Pilote

Les fins de saison en France, petits bilans :

Alias : Ils avaient raisons.

Oui, a force d’entendre parler que la saison 2 était formidable, géniale, révolutionnaire, et de voir les Edusiens s’arrachaient les cheveux de bonheur, on se disait : "C’est bien beau tout ça, mais ils seraient pas un peu trop enthousiastes." Et force est de constater qu’ils avaient raisons.
En effet, si la saison débute de façon, on dira, plutôt sympathique, de façon bougeante, avec l’arrivée de la mère de Sidney, petit à petit, arrive de bonnes histoires assez captivantes (Sloane qui voit sa femme vivante, la "loyauté" d’Irina...) Puis, il y a Phase One. Toute la série explose, on rase tout et on recommence. Et le recommencement fait bouger encore plus la série jusqu’à une bonne fin de saison.
Dans cette saison est gommé beaucoup de défauts inhérentes à la première : Les personnages secondaires prennent plus de reliefs, plus de présence ; les intrigues sont excitantes et on a du plaisir à les voir aboutir ; et les missions s’intègrent mieux, elles sont moins répétitives dans leur forme, et sont assez excitante car l’issue de leur réussite nous intéresse (ce qui n’était pas de celles de la saison1.) Il ne reste que l’histoire d’amour entre Sidney et Vaughn (Mick) qui reste aussi plate qu’une grenouille sous un trois tonne et dont on l’intérêt est carrément nul.
Bref, cette saison 2 m’a rendu gaga et à même eu de très bons échos de la part d’Amrith. (Etonnant, non ?) Evidemment, il reste des gens comme Bubu, fan de la saison 1 dont on ne comprend même plus vraiment pourquoi ils sont contre.

John Doe : Soyons gentils !

Série sans grande prétention, John Doe est morte sans grande prétention. Basé sur une mythologie qui tient sur un timbre poste, la série a voulu étendre une idée assez originale (un homme, proche de la mort, acquiert le savoir divin, mais devient amnésique) sur plusieures saisons, et de manière totalement peu originale. Alors, mis à part un pilote intriguant et quelques épisodes sympathique, le reste dépasse très peu le niveau d’excitation cordial. Si la série peu être considérée comme "potable" pour des novices, il suffit de connaître bien la mécanique des séries télés pour y être lassé : Les personnages secondaires sont de véritables faire valoir et lorsqu’on se penche sur eux, ils tombent dans le convenu et dans le pathos. Les situations ont un air de déjà vu, les enquêtes sur lesquelles travaillent John Doe, bien que parfois excitantes au premier abord, retombent rapidement comme un ballon de baudruche dégonflé. Sans parler des pseudos éléments mythologiques, qui la plupart du temps apparaissent pour mieux disparaître ou se révéler faux. Quant à la pirouette : Digger c’est le méchant depuis le début.... elle n’a tellement pas d’intérêt, elle apparaît tellement comme un cheveux sur la soupe, sans aucune justification que ça aurait pu être Avery, Hayes ou même la jumelle diabolique de Karen, que ça aurait donné la même chose.
Bref, autant dire que si on était un amateur de série chevronné, il fallait une bonne dose d’humour pour pouvoir regarder et supporter un épisode.
Finalement, John Doe reste en paix au cimetière des héros de série entre Jarod et Fox Mulder, et finalement, c’est bien mieux comme ça.

Urgences : Lexo3000 :

Cette saison 9 d’Urgence avait pourtant des choses qui pouvait allécher : Romano qui perd son bras, Elisabeth Corday qui doit vivre son veuvage, le personnage de Pratt qui prend enfin un peu de relief, des épisodes spéciaux, sans parler du fait que "cette année, pas de changement de casting." Et pourtant, ça ne fut pas la joie : Carter et Abby qui s’éternisent dans une relation houleuse et chiante ; Kovak qui creuse son propre trou d’épisode en épisodes ; le retour de la revanche des bipolaires ; Elisabeth Corday, Gallant, Suzanne Lewis qui n’ont plus d’intrigues intéressantes leur arrivant, sans parler d’un épisode spécial qui est mal monté et des patients dont on empile très rapidement les histoires. On s’approcherait presque du niveau de la saison 7 où tout un tas de malheurs tombaient sans cesse sur les personnages. (Et encore, je n’ai pas parlé de la mort du bébé de Kerry Weaver...)
Heureusement, les premiers épisodes et les derniers épisodes de la saison viennent remonter un peu le niveau. Notamment, l’épisode 200 dans lequel on montre que des changements sont à venir (pour preuve, le Doc Magoo y crame) et un final de saison qui est très émouvant et qui montre la médecine dans un lieu où la vision même des choses n’a plus rien à voir.

Friends : OK

J’avais oublié, la saison 8 de Friends s’est terminée sur France 2. Bon, c’est pas une grande nouvelle, puisque bon, bah, c’est que la saison 8. Mais, cette saison était plutôt sympa, avec quelques épisodes qui remontaient un peu la série depuis le temps. (Surtout lorsque Joey cherchait à rembourser Chandler.) Mais, le mieux, c’était quand même le final de la saison en double partie avec un feu d’artifice : Rachel qui accouche, Phoebe qui se trouve l’âme soeur, Joey qui réutilise son rôle du Dr Ramore dans un hôpital, un cliffhangher énorme et surtout.... le retour de Janice au beau milieu du double épisode !
Bref, c’était bien sympa quand même...

La vie dans ma niche :

Si vous êtes en train de lire ces lignes, vous êtes sûrement en train de vous dire... "Mais, c’est pas un peu tard pour faire le bilan." Bah, oui, c’est tard. Mais, je vous rassure, elles ont été écrite il y a plus d’un mois.
C’est juste qu’elles devaient servir de "chronique pilote" et que comme on à été un peu fainéant, on a tardé à mettre en place cette rubrique (sans vous parler de la recherche du titre...) . D’ailleurs, comme il reste encore quelques trucs, je vais les caser dans la deuxième chronique, d’ici 2 semaines.
Vous êtes aussi en train de vous dire : "Bon, alors, c’est quoi cette chronique ? Une tentative honteuse de reprendre l’idée "D’En Direct de Chez Conundrum" mais pour la LTE ?"
Heu bah.... oui, c’est ça l’idée.
Mais, si ça peut vous rassurer (mais je suis certains que je ne vous rassurera pas) je suis totalement différent de mon illustre collègue. Le ’drum, lui, est fan de série à fond, il a tout le matos, il récupère tout, il a tout vu, tout lu en ce qui concerne les séries américaines et lorsqu’il y a un pilote de série télé, on peut être certains que Conundrum l’a vu avant tout le monde. (Y’ en a qui ont essayé... ils ont eu des problèmes.) On se demande même si Conundrum ne voit pas dans le futur, car il avait prévu un gag foireux d’Alain Carrazé, près de 2 Ans avant qu’il le fasse.
Moi, niveau matos, j’avais jusqu’il y a peu, rien de plus que ma télévision. Le genre de télé qui est un peu à l’image de mon bordel : Récupérée pour 300 franc à Emaüs, les chaînes se changent manuellement, l’antenne est une tige en fer qui se rétracte sur le haut de l’écran, si on la laisse allumer plus de 2 heures, elle chauffe et l’image devient floue, et il lui arrive de temps en temps de zapper sur Arté toute seule, sans prévenir.
Et encore, il y a 2ans, j’avais tout juste une télé noir et blanc (avec une molette qu’il faut tourner pour régler les chaînes.)
Bien entendu, n’ayant ni le câble, ni le satellite, donc je ne parlerais pas des séries passant sur Canal Jimmy ou Série Club. Etant étudiant, je ne gagne pas d’argent et je vis dans une cité universitaire où l’installation du câble, c’est pas pour aujourd’hui. (Vous verriez déjà la gueule du papiers toilette qu’ils nous filent.)
Pareil pour la récupération de Div-x pirates. C’est pas que l’illégalité me gène, c’est plutôt qu’il y a pas de ligne téléphonique ou Adsl pour brancher tout ce bazar. Et puis, lorsque vous saurez le parcours que peut subir le texte que je suis en train de taper pour parvenir à vos yeux, vous comprendrez pourquoi même avec un Adsl, ça aurait été foutu pour l’idée du Div-x.
Bienvenue dans mon monde. Le monde où les séries télés se suivent tant bien que mal chez soi sur le réseau hertzien, et se grignotent par petit morceau en zappant chez des amis qui ont le câble (piraté...) , ou ceux qui ont des épisodes de Friends sur leur ordinateur (et que l’on aide à comprendre, car ils sont mauvais en anglais) ou les cassettes vidéo récupérées auprès de gens super aimables. (Oui, car, j’ai le magnétoscope... depuis peu, mais ça c’est aussi tout une histoire.)
Une autre différence que j’ai avec Conundrum, c’est qu’il regarde peu de séries labélisés HBO, alors que je suis un fan inconditionnel de leurs productions. (J’ai presque une érection à chaque fois que j’entend le grésillement d’un téléviseur... c’est dire.)
Enfin, la dernière différence, c’est que je n’épluche que les litchis.

Bienvenue chez moi. Les toilettes c’est au fond à gauche par contre, merci.