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L&O : Special Victims Unit

5x14 - Ritual

Enfin....

mardi 17 février 2004, par Jéjé

C’est arrivé ! Un bon épisode de SVU ! Qui pouvait encore y croire ?
Pas de retournement de situation de dernière minute, pas de témoins qui ne crachent leur vérité qu’au ¾ de l’épisode et pas de considérations moralisatrices, bref, rien de ce qui a plombé assez sévèrement cette cinquième saison…

Dans le pré générique, on apprend que s’il est habituel pour les agents d’entretien de Central Park de ramasser des capotes usagées et des seringues, il n’est pas rare non plus qu’ils trouvent du sang d’animaux sacrifiés à de rituels étranges…

On ne va évidemment pas s’intéresser dans cet épisode à une enquête de Benson et Stabler sur un zigouilleur de chats, mais sur un démembreur d’enfant ; en effet, près du « reservoir », on tété retrouvées des parties du corps (pas toutes) d’un enfant de 7 ans, du sang humain dans des récipients primitifs et une bougie consumée…

Les soupçons se posent alors sur les membres de la congrégation « SANTORIA », une religion cubano-africaine animiste, proche du vaudoo, et dont les pratiques ancestrales incluaient des sacrifices humains…

La sœur de la victime est retrouvée, elle est esclave dans une riche propriété de Park Avenue. L’enquête s’oriente alors vers le démantèlement d’un trafic d’enfants en provenance du Nigeria au cours duquel il apparaît que le rite sacrificiel est un écran de fumée perpétré par un pédophile qui avait « acheté » un des enfants marchandés.

Si l’épisode n’est pas excellent, il est classiquement bon :

- la narration est fluide et cohérente

- Benson et Stalber enquêtent ensemble, secondés par Tutuola et Munch (ce qui ces derniers temps est assez rare pour que ce fait soit souligné)

- le « sujet » : »trafic d’enfant » s’intègre parfaitement dans l’intrigue, sans être parasité par des dialogues lourdaux moralisateurs ou des explications didactiques pénibles

- quelques scènes sont jubilatoires :

- l’arrestation de la grande et vieille bourgeoise de Park Avenue lors d’une soirée de charité pour « esclavagisme » (C’est un peu cliché et caricatural comme moment, je viens bien l’accorder, mais j’ai adoré ça… Mon côté « gauchiste primaire »…)

- l’entretien Benson / Femme du pédophile au cours duquel la gentille épouse comprend le monstre avec lequel elle partage sa vie. Je ne le dis pas assez, mais Mariska Hargitay s’est révélée au cours de la série et est devenue à mon sens le meilleur élément de la distribution de SVU

- la tentative de piège à l’encontre d’un membre capital du trafic, avec Tutuola et la femme du consulat du Nigeria


Bref, un bon moment.