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Lola, qui es-tu Lola ?
Lola, qui es-tu Lola ?
mercredi 26 novembre 2003, par
Ca commence plutôt mal. Le générique est chanté par Séverine Ferrer et la mélodie est vraiment affligeante ! (je ne sais même pas si le mot suffit).
La première scène se passe dans une chambre de développement photo avec lumière rouge donc on ne voit absolument rien à l’écran, c’est très moche et de plus cela dure bien 2 min.
On est censé voir Lola développer ses photos dans son labo quand la mère la prie de sortir. Elle vient de recevoir une lettre.
Cette lettre annonce que Lola est reçue à la Fondation Mezzogiorno, scène de joie, Lola est super heureuse car c’est le rêve de sa vie et elle va pouvoir aller à Monaco.
la mère : Quoi !? C’est à Monaco ?
Lola : Ben oui maman !
Scène suivante : Lola prend un taxi avec sa valise ridiculement petite alors qu’elle part pour plusieurs mois !
Oui, oui on est passé directement de l’ interrogation de la mère au départ de Lola disant au revoir à sa grande soeur, ça c’est de l’ellipse où je m’ y connais pas. On n’a même pas eu droit à la scène d’adieux déchirants entre la mère et la fille.
Transition
Pour les transitions, qui sont nulles d’ailleurs, c’est souvent un train qui passe, des immeubles monégasques, un train qui repasse... aucune originalité, on entend la mélodie du générique.
Lola se retrouve à Monaco ! Après un peu de tourisme, en jetant des coups d’oeil un peu partout, elle arrive à la Fondation où elle est accueillie par un type assez coincé, Pierre-Alain, qui se présente comme l’homme de confiance de la Comtesse Francesca, veuve du peintre Mezzogiorno, qui a donc donné le nom à la Fondation et que l’on appelle Mezzo pour faire plus court.
Il lui fait visiter le domaine, c’est un château façon Star Academy, il tombe sur Simon, le fils de Mezzo, qui est un rebelle aux cheveux décoiffés avec une barbe de 2-3 jours. Il se montre assez désagréable et repart à ses occupations. On apprendra par la suite que ses occupations sont boire, draguer, flamber son héritage.
Pierre-Alain lui montre sa chambre et la laisse déballer ses affaires. Entre alors son voisin de chambre, un jeune au sourire figé jusqu’aux oreilles (style : « je souris pour passer pour le gars super sympa ! ») nommé Stan.
Lola va ensuite à une réception où elle va rencontrer la Comtesse, une dame d’un certain âge, celle-ci en profite pour la présenter aux élèves puis lui demande de faire un discours.
Lola ne sait pas quoi dire et sous la pression des élèves qui la regardent, Stan lui sourit toujours béatement, elle fond en larmes et s’en va en courant se jeter sur son lit. Elle est rejoint par Stan qui vient la consoler.
Donc, en théorie, Lola se trouve à l’endroit où elle peut réaliser son rêve et la seule chose qu’elle est trouvé à faire, c’est se mettre à chialer !
Mais pas grave, le lendemain tout est oublié !
Elle se ballade donc en ville avec son appareil photo, toujours en levant la tête, manière de préciser qu’elle découvre ce qui l’entoure et fait du tourisme. Certains plans deviennent fixes et l’on entend le « clic » d’un appareil photo se déclenchant même si ce n’est pas du tout l’angle de vue qu’elle a pris !
Pendant que Lola déambule, un type sort d’un immeuble, s’arrête devant son coupé sport, enlève ses lunettes de soleil, regarde Lola qui est à l’autre bout de la rue, fait un petit sourire en coin, qui est censé en dire long puis rentre dans sa voiture et démarre. Fin de la scène. Il ne se passe absolument rien ! Ok, le type en question va s’avérera être un type louche par la suite mais il aurait pu l’introduire de meilleure façon ! Mais non ils ne peuvent pas !
Imaginez une rencontre de la même sorte mais avec Harold Abbot et Andy Brown !
Sur le port alors qu’elle manque de se casser la figure, elle est rattraper par le beau et ténébreux Alex qui vit sur un bateau. Ils échangent des banalités pour faire connaissances. Elle repart et manque encore une fois de tomber ! C’est pour ça qu’on ne tarde à la surnommer la petite sirène ! Comme si elle venait d’avoir ses jambes.
Apparition aussi de Séverine Ferrer en mécano à la chevelure impeccable malgré le fait qu’elle sorte de sous une voiture et avec quelques traces de cambouis idéalement répartis !
Quand elle rentre à la Fondation, elle apprend une terrible nouvelle : sa mère vient de mourir dans un accident !
Retour à Paris avec transition ! Tchou tchou !
Là, une lettre, venant de sa mère, attend Lola, qui en la lisant apprend qu’elle a été adoptée !
Lola font encore plus en larme.
On n’arrive pas s’émouvoir avec elle de la perte de sa mère car on a vu le personnage 2 minutes en tout et pour tout ! Cela devient d’un pathétique ! Mais Lola est un personnage fort alors elle reprend courage et décide de retourner à Monaco !
Et l’épisode se termine enfin ! Ouf !
Bilan : Pour résumé, un épisode assez plat (alors que c’est la pilote !) où il ne passe rien les 40 premieres minutes puis en 5 minutes, des tas de révélations sont dites ce qui, au final, donne une impression de grand guignolesque !
Un bon point tout de même la réal ! Pas mal de plan fait la steadycam donc pas mal de mouvement ce qui permet de ne pas nous endormir mais c’est tout, rien d’extraordinaire non plus !
Le teaser sensé nous donner envie de regarder la suite et de revenir la semaine prochaine loupe complètement son coup, tellement ce que l’on voit est affligeant.
Si je devais mettre une note, je lui donnerai 2 sans hésiter !
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires
Messages
1. Lola, qui es-tu Lola ?, 2 septembre 2006, 12:46, par murielle
Alors là je suis completement d accord. je trouve que les acteurs sont figes. aucune spontaneite les decors ca fait pub et les voix et les commentaires sont pas credibles c est nul a chiez.......c est vraiment une serie pour pre- adolescentes retardees...