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2.05 - Downsized

Le poids de l’âge

Cure de jouvence

jeudi 1er juillet 2004, par Speedu

A la une du jour : Gary doit sauver son ancien patron qui est destiné à mourir lors d’un lifting.

Souvenez vous du pilote : Gary était un courtier en bourse et avait Fred pour patron. C’est justement lui qu’on retrouve au début de cet épisode. Il regarde un de ses collègues se faire virer à cause de son âge. La nouvelle patronne est un vrai requin et préfère les jeunes loups compétitifs pour se faire un maximum de fric. Et là, aux toilettes, Fred prend conscience qu’il se fait vieux (55 ans) et que ça se voit de plus en plus.


Et voilà le journal du lendemain qui entre en scène indiquant à Gary que Fred va tomber dans le coma durant son lifting. Gary court annoncer la nouvelle à Chuck qui en prend à peine conscience. En effet, il a bien plus grave en tête. Un magazine sur les restaurants de Chicago va publier un guide et il faut une photo du patron. Bien évidemment, Chuck ne trouve pas son potrait réussi.
Voilà donc Gary parti seul pour aller voir Fred. Mais il échoue dans sa tentative de conviction. Faut dire aussi qu’il n’a pas su trouver les mots qu’il fallait. On l’a connu plus en forme niveau éloquence. Mais on n’est qu’au début de l’épisode aussi. Et puis Fred était pressé. Il avait rendez vous avec un client et sa jolie secretaire.
Bon ben, Gary doit trouver un autre moyen d’empêcher l’opération. Il fonce alors voir Sandy, la patronne, persuadée que c’est à cause de la pression qu’elle met sur les employés que Fred veut se rajeunir. Effectivement, elle préfère les jeunes, plus au fait des nouvelles technologies et des nouveaux placements que les vieux briscards comme Fred. Elle lui avoue même que sans le gros client que Fred va voir au même moment, elle l’aurait viré lui aussi. En fait, elle n’attend que ça. Sadique va.
Bref, le plan B a échoué alors, hop, le plan C : on va voir le docteur. Là aussi Gary n’était pas très convaincant et il ne persuade pas le médecin d’arrêter l’opération. Il ne le convaint même pas de refaire un check up.


Gary échoue donc. Et la situation empire puisque les actions que Fred a fait acheter à son gros client vont chuter. Gary sait qu’il va se virer à cause de ça et formule alors un plan très ingénieux et très marrant qui nécessite la participation de Chuck et Marissa. Oui, oui, vous avez bien lu. Marissa va faire quelque chose !
Le plan est simple : Marissa détourne l’attention de Fred pendant que Chuck détourne celle de Sandy. Et Gary a le champ libre pour vendre les actions avant qu’il soit trop tard.


Marissa arrive donc pour voir Fred à son bureau avec une grosse boite. Mais elle ignore ce qu’il y a dedans. Elle dit à Fred que ce sont des restes des possessions de sa tante décédée la semaine précédente (Ca passe mieux que le chien ou la grand-mère). Voilà donc Fred emmenant Marissa en salle de conférence pour examiner la boite qui ne contient en fait que 312 dollars et quelques timbres sans valeur ainsi qu’une balle de base-ball.
Chuck détourne pendant ce temps l’attention de Sandy. Il doit en fait la coincer dans son bureau. On sent qu’il ne sait pas comment faire au début et se lance dans ce qu’il sait le mieux faire : l’improvisation grandiose. En effet, il la retient en lui parlant du restaurant qui est "le plus branché de Chicago" et de sa volonté de franchiser le McGinty dans tous les Etats Unis. Bien évidemment, il a besoin de fonds pour ça, d’où sa présence. Mais Sandy n’est pas réellement intéressée. Alors Chuck fait parler son charme naturel et elle est encore plus pressée de sortir du bureau du coup. Mais il parvient à la maintenir dedans et Gary vend les 180 000 actions à 5 dollars que Fred venait d’acheter. Un autre employé vient prévenir Sandy de cette vente et elle convoque immédiatement Fred, furieuse de perdre des millions. On sent le "You’re fired" arriver que le téléphone sonne. C’est le gros client qui hurle qu’il faut vendre tout de suite car le patron de l’entreprise sur laquelle lui et Fred ont misé vient de mourir et que les actions vont baisser. Fred comprend les signes incompréhensibles de Gary et révèle qu’il a déjà tout vendu et que son client a même gagné 20 000 dollars dans l’opération. Du coup, Sandy est super impressionnée et veut même parler de ce coup avec Fred autour d’un dîner qu’il refuse. Tout va bien, Gary est persuadé que l’opération va être annulé et que Fred ne sera pas dans le coma. Mais ...


Gary consulte son journal et apprend que Fred va mourir au cours de l’opération. Il ne comprend pas pourquoi il veut toujours faire son lifting et rencontre à ce moment-là la nouvelle petite amie de Fred qui est ... la jolie secrétaire du gros client. Une jeune blonde de 33 ans. Fred explique alors qu’il ne veut pas la perdre comme il a perdu sa femme partie avec un jeune de 30 ans et que l’opération est nécessaire.


Chuck lui continue avec ses photos. Une jeune et belle photographe a pris des clichés de lui et il a le résultat qui est toujours aussi catastrophique. Il râle et Gary en profite pour l’embarquer avec lui : direction chez le docteur.
Hop petite scène marrante montrant Chuck attrapant un taxi en se jetant devant lui. Vraiment courageux. Ou stupide.
Les voilà donc à l’hôpital. Chuck doit détourner l’attention de la secrétaire pour que Gary entre dans le bureau du docteur pour connaitre l’heure et le lieu de l’opération. Plan pas génial parce que je ne vois pas à quoi ça va lui servir. Il a déjà été plus inspiré notre Gary. Enfin bref, voilà Chuck se lançant sur ses problèmes de visage ne rendant pas sa beauté naturelle en photo. Il se fait choper avec Gary et tous deux se font jeter de l’hôpital.


Dernier plan de Gary : convaincre la jolie secrétaire qui ira convaincre Fred. Mais celle-ci refuse, prétextant à mots couverts que l’opération ne sera pas superflue. Et elle laisse Gary dans son bureau et part en courant. Gary la suit et la voit se jeter dans les bras d’un beau jeune homme. Ah les femmes ... Je vous jure.
Bref, Gary la rejoint et se lance dans une belle tirade avec un beau discours comme il sait les faire mais il doit s’interrompre constant que le jeune homme est le fils de la secrétaire. Gary est surpris mais c’est normal. Elle n’a pas 33 ans comme elle le dit mais 42. Elle s’est faite lifter ! Voilà pourquoi elle est pour le lifting de Fred. Moui, admettons. Mais elle a eu son fils drôlement jeune quand même.
Mais bon, Gary lui parle et la convaint de foncer à l’hôpital pour stopper l’opération que Chuck essaye de ralentir en se faisant passer pour un médecin. Il échoue après une séquence très drôle et se fait jeter une fois de plus de l’hôpital par la sécurité. Heureusement, Gary arrive à temps avec la secrétaire et elle lui explique tout et qu’elle l’aime comme il est. Il renonce alors à l’opération. Les médecins se rendent compte alors lorsqu’il sort de la salle qu’il y a un problème avec le perfuseur de dopamine et qu’il y serait resté si l’opération avait eu lieu.


Fred démissionne alors de son poste à la bourse pour devenir prof de maths tandis que Sandy fait une grosse drague à Gary pour qu’il lui révèle ses secrets. Bien évidemment, il ne dit rien et fuit cette femme vénale.


Voilà un bon épisode alternant bien les séquences drôles avec les séquences émotions. Même si on sait que Fred va s’en sortir, la tension dramatique reste présente. De plus, le scénariste a bien compris l’équilibre du couple Chuck/Gary, le premier ne servant qu’à distraire les autres pour que Gary agisse. En plus, il réussit à caser de "l’action" pour Marissa ce qui est appréciable.
Pas mal de bonnes scènes remplissent l’épisode comme Chuck perplexe devant les photos de son visages, comme Chuck démontrant à Gary comment stopper un taxi ou bien Chuck dans la poubelle à la recherche de sa photo qu’il a jeté en début d’épisode et qui est finalement la meilleure. Et il y a aussi le final où Gary propose à Marissa de lui faire un dîner. Et le chien se manifeste "Bon dîner pour trois" et le chat miaule "Pour 4 alors" laissant un Gary partir en cuisine, même pas étonné de la réaction des animaux.


Un très bon épisode bien agréable à suivre où tout le monde est conforme à son caractère et où tout le monde intervient utilement et sans trop en faire. Tout coule à la perfection même si l’intensité de l’histoire n’est pas grandiose.