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24DLVDS

Episode 10

Wrong Turn - 20 hours (+ 4) in America... or Mexico - Part II

dimanche 18 juillet 2004, par Joma

Ici, à EDUSA, on n’y croyait pas quand les rumeurs ont commencé à circuler durant l’été 2003 sur la Kimérisation des scripts de twenty-four. Ju notre rédac-chef préféré décida de couper court au ragot en choisissant un volontaire au hasard pour fouiner à l’intérieur du staff des scénaristes de 24. Voici le résultat plus que surprenant, remplis de révélations extraordinaires et de spoilers ahurissants et horribles qui risquent de dégoà »ter ceux qui n’ont toujours pas vu la saison 3 de 24.

Previously on 24H dans la vie d’une série : Nos amis sont perdus dans la campagne mexicaine, soudain une maison apparaît.
The following take place between Mexico and the Rio Grande.

Tout était toujours calme, pas un bruit, pas un mouvement. Les 4 scénaristes s’étaient arrêtés à une trentaine de mètres de la maison.

Howard : Bon qu’est-ce qu’on attend ?
Joel : Je sais pas, je ne suis pas au States et je me sens pas rassuré.
Michael : Bon j’y vais, j’ai faim, j’ai soif, et je veux rentrer à L.A pour bichonner mes voitures allemandes.

Michael s’approcha doucement de la maison dont l’aspect extérieur laisait à désirer. Volets miteux, enduit qui disparaissait par plaque entière laissant apparaître le mur de brique, toit aux tuiles cassées. Derrière la maison, Michael pouvait distinguer une dizaine de carcasses de voitures de toute marque, dont un vieux pick-up Ford des années 50. Sans savoir pourquoi Michael eu un frémissement et s’arrêta devant la porte branlante.

Michael : Y a quelqu’un ? Ohé ! Il y a quelqu’un.

Rien ne se passa. Il se retourna vers ses compagnons, cherchant un peu de soutient, mais devant leurs regards vides, il ouvrit la porte.
L’intérieur était aussi miteux que l’extérieur. Un petit couloir donnait sur le salon à droite, la cuisine sur la gauche et une chambre dans le fond.
Le salon était simple : Un grand meuble sur le mur en face, à gauche un canapé au tissu déchiré et sur le mur de droite une télé allumée, au son coupé, qui déversait des images que Michael ne connaissait pas, la fin de ce qui semblait être un générique se finit sur un fondu enchaîné sur la grille d’un château où apparaissait un nom : El Magnifico Bronco. Il regarda fasciné les images de la télénovéla où un homme d’âge mûr ayant des soucis appelait une femme qui semble vivre "recluse" sur elle-même, limite dans un taudis... Enfin Il se comprenait. Comme si elle avait eut une grâce présidentielle, mais en échange devait vivre cachée pour se faire oublier… La voix de Joel le sortit de l’hypnotisme de la série.

Joel : Michael ? Alors ?

Il allait répondre quand un hurlement le glaça sur place. Il se précipita vers la fenêtre et regarda horrifié le spectacle qui s’offrait à lui. Joel était à terre la tête fracassée par une hache, une marre de sang s’étendait déjà près de lui. Robert rampait vers la route le corps transpercé de 4 ou 5 flèches. Les agresseurs, au nombre de trois, le laissait pour l’instant tranquille, poursuivant Howard qui courrait comme un dérater, mais il n’alla pas très loin. L’archer réussi à l’atteindre à la jambe et Howard s’effondra dans un nuage de poussière, comme Robert il tenta de ramper mais le plus petit des mexicains s’approcha rapidement et lui ouvrit la gorge en rigolant.
L’archer grogna quelque chose et le manieur de couteau tira Howard part les bras en direction de la maison. Lui-même et son compagnon (qui c’était occupé de Robert) firent de même.
Michael se mit à trembler. Il devait absolument se planquer. Il se jeta sous le canapé au moment ou l ’archer entrait dans la maison.
Les trois hommes s’assirent sur le lit, balançant leur cadavre sur le sol du salon. Michael avait le visage ensanglanté de Joel devant les yeux qui le regardait le visage figé dans une surprise éternelle.
Les hurlements d’un bébé sortis tout droit du poste télé reporta heureusement son attention sur autre chose. Il trouva incongru de voir un bébé dans commissariat de police, mais bon c’était bien connu que les Mexicains faisaient n’importe quoi avec leur Soap, jamais une série US ne pourrait se permettre de…

Joel : Michael ?

La tête ensanglantée n’avait pas bougé et le regardait toujours.

Joel : Oh ! Michael !

Les lèvres n’avaient pas bougés. Tout était dans sa tête, il devenait fou. Il devait absolument…

…Se réveiller.
Son esprit encore embrumé de sommeil, les derniers lambeaux de son rêve s’effilochaient pour disparaître de sa mémoire. Mais ça n’empêchait pas Joel de le secouer.

Joel : Michael j’ai une idée. Si on faisait s’embrasser Nina et Jack pour le fun, juste pour se faire plaisir.

Michael essaya de se concentrer sur la réponse mais ses yeux étaient irrésistiblement attirés par Eliza Dushku qui empoignait un arc sur l’écran de cinéma de l’avion.

Michael : Où on est, bon sang ?
Joel : Dans le vol de retour vers les States. Les paysans de la baraque nous ont permis d’appeler l’ambassade, rappelle toi. On doit plus être loin de L.A à ce moment.
Michael : Ah !
Joel : Bon alors qu’est-ce que tu penses de mon idée.
Michael : Ben… Euh… Bah pourquoi pas, on fait ce qu’on veut non.
Joel : J’aime t’entendre parler comme ça.
Howard : Si tu veux mon avis… Bof !
Joel : Je le veux pas.
Howard : Bon, en tout cas c’est bien beau mais faudrait pas trop tarder à toutélier.
Joel : Bah on a le temps, pour l’instant éclatons-nous. Californiaaaaaaa Here we coooooooome !