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Desperate Housewives

Wisteria Lane. Banlieue aisée à l’Américaine. Des maisons proprettes avec gazon fraichement tondus par de beaux jardinniers torse-nu. Des barrières blanches. Aucun intérêt. (A part peut-être les jardiniers.)

BANG !

Un coup de feu. Mary-Alice Young s’est suicidée ! Sui - ci - dée !
Elle habitait une jolie maison comme les autres, avec une gentille famille comme les autres... Mais qu’est-ce qui a bien pu la pousser à faire un truc pareil, hein ? Et ses quatre copines, là, elles cacheraient pas des trucs aussi, à y regarder de plus près ?
Il y a Bree, la mère de famille parfaite. Tellement parfaite que ses enfants n’en peuvent plus et que son mari, Rex, veut divorcer.
Il y a Lynette, la mère débordée. Elle court et court encore pour essayer de rattrapper sa vie et n’y arrive même pas. Pourtant elle a déjà du enterrer tous ses rêves et ses ambitions.
Il y a Susan, la gaffeuse. Un moyen comme un autre de dissimuler l’horreur de se retrouver seule à quarante ans, plaquée par son connard d’ex-mari.
Il y a Gabrielle, qui aime le luxe et l’oisiveté, mais qui se tape un gamin de 17 ans pour se souvenir qu’elle est encore en vie.

Et si la vie des femmes au foyer désespérées, celles-là même qui affichent un sourire ultra-bright sur les brochures de l’office de tourisme Américain, avait beaucoup plus d’intérêt que ce que vous n’aviez jamais osé imaginer ?