’être multi-rediffusée ?