What power is

Toutes les intrigues sont intéressantes. Ce qui donne forcément un épisode de qualité.


Alors que Chato emmène sa fille rendre visite à sa mère au cimetière, des policiers municipaux l’arrêtent violemment sans se soucier de la fille. Une fois en prison, Chef Lazareno, qui est derrière tout ça et qui agit ainsi après avoir découvert que Chato sautait sa femme et qu’il continuait de le faire, vient voir ce dernier pour lui dire qu’il est inculpé de meurtre (d’une personne qui n’est pas déterminée). N’appréciant pas l’attitude d’un Chato presque moqueur qui exige d’être libéré, Chef Lazareno envoie un flic (accompagné de ses collègues) le violer dans une scène qui révolte le téléspectateur attentionné.


Pendant ce temps, Miguel, ayant appris la nouvelle, commence à faire pression et exige la libération immédiate de son frangin. Tout d’abord en allant voir un Chef Lazareno quelque peu éméché et qui continue de bibine, qui refuse d’obéir à ses ordres et qui le défie dans une scène pleine de sous-entendus où Miguel exprime clairement qu’il est le boss en se levant et en regardant de haut un Lazareno un peu à l’ouest, et en allumant son gros cigare devant un Lazareno fumant sa petite clope. Un sourire moqueur et Miguel quitte le bureau du Chef de la police pour se rendre chez l’oncle de ce dernier, El Senador.


Comme l’avait souligné Miguel, Lazareno n’a pas les couilles pour oser arrêter ainsi Chato. Il est en fait soutenu par son oncle Sénateur, qui semble vouloir ne plus continuer son biz avec La Corporacion. Miguel, qui a compris ça, pense d’abord à faire libérer son frangin. Il se rend donc au bureau du Sénateur qui refuse de plier, comme son neveu.
Mais le Miguel n’est pas venu les mains vides. Il a apporté avec lui une cassette montrant clairement Chef Lazareno en train de lui vendre des armes. Un deal qui, s’il était rendu public, empêcherait le Sénateur de postuler pour un poste de représentant du Mexique aux Nations Unies.


La scène suivante, de toute beauté, montre un Hector (l’homme de main et de confiance de Miguel) avec ses hommes armés de mitraillettes se garer devant l’entrée principale du poste de police et débarquer devant la cellule collective où se trouve Chato faisant
mouiller au passage les autres policiers. Lazareno essaie vulgairement avec son petit flingue de s’interposer mais Hector lui tend son portable avec le Sénateur au bout du fil. Lazareno, après un désespérant "No, tío. No me pidas que haga eso !" à son oncle, se voit dans l’obligation d’ouvrir la grille. Hector s’approche de Chato et s’aperçoit qu’il a été tabassé. Hector lance un regard glacial à Lazareno. Chato comprend qu’il est libre. Il quitte la cellule et fixe un Lazareno qui, bien qu’il essaie de sauver la face, manque de pisser dans son froc.


Chato retrouve son frère dans une scène émouvante où il fait comprendre à un Miguel qui refuse que Lazareno soit buté qu’il a été violé. "What if they have raped Marlene ? Would you be telling me the same thing ?" dit-il à Miguel alors qu’il le prend avec force par le col de la chemise. "If you try to stop me to do what I have to do, you’re dead to me. Me entiendes ? Nothing." lui rajoute-t-il avant de quitter la pièce.


Du côté des autres persos, Truck Thomas apprend de la bouche de son cousin policier qu’il est en train de dealer avec un flic. Il commence à chier sérieusement. Si bien qu’il décide de jeter plusieurs paquets de poudre dans les chiottes dans une scène hilarante
avant que sa belle-mère ne vienne l’arrêter. Du côté de la DEA, Bobby Curtis, le mec en infiltration qui veut coffrer Truck arrive à obtenir du chef que Delia participe à l’opération visant à arrêter Truck en possession de drogue.


Le Doc, pour sa part, découvre que son appart a été retourné mais que rien n’a été volé. Il demande à Junie, l’ancien homme de main de Truck que ce dernier a viré, de le protéger. Junie accepte à condition d’être armé. Ils se rendent donc dans un salon funéraire où le responsable leur montre sereinement les modèles qu’il possède. Le tout dans le calme, comme s’il vendait des cercueils.


Séquence intéressante concernant Joey, le fiston, qui, après avoir bu du vin de messe dans la sacristie, voit ses parents entrer calmement dans sa chambre et lui parler de "ce grave péché" pour reprendre les termes de Miguel. Joey avait conscience qu’il
commettait un péché et répond à son père : "I wanted to know what it felt to commit something wrong." Son Excellence avait vu juste lorsqu’il était venu voir Miguel pour lui parler de cet incident : "Les enfants réagissent à leur environnement. Même s’ils ne le font pas tout le temps par la parole."