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4.05 - Revulsion
A la place d’Harry Kim...
lundi 3 octobre 2005, par
... j’en aurais profité.
Le Doc et B’Ellana viennent en aide à un hologrammme psychopathe mais ils ne le savent pas encore, tandis qu’Harry Kim veut copuler avec Seven mais il ne le sait pas encore.
A votre avis, "Revulsion" est :
a) un thriller poussif sans surprise qui ne dit rien de neuf sur la condition de vie artificielle
b) une comédie légère et sympathique grâce à quelques intéractions amusantes entre les personnages.
c) les deux et ce dépareillage pénalise les deux visages de cet épisode.
Facile, c’est bien sûr la dernière proposition qui est correcte. Cet épisode nous propose deux intrigues qui n’ont absolument rien en commun : elles ne se croisent pas elle n’ont pas ni une unité de ton ni une unité thématique. Avec ça, l’épisode part déjà avec un sérieux handicap. Les épisodes multi-intrigues se révèlent rarement comme de grands épisodes, le genre d’épisodent dont on se souvient et qui forgent la renommée d’une série.
En plus quand la trame principale se révèle être moins intéressante que la trame secondaire et que l’on aurait préféré que l’on nous offre plus de temps d’écran à cette dernière, c’est évident que l’épisode ne peut que récolter une évaluation moyenne...au mieux.
L’intrigue principale concerne bien entendu l’appel à l’aide de l’hologramme psychopathe. Déjà, il est bon de se demander s’il est judicieux de nous apprendre d’emblée de sa "tendance meurtrière". Finalement cette mise dans la confidence ne fait que souligner l’ensemble des clichés que collectionne l’intrigue qui n’avaient franchement pas besoin de ça pour se mettre en évidence.
Ca se veut aussi être un petit commentaire sur "l’esclavagisme holographique" et la condition de vie artificielle mais le propos ne s’élève jamais car le scénario fait trop la part belle à l’aspect thriller de l’histoire. Même le Doc est quelque peu sans réaction devant les circonstances du drame qui s’est noué devant ses yeux. C’est même plus que ça, il prend l’apect social carremment par dessus la jambe en plaisantant sur la chose alors qu’il y avait là l’opportunité de faire quelques commentaires pertinents sur une situation dont il la chance de ne pas subir parmi l’équipage de Voyager. Bref, on le sent vraiment pas concerné alors qu’il était pourtant tout fou au début de l’épisode dans l’idée de rencontrer un semblable.
On appréciera quand même, l’interprétation réussie de l’acteur invité dans le rôle de l’hologramme Dejaren. A lui seul, il rend cette partie regardable et même peut-être par moment divertisante.
L’intrigue B, bien que très légère et innofenssive, propose les véritables bons moments de l’épisode. Harry Kim et sa tendance à tomber pour les femmes inaccessibles sont confrontés au pragmatisme et à "l’innocence" Borg qui finalement le refroidissent quelque peu. La scène du "You wish to copulate" est bien sûr fort amusante mais l’ensemble des intéractions entre les personnages concernant "l’affaire Kim" sont autant de scènes de vie sympathique à bord de Voyager. Rien de mémorable mais au moins cela a le mérite de ne pas faire sombrer l’épisode. On en aurait voulu plus.
Après un début de saison plus que correct, Voyager retombe ici dans une certaine routine qui ne marquera pas les esprits. Ponctué par quelques bons moments, l’épisode reste toutefois regardable.
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