Episode 11

Bureau de Howard Gordon.

Howard tentait de se relaxer. Il était devant son ordi depuis bien 3 heures et rien n’avait jailli de ses neurones fatigués, son scénario était au point mort. Ca sentait le roussi pour ce 11ème épisode. Il fit craquer ses doigts et s’apprêta à se remettre au boulot quand une voix l’interpella.

Voix : T’as pas l’heure ?

Howard leva la tête, son bureau était vide.

Voix : T’as pas l’heure, dit ?

Le son semblait venir de devant son bureau. Il se pencha et eu la surprise de découvrir un lapin blanc debout sur ses pattes arrière, une paire de Rayban sur le nez qui fumait un cigare. Howard se frotta les yeux, mais l’animal était toujours là.

Le lapin : Bon, t’as pas l’heure ? J’ai pas que ça à faire mon grand.
Howard : Euh… Bah… Euh… Je… 12 Heures 58.
Le lapin : Ah merde ! Je suis en retard.

Le lapin tira alors une grande bouffé sur son cigare, et recracha la fumée vers le visage d’Howard qui toussa.
Une réminiscence de ses lectures, força Howard à continuer la conversation.

Howard : Vous êtes pas sensé partir en courant en criant : "Je suis en retard, je suis en retard !"

Le lapin d’un geste de la patte sembla repousser la question.

Le lapin : Naaaaaannnnnn ! Ca c’est mon cousin, il a toujours été un peu trop nerveux. D’ailleurs le pauvre à fini sous anxiolytique après avoir pété un câble et tenté de lustrer en solo le carrosse de la belle au bois dormant.
Howard : Euh bon, je me sens un peu con à parler avec un lapin, donc je vais reprendre mon boulot de scénariste, si vous n’y voyez pas d’inconvénient Monsieur lapin.
Le lapin : Oui j’y vois un gros inconvénient. Et j’en profite pour me présenter : Rabbit, White !
Howard : Enchanté Monsieur Rabbit…
White (le coupant) : White s’il te plait, pas de chichi entre nous, appelle moi White, Buddy.

Et en finissant la phrase il éclata de rire.

Howard : Comprend pas ?
White : White Buddy, Buddy White, tu vois, comme Bud White.

Devant l’air toujours incrédule et débile d’Howard il soupira.

White : Bon laisse tomber, c’est un truc confidentiel et ce n’est pas le plus important. Le plus important et ce qui est sûr, c’est que vous allez tous mourir !

Et il fit semblant de dégainer comme un cow-boy devant les yeux éberlué d’Howard totalement largué.

Howard : Je vais me réveiller, c’est un rêve qui tire sur le cauchemar et je vais me réveiller.

White se dandina alors vers Howard et après avoir fait rougir le bout de son cigare l’appliqua sur la main de l’homme.
Howard poussa un hurlement.

White : Bien, maintenant que j’ai ton attention on va pouvoir parler sérieusement. Toi et moi on a un problème, la série se ramollit du bulbe !
Howard : Ah bon ?
White : Vi, vi, et fais pas l’imbécile, je sais que tu sais.
Howard : Ben non, y a bien quelques trucs qui déconnent mais de là à dire que c’est nul, faut pas pousser… T’es pas du FLT toi ?
White : Shut up sucker ! Je vais te le montrer.

Le lapin écrasa son cigare par terre et claqua ses deux pattes antérieures, suivi alors par un éclair blanc éblouissant. Quand Howard retrouva enfin un peu de vision il eut la surprise de se retrouver au beau milieu de la CTU !

Howard : Damn you Karma !

Mais la CTU n’est pas la seule surprise d’Howard. Il reste bouche bée devant l’arrivé d’un chevalier Jedi.

White : Salut Luke, ça boum ?
Luke : Pas mal. On a fait la fête chez Néo hier soir c’était l’éclate total, dommage que tu n’étais pas là, les Klingone était en grave délire, ça a fini en orgie. Heureusement que Leia était pas là pour me surveiller, (il cligna d’un œil) mon gros sabre laser a fait des merveilles.
White : Yeah ! Tu es le maître de ton domaine.
Luke : Bon, cool de t’avoir vu White, je te laisse j’ai rendez-vous chez Spidey pour faire une belotte contre Fanny et César.
White : Ciao Luke, que la force sois avec toi !
Luke : Ouais, ouais, comme d’hab quoi.

Luke s’éloigna tranquillement en sifflotant l’air de la marche impériale.

Howard : Je comprends rien du tout. Qui es-tu ou qu’es-tu ? On est où ? Pourquoi on est sur le plateau de la CTU ?
White : C’est pas un plateau télé, c’est la CTU… En vrai.

A suivre...