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L&O - CI

3x16 - The Saint

Cette review n’aura pas de titre !

samedi 15 mai 2004, par r_lefourbe

Hey ! Hey ! Lefourbe réveille-toi ! Quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? Ben cela fait 3 bonnes semaines que tu n’as pondu aucune review ! Et oui, à tous ceux qui croyaient que j’avais été englouti dans une faille spatio-temporelle détrompez-vous je m’étais simplement endormi sur ce 16 ème épisode de L&O Criminal Intent.

Seb faisait référence dans sa review du 14x20 aux clins d’oeil des scénaristes sur la culture télévisuelle des téléspectateurs en donnant à des titres d’épisodes des noms de séries. Et ce qui est vrai pour Law & Order, l’est également pour New York Section Criminelle. Car le titre de l’épisode de cette semaine est « The Saint ». Bon, les plus jeunes d’entre vous croiront que c’est un film avec Val Kilmer mais avant cela c’était une série anglaise avec Roger Moore. A l’époque, il avait encore un certain charme. Puis il fut choisi pour incarner James Bond entre George Lazenby et Timothy Dalton. Une catastrophe ! Et oui, il portait des smokings blancs avec mocassins blancs et Lotus blanche. Certes c’était coordonné mais de mauvais goût. Il faut dire également que cette série de James Bond ne fut pas trop gâtée par les scénarii. Pour finir avec lui, il a échoué comme une grosse baleine à la télévision comme Patrick McNee (John Steed dans Chapeau melon et bottes de cuir). Bon pour le premier c’est Alias et pour le second : Agence Acapulco.

Résumé rapide : l’épisode commence par le meurtre d’une femme (Louise Politano). Or Louise est une miraculée au sens propre du terme. C’est Brother Jerome qui l’a sauvée d’une méchante polio. D’ailleurs ce frère Jérôme fait l’objet d’une demande de canonisation par la fondation Sullivan. Mais le dossier de la guérison de Louise ne semble pas aussi clair que l’eau bénite et les inspecteurs décident de mener leur enquête.

Que se passe-t-il dans cet épisode ?

En effet, après l’explosion d’un ballon remplit de poison, les inspecteurs découvrent assez rapidement que c’est dans le passé de Louise qu’il faut chercher et non dans son métier actuel d’avocate pour les défavorisés. Un vieux poème les met sur la piste d’une ancienne camarade de classe. Et dans les notes de cette camarade on retrouve un petit mot qui laisserait à penser que Louise a menti sur sa guérison. Et là c’est parti pour 30 minutes non stop d’analyses graphologiques et d’observations de papiers à lettres. En effet, G&E vont à la fondation Frère Jérome pour savoir s’ils ont d’autres écrits de Louise. Réponse positive. Ils ont un essai qu’elle avait écrit lorsqu’elle avait 15 ans. Les inspecteurs vont donc voir l’expert chargé d’authentifier les écrits reçus par la fondation : James Bennett.

Les inspecteurs après différentes analyses et une concurrence entre experts pensent que les manipulations trouvent leur source au sein de la fondation. Si Frère Jérôme devenait un saint, la fondation changerait de dimension. Une perquisition au sein de la fondation permet aux inspecteurs de trouver une lettre qui explique que le saint homme a côtoyé un « talking goat » et que l’idée de Frère Jérôme d’utiliser l’essence magique lui venait de cette chèvre qui marchait sur 2 pattes comme un homme…

Petit rappel : Si dans la Ferme Célébrités on peut assimiler Eve Angeli à une chèvre qui marche sur 2 pattes et qui parle, dans cet épisode c’est au diable qu’il est fait allusion.

Et de suite on comprend mieux pourquoi la lettre devait être cachée. Un frère en liaison directe avec le diable, une miraculée pas si malade que cela font taches dans un dossier pour une canonisation. Toutefois, le fils Sullivan explique que son père responsable de la fondation aurait eu tout le temps de détruire la lettre s’il pensait qu’elle pouvait nuire. Goren reconnaît la pertinence de l’argument.

Mais une photo et un poignet cassé ramènent G&E dans le droit chemin : les écrits qu’on croyait de la main de Louise ne peuvent pas être d’elle car elle avait le poignet cassé. Les inspecteurs repartent donc à la case départ : l’amie de Louise et la lettre qui relatait le prétendu mensonge à Mack.

On va essayer de simplifier car cela devient trop compliqué. Avec l’épisode sous les yeux c’est plus clair mais pour le lecteur je crains d’être un peu brouillon.

Donc on a exclu le père Sullivan car il avait l’opportunité de détruire les éléments compromettants. Passons au fils : Sean Sullivan qui reprochait au père d’éloigner la fondation de son but originel à savoir aider les enfants cancéreux ou atteints par le virus du sida ? Son père réfute cette idée car une fois la canonisation obtenue, il aurait démissionné et transmis les responsabilités à son fils.

Richard Sullivan leur explique alors que de nombreux éléments liés à Frère Jérôme lui ont été transmis par Richard Bennett. C’est lui qui s’occupait des achats et Sullivan lui, ne voyait jamais les vendeurs. Mais il a une entière confiance en lui car sa mère soutien depuis de nombreuses années la fondation.

Interscène : James Bennett est avec sa mère dans une église qui n’est pas celle où ils se rendent habituellement. James est surpris de ne plus voir la montre qu’il avait offerte à sa mère. Cette dernière lui explique qu’elle l’a donnée à une œuvre de charité de la fondation. Mais l’heure de la confession a sonné pour James et il se rend auprès du prêtre pour se confier. Là il déballe son sac et ce n’est pas très chrétien. Il déclare qu’il est au courant que la fondation a une lettre qui explique Frère Jérôme est familier avec les pratiques sataniques.

Bon on sait dès lors qui a fait quoi : James Bennett est responsable de tout mais la question est de savoir pourquoi…

Après une petite recherche on apprend que Bennett avait les connaissances pour élaborer la bombe, et un gentil scientifique nous explique comment il a pu déjouer les analyses faites au carbone 14 (méthode utilisée pour dater des documents) en brûlant des livres du XIXème siècle. Bennett est tellement bon que le scientifique sait qu’il a falsifié une majorité des documents en possession de la fondation mais qu’il sera difficile de la prouver.

Par ailleurs, les comptes personnels des Bennett montrent qu’ils étaient pleins aux as. D’ailleurs, on l’avait compris au cours de l’épisode. A chaque fois qu’on voyait James Bennett il réclamait des honoraires : une fois à la police, une autre fois aux Sullivan pour ses expertises. Mais les inspecteurs trouvent là le mobile. Elizabeth Bennett commence à perdre la boule et donne tout ce qu’elle a. C’est ainsi qu’elle est devenue un soutien important de la fondation Sullivan. La boutique de charité croyait qu’elle collectionnait des biens dans le quartier alors qu’en réalité elle se dépossédait de ses biens au profit des plus faibles Sauf que James Bennett est venu récupérer une fois les présents donnés. En échange il s’est mu en véritable donateur pour remplacer sa mère. Et comme par hasard, il commença à apporter des objets extrêmement rares et authentiques bien sur.


La visite chez la mère de James Bennett confirmera les suspicions des inspecteurs. Il n’y a plus dans l’appartement que le strict minimum.

Goren décide alors de brusquer les choses. Ils bloquent l’ensemble des comptes de la fondation mais bien sur après avoir dit à Elizabeth Bennett qu’elle était riche. Résultat : elle fait un chèque, la fondation l’encaisse avant que les comptes soient gelés et James déboule dans le bureau de Carver pour se plaindre. Acculé, Goren espère bien qu’il fera un dernier geste pour discréditer la fondation. Ni une ni deux, Bennett apporte une nouvelle lettre qu’il vient juste de « recevoir » aux Sullivan.

Scène finale : G&E débarquent chez Mme Bennett en pleine partie de scrabble (youpiii) et montre la dernière lettre à James en expliquant qu’ils ont des doutes. Piqué au vif, James ne se démonte pas et atteste que l’écriture est bien celle de Frère Jérôme et propose même de « carbone dater » la lettre. Mais pendant ce temps, Goren parle avec Mme Bennett qui montre les vieilles lettres que James avait écrites pendant sa jeunesse or on retrouve des phrases utilisées plus tard dans les lettres factices. Et Goren de révéler la magouille avec la boutique de charité. Il enchaîne en montrant la lettre de la chèvre parlante. Elizabeth Bennett n’arrive pas à accepter que Frère Jérôme ait parlé au diable. Devant le dépit de sa mère, James avoue tout. Une mère abusée, et un fils prêt à tout pour se venger. Elle attendait un miracle, elle a élevé un Pécheur.


Note : 5/10

Résumé : Alors comment est le 16ème épisode ? Pas terrible une fois de plus mais il est meilleur que les 2 précédents (d’où le 5). L’histoire est bonne mais le rythme est un peu lent. 2 reproches :

1-on nous ressort l’histoire d’un fils qui vit chez une mère omniprésente comme dans le 3x12. Autrement dit on a encore l’impression que les histoires tournent en rond et que les ressorts psychologiques déjàtirés par les cheveux sont sur utilisés.

2-Les acteurs secondaires sont particulièrement mauvais. Mention spéciale lors du pré générique àl’acteur qui applaudit lors de l’annonce de Richard Sullivan (c’est le 1er en partant de la droite ou le 3ème assis en partant de la gauche). Richard Sullivan n’est pas mal non plus. Quand la police perquisitionne le coffre, il prend un ton offusqué peu crédible. Enfin au cours de la scène finale, c’est Mme Bennett qui est décevante.