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Episode 1.05

Police Nationale, franchissement interdit

mercredi 10 mars 2004, par Mad_Dog

Oui, cette semaine, c’est un spécial police. J’ai regardé 3 séries policières à la mode et j’ai décidé de les décortiquer un petit peu.

Amuses gueules.


- Les retards :
Ha ouais, tiens, y a eu des retards cette semaine ?
Bah, mis à part "les experts" qui avaient vingt minutes de retard le 21/02 rien d’alarmant.
Quoi, MillenniuM ? Hein ? Bah, de toute façon, j’enregistre les épisodes dernièrement tellement rapidement ces derniers que je ne remarque même plus si il y a des retards ou pas.


- Déchéance :
Alors qu’en ce moment ont est en train de regarder des anciennes séries et de remarquer que certains figurants allaient devenir des têtes d’affiches, l’inverse est parfois possible... bon, bah voilà, ça va pas faire plaisir aux fans de MillenniuM, mais je viens de voir Megan Gallagher ( Catherine Black pour les incultes) faire de la figuration dans CSI. Oui, de la figuration, parce que 7eme dans la liste des guests d’un épisode pour une apparition durant moins d’une minute, ça en est. Dommage pour elle.


- Courage :
Le n°16 d’ePIsode n’est toujours pas sortit. On s’inquiète pour eux, mais on prie tous très fort pour avoir le prochain numéro rapidement dans les mains !!


- Tiens, quitte à poster avec 3 jours de retard :
La semaine dernière lorsque je vomissais ma bile sur les épisodes de la St Valentin, j’avais oublié ce détail que France 2 vient me rappeller à mon bon souvenir : C’est dans un épisode spécial St Valentin de la saison 6 d’Urgences que Lucy Knight et John Carter se sont fait poignardés. C’est à la fois Cool parce que c’est l’un des plus grands événements tragique de cette série, qui aura encore des répercussions 3 saisons après, ainsi qu’un des pires moment "Coup de Poing" de l’histoire de la télé. C’est à la fois Pas Cool, parce que cette journée maudite à fait disparaitre un de mes personnage préféré d’Urgences ( Alors que 3 saisons plus tard, Cheng est toujours là.)
Valentine’s Day Sucks !

CSI : Ca Se suIt

- Concept :
Dans toutes les séries policières, il arrive que les policiers envoient des indices "aux types du labo", bah, les types du labo, c’est eux. Le challenge étant d’intéresser les gens avec des histoires d’indices à base de poils de cheveux, de sang dans les poumons ou de glicides dans l’abdomen.


- Lourdeurs :
Les "types du labo" ont dans cette série beaucoup trop de poid, surtout par rapport aux autres séries. Ils sont comme des flics tout terrain qui participent aux enquêtes, aux réquisitions, aux interrogatoires.
On a reproché aussi la rop grande "esthéticité tape à l’oeil" des visions, mais à vrai dire, ça ne me dérange pas, puisqu’elles permettent vraiment de reproduire la scène. D’ailleurs, il y a rarement des explications interminables par dessus, comme le disent les chinois : une image vaut mille mot. Il arrive parfois qu’ils rajoutent des petits détails en image de synthèse... c’est un peu du sur-ajout, mais, c’est pas dérangeant.


- Personnages :
Autre problème, à mon goût, les personnages sont quand même au premier abord, hyper neutre et sans personnalité. Ils sont tous concencieux dans leur travail, ont tous à peut près le même humour et sont un peu des mannequins qui bougent d’une enquête à l’autre. Evidemment, à force de regarder des épisodes, j’ai commencé à relever un peu leur personnalité, mais on ne peut pas dire que ce fut vraiment transcendant : Petit répertoire :

- Jim Grissom : Chef de l’unité. Plutôt taciturne et bougon. Donne les missions, supervise, remet les gens à leur place et enquête avec les autres. (Fait aussi des expériences sur ses collégues.)

- Le capitaine James Brass : Figure type du "policier" des séries, qui en a vue des choses au cours de sa carrière, et qui incarne le côté "Order" de service. C’est le seul qui a un peu plus de personnalité que les autres, qui se permet des coups de gueules ou des remarques.

- Sarah seydel : La plus jeune de l’unité brune. Agent de terrain et de recherche.

- Nick Stokes : Beau gosse de l’unité. Agent de terrain et de recherche.

- Warrick : Black de service de l’unité. Agent de terrain et de recherche

- Catherine Willows : Quadra de l’unité, plus posée, blonde. Agent de terrain et de recherche. J’ai appris au détour d’un épisode qu’elle avait une fille (surement d’un mariage précédant.) Et qu’elle était en froid avec son père.

- Doc Robins : Le vieux medecin bedonant de la morgue.

- Greg : Le jeune laborantin de l’équipe. Fait quelques remarques comiques et est un peu le "bleu" de la section.
Oui, c’est tout ce que je sais vu que les persos ne donnent des détails sur leur vies qu’en enquêtant et en se vanant ou en fin d’épisodes, ou dans des discussions, et parfois c’est vraiment sans aucun interêt profond : "Mes grands parents était suédois", "j’ai déjà été scout", "hier j’ai mangé des frites". Ou bien l’on voit des petits détails. (Catherine passant avec des papiers paints pour la chambre de sa fille, mine de rien... ou s’engueulant avec son père.) Et de toute façon ça n’a aucune espèce d’importance pour la série.
Les personnages ont tellement peu de personnalité, que sur beaucoup d’intrigue que ça soit Nick, Warrick, Jim, Catherine ou Sarah qui enquête, c’est kif kif, leur manière d’enquêter ou d’agir sera les mêmes. (Même leurs remarques sera à peut près dans le même genre d’humour.) En gros, pas de batailles de personnalité, pas d’engueulade sur la façon de conduire une enquête, pas de coup de tête suite à une similarité avec une expérience vécu. (Sauf début saison 3, Grissom contre Brass (et encore pas longtemps, juste pour montrer les dissonances entre "policiers" et "laborantins.")) D’un côté c’est reposant parce que n’importe quel épisode de la série peut se regarder dans n’importe quel ordre, de l’autre, c’est un peu agaçant à la longue. Et puis, Law & Order (New York District) a prouvé que l’on pouvait faire des histoires de flics avec des personnages à la personnalité forte, étant parfois en désaccord entre eux ET qui pouvaient se regarder indépendemment les uns des autres.


- Les intrigues, difficultés :
Les intrigues marchent finalement bien. Comme dans un bon vieil épisode de Columbo, ils arrivent à faire prouver des trucs pas possible à base d’un tout petit détail à la con, et c’est souvent ce qu’on adore. Par contre, ils cherchent parfois à commencer par une anecdote bien glauque histoire d’allécher le spectateur, quitte à avoir finalement des conclusions qui se terminent sur un fait plutôt banal. Mais dans l’ensemble, l’enquête se laisse suivre.
Les coupables sont parfois des types qui ont déconnés, mais souvent cela tombe dans le meurtre prémédité avec tout un complot et tout un tas de complications et d’histoires tordues à la Soap Opéra. Pareil pour les inculpés, si très souvent ils se comportent comme des stéréotypes complets ( "Mais non, j’ai rien fait moi, c’est l’autreuu.") il arrive parfois qu’on ai une bonne surprise, mais c’est rare. En fait, la série se moque de la confrontation entre le flic et l’inculpé, mais se concentre plus sur la manière dont Grissom et ses hommes vont trouver le petit détail qui va les perdre.


- La forme en deux intrigues :
Un épisode se sépare en deux intrigues pour condenser les histoires,sans doute, pour que l’on ne se pose pas trop de question entre deux scènes. Le téléspectateur n’a pas vraiment le temps de réfléchir à la manière dont les pièces se mettent ensemble, mais on regarde les inspecteurs qui ont toutes les clés en main. Cela permet de ne pas trop se casser les pieds avec des fausses pistes prévisibles ou de devoir allonger l’intrigue sur des détails sans interêt que l’on mettrait entre les scènes, parce que l’on ne trouve pas d’autres indices à donner aux personnages. Les scénaristes gagnent aussi du temps grace aux passages musicaux sur lesquels on voit les inspecteurs en train de disséquer, ou d’effectuer une procédure dans un de leurs labos.
Quoi que, dernièrement (est-ce dû à la saison 3, j’ai remarqué que les personnages avaient un peu changés mais, avec les mélanges de saison coutumier de TF1....) j’ai remarqué qu’on avait des épisodes plus centrés sur une intrigue, avec un des personnages du CSI qui se mouille plus que les autres... (Grissom en butte avec la police d’un village paumé, Catherine impliquée malgré elle dans une histoire d’enlevement.) Ces épisodes tiennent la route, même si l’on devine parfois où l’épisode va en venir avant que les personnages ne le trouve.


- Miam, miam :
Vu dans les épisodes :

- Plan sur : le cérumen d’une oreille, le thermomètre stomacal permettant de déterminer l’heure du décés, un cadavre décomposant tranquillement dans une baignoire, (et plan sur le liquide marron vidé par les agents...) , un cadavre lobotomisé et décérébré, un doigt coupé, une tête griffée fraîchement reçue par la morgue, des oeufs de mouches à viande dans la bouche d’un cadavre, ainsi que le cadavre d’une vieille dame dévoré par ses chats.

- Intrigues où : un type se faisait passer de la cocaïne par le penis, impliquant des types... déguisés en peluche.

Une série qui prend bien et qui se laisse regarder. Je sais que cette série fait débat, je ne sais pas trop pourquoi, c’est une série plutôt divertissante, pas trop fine mais pas trop couillonne non plus.

Monk vive les cinglés.


- Concept :
Puisque les meilleurs enquêteurs sont des gens qui remarquent tout les détails avec ou sans loupe, un type atteint de Trouble Obséssionnels Compulsifs et complètement maniaque des détails ferait un très bon enquêteur. Et un très bon comique en plus.


- Lourdeurs :
Contrairement à CSI, le problème de cette série, c’est ça façon de filmer. Plan/Contre Plan, flash back en noir et blanc, histoires sans dynamismes, on a l’impression que tout est filmé dans les années 80. Ce qui rapproche d’autant plus la série de Columbo auquel on compare souvent le personnage "gaffeur intuitif" de Monk.


- Personnages :
Encore une fois, les personnages sont des anti-persos de CSI : Là, ou les autres se donnent dans le sérieux eux sont totalement basés sur le comiques. Monk montre une obséssion de détails qui mêle chez lui à la fois le génie et le grotesque. Génie car il repère tout et tel un détective (comme Sherlock Holmes, Hercule Poirot etc...) c’est lui qui démêle les ficelles de l’enquête. Grotesque car ces TOCs sont source d’innombrables gags ou de retards de l’enquête. Cela le rapproche d’autant plus de Columbo que ce côté gaffeur permet à l’assassin de ne pas se méfier de lui.
A côté, vient son assistante, Sharona, une mère célibataire qui est loin d’être la gentilesse même et peu se révèler être vacharde (Monk at the circus) ou arriviste (Monk and the 12th Man). On trouve aussi deux autres personnages récurrents : le capitaine Stottlemeyer, le vieux moustachu de service qui emploie Adrien Monk, assez grognon et taciturne. Viens aussi son assistant, Randy un jeune polcier assez gaffeur, qui admire Monk (enfin, ça dépend) mais sait se montrer vénal (Monk and the playboy) ou arrogant (Monk at the circus.) On a aussi le psy de Monk, mais on ne le voit pas beaucoup.


- Les intrigues, difficultés :
Les scénarios sont basés sur le même principe : Un meurtrier croit faire le crime parfait, mais on ne le voit pas en action, on voit juste ses motivations, le crime se faisant hors champ ou manquant de détail pour que l’on puisse comprendre comment il fait.
Donc on connait le meurtrier, mais on ne connait pas le modus opérendi, et peu à peu rapidement se pose la question : "Comment-a t’il fait ?" (Comment un type dans le coma peut-il envoyer des lettres explosives ? Comment un type peut-il en tuer un autre alors que celui-ci était enfermé à double tour dans sa salle de gym ? Comment une personnage au pied cassé à t’il pu faire des acrobaties ? Comment un type peut-il en tuer un autre alors que celui ci était filmé au même moment en train de courir ans un marathon ? )
La série se rapproche aussi de Columbo car l’on sait dès le départ (ou très rapidement) qui est le véritable meurtrier et qu’on se pose aussi la question de savoir comment Monk va faire pour le confondre et apporter des preuves de sa culpabilité. Enfin, parfois on est déçu parce que ces preuves sont parfois trouvées un peu vite (c’est à dire qu’elles passeraient assez mal devant un tribunal) mais, le meutre est toujours expliqué en détail.
Le truc de cette série, c’est qu’ elle rajoute du comique pour faire durer les épisodes soit à partir des tocs de Monk, soit à partir d’une intrigue secondaire, concernant souvent Sharona. Par exemple, dans Monk and the Playboy, montre pendant la moitié de l’épisode, comment Monk est confronté à un dilemne Cornélien entre prouver la culpabilité d’un magnat du roman érotique et protéger l’image de Sharona, ou dans Monk at The Theatre, Monk doit jouer un rôle sur scène. Parfois, ces intrigues secondaires permettent de pimenter encore plus l’intrigue de l’épisode en rajoutant du comique, comme lorsque Sharona devient vacharde avec Monk ("tu surmontera ça") ou lorsque Stottlemeyer décide d’habiter chez Monk.


- Ingénuosités :
Si Monk couche avec Sharona je mange mon chapeau....enfin, si j’avais un chapeau. Vous le savez bien, dans les films ou les séries, lorsqu’il y a un premier rôle masculin et un autre féminim, on s’attend à ce qu’ils sortent, s’embrassent ou couchent ensemble à un moment ou à un autre, comme le veux la vieille loi de la shipper-attitude. Et parfois même lorsqu’ils se détestent, sont vachards entre eux ou totalement différents, ça n’est que pour que l’on découvre que finalement ils s’aiment, ( Clair de Lune, Loïs et Clark, x-files ) Or, ici, non seulement, ils sont totalement différents, mais en plus, ils ont du mal à se supporter ou se trouvent bizarre. S’ils sortent ensemble, ça deviendrait d’un ridicule totalement achevé (sans parler de la différence d’age.) A tel point que finalement, les scénaristes arrivent à détruire le shipperisme, ce qui, dans les séries est plutôt rare.
Les scénaristes arrivent aussi le tour de force à faire entrer Monk et Stottlemeyer en conflit, sans que cela soit répétitif. Si, dans les premiers épisodes, Stottlemeyer était assez sceptiques vis à vis de Monk lorsqu’il annonçait le nom du tueur ou ses déductions après examen de la scène, petit à petit il se rend à l’évidence qu’il a "toujours raison" et qu’il n’a plus besoin de lutter. Alors, la série pimente sur d’autres aspect : Monk est d’accord avec une intuiton ridicule de sa femme, Monk prend son temps alors qu’ils doivent se presser, Monk change d’avis en court de route, etc...


- Bonus : Mr Monk à Las Vegas.

Après s’être engueulé avec un pote à lui dans la première scène, M. Alexander Dooma, se fait tuer alors qu’il est en train de jouer aux machines à sous. En effet, alors qu’il tire sur la molette, l’appareil lui explose littérallement à la figure, les pièces volent à travers la .salle et lui perfore l’intestin.
Les enquêteurs arrivent sur les lieux.
Jim Grissom : "Le cadavre n’a pas l’air beau à voir... Alors, meurtre ou accident ?"
Nick Stokes : "... meurtre. Regardez les fines rayures faites sur les roues de l’appareil.. c’est du sabotage. Mais qui auraient pu imaginer un crime aussi tordu"
James Brass : "Un policier de San Francisco, spécialiste en crimes totalement farfelue est en ce en vacances à Las Vegas, voulez vous que je l’appelle."
Nick Stokes : "Vous pensez que c’est lui qui à fait le coup ?"
Jim Grissom : "Non, mais il peut nous aider à résoudre ce crime... son nom ?"
James Brass : "Un certains Monk... Adrien Monk.

Générique :
Who are you to to to to... it’s jungle outhere.... to to to to....

Labo de la police de Los Angeles :
Monk : "Oh ! C’est très propre ici..."
Jim Grissom : Lui tendant la main : "M. Monk, je suis Jim Grissom, chef du CSI..."
Monk : Acceptant à contrecoeur de lui serrer : "Bon...jour, M. Grissom"
Jim Grissom : Lui montre les autres "et voici mes assistants, Nick Stokes, Warrick, Sarah Seydel..."
Monk : Serrant des dents pendant que tout le monde lui serre la main : "En... en...chanté !" Puis, ne pouvant plus se retenir il court vers le lavabo du labo et se lave compulsivement la main.
Monk : "Ouf ! Désolé, mon assistante, Sharona, n’est pas avec moi... elle prend ses vacances non loin d’ici... dans un casino."
Jim Grissom : "Venez, M. Monk, je vais vous montrer le labo."
Il l’amène dans un labo où Catherine fait des prélévements. Elle leur tend une cuillère.
Catherine : "Goutez moi ça... Vous ne trouvez pas ça bizarre ?"
Monk : "Oui... c’est sucré... drole de gout."
Catherine : "Oui, c’est anormalement sucré pour un prélévement de salive."
Monk : "Qu...oi... de la salive ! Mais, c’est plein de microbe... et d’autres choses."
Monk devient rouge, il transpire. Il s’assied sur une chaise, et regarde les droles de petits cubes disposés sur la table. Il en prend un.
Monk : "C’est bizarre... qu’est ce ?"
Catherine : "Ho rien, juste des résidus que l’on a trouvé dans la paroi stomacale de l’individu."
Monk s’évanouit.

Salle de l’interrogatoire :
Un type en chemise Hawaïenne se tient devant la table.
Hawaï-gars"Vous allez me dirent ce qu’il se passe ? J’étais en train d’avoir la baracas à la table n°4 lorsque vous m’avez interpellés !"
Brass : "Monsieur Stefen Behern, vous êtes inculpés dans le meurtre de M. Dooma, un de vos ami proche. Nous avons de serieux doute quant à votre innocence"
Monk : "Et... vo...votre manche gauche est déboutonné alors que la droite est boutonné... Reboutonner là, ça n’est pas symétrique."
Silence... Behern se reboutonne.
Monk : "Ho... non, j’ai remarqué qu’il y avait une tache sur le dos de votre chemise... je demande à ce qu’on ajourne cet interrogatoire."
Brass : "Hein ?"
Sortie de l’interrogatoire.
Monk : "De toute façon ce gars est coupable. Sa main droite est parfaite, seul un type ayant une main de 12cm et dont l’auriculaire est déformé par un problème de naissance aurait put faire le coup. Tout concorde"
Grissom : "Oui, mais il a un solide alibi. Le soir de son accident il était à l’hopital, il a perdu sa main droite dans un accident de tronçonneuse."

Bon, j’arrête ici, parce que ça devient n’importe quoi et que j’ai pas trop envie de monter un scénario à peu près crédible.
Il y a aussi une autre variante en changeant la fin de l’épisode "M. Monk to The Theatre" comme s’il avait été traité à la fois par Monk et par le CSI :


Monk : Hé oui. C’était assez bien vu. En fait, Larry n’est pas mort du coup de couteau, mais en avalant la pomme. Là, il a commencé à s’étouffer parce qu’elle était bourré d’huile d’arachide, puis un a cru qu’il s’était écroulé parce qu’il venait de se prendre un coup de couteau. Ensuite, un faux medecin arrivait qui était en réalité le père de la doublure, et pendant qu’il faisait semblant de prendre le poul, assassinait la victime avec un vrai couteau.
Jim Grissom : Bravo M. Monk. Mais, on était déjà arrivé à ces conclusions, il y a deux jours. Une simple analyse du corps lors de l’eutopsie nous à révélé une forte irritation au fond de la gorge. Sans parler des empreintes digitales du medecin sur tout le corps qui nous ont fait rapidement remonter jusqu’à la doublure.
Sharona : Vous avez fait vite !
Grissom : Et encore, si votre mère n’avait pas mangé un des objets se trouvant sur une scène de crime on aurait vite remarqué que les pommes avaient baignées dans de l’arachide et on serait arrivé encore plus vite à la conclusion.
Evidemment, ça n’est drôle que pour les personnes qui ont suivis cet épisode. Et puis, c’est de bonne guerre, vu que dans un prochain épisode de Monk, ils vont se moquer ouvertement de CSI.


New York : Série Criminule.


- Concept :
Après avoir montré le point de vue des enquêteurs, puis le point de vue de la justice sur une même affaire, la franchise "Law & Order" créé : New York, Section Criminelle (Law & Order : Criminal Intend) dont le point de vue se concentre aussi sur les criminels. Sauf qu’en fait, elle enlève le point de vue "judiciaire" de la série.. et que le point de vue "criminel" est réduit à très peu de scènes, dont on ne comprend rien. En bref, "New York, Section Criminelle", c’est une série d’enquête banale.


- Lourdeurs :
Outre narratives, la série est un joli mensonge, à la fois sur la franchise ("Law & Order" sans le "Law") , mais aussi sur le casting.
Les "criminels" sont rarement vus dans la série. Si, parfois au début de la série, quelques secondes avant que le coup ne soit fait, ou au cours de séquences qui sont soit :
1) Sans intérêt (les criminels rechargent leurs flingues, discutent dans un couloir, parlent entre eux...)
2) Incompréhensible, vu qu’elles ne donnent pas d’indices au téléspectateur où que ce dont les protagonistes parle, on ne le saura que dans les dernières scènes.
Parfois, même souvent on s’aperçoit que le criminel "vu" au cours de l’épisode n’est que l’homme de main (le pousse-bouton) du véritable méchant. Aussi quel intérêt ?
Mais bon, on va pas trop se pencher là dessus, vu qu’il n’y a qu’une ou deux scènes "Criminelle" par épisodes et qu’elles durent 3 minutes (bout à bout).
Ensuite, parce sur 4 personnages dans le générique, seul deux n’ont l’air de jouer dans la série : Goren (Vincent D’Onofrio) et Alex (Katryn Herb) , les deux autres (Jamey Sheridan, Courtney B. Vance) ont une présence à faire passer les infirmiers d’Urgences pour des superstars.


- Personnages :
Robert Goren est un super flic, il sait tout sur tout, il a une intuition dingue, et connait parfaitement la psychologie des criminels. A côté, Alex Haymes, sert d’assistante dont le rôle se limite souvent à faire la répartie ou à être une seconde voix pour interroger les témoins ou jouer à "bon flic/mauvais flic." Mais, au final, c’est Goren qui donne les conclusions. Le personnage joué par Jamey Sheridan (désolé, mais ils n’ont jamais prononcés sont nom) sert de "chef de commissariat" et reste souvent en arrière pour donner
des conseils ou des remarques. C’est un peu comme Carver (Courtney B. Vance), substitut du procureur, qui n’est là que pour faire des remarques comme "vous avez le droit d’enquêter" ou "vous n’avez pas le droit d’enquêter." Autant dire que les deux autres personnages ne sont au générique pour... équilibrer.
Bref, avec un super-flic et son assistante, ainsi que deux personnages "consultants" dans le fond, le casting de cette série ressemble à celui de Monk.... mais sans l’humour.


- Les intrigues, difficultés :
Les scénario de la série sont souvent basées sur des épisodes qui vont de révélations en révélations quitte à changer complètement d’angle et à partir "en vrille". A force de vouloir allonger une seule et même enquête sur 40 mn, il y a parfois autant de rebondissement en un épisode qu’en une saison de Santa Barbara, au point que ça finisse complètement tiré par les cheveux.
Enquêtant sur une affaire "criminelle", les policiers remontent la piste jusqu’a quelque chose de plus gros encore... Que ça soit à peu près plausible : (épisode "Trafic" où on commence la série sur une histoire de braquage d’un convoi de produit dopant, et on passe rapidement avec une enquête intéressante sur les produits pharmaceutiques falsifié.) ou complètement tordu (l’épisode titré en français "Mauvais Plan" en est un exemple parfait de ce genre d’accumulation : on part sur un personnage tué puis on trouve un suspect avec une femme, puis une maitresse, puis deux, puis des ramifications entre le mort-fils et le suspect-père, et le tout se termine sur une histoire générale qui a du mal à tenir debout.)
Et généralement, le point de vue "criminel" change parfois en cours de route selon les rebondissements de l’enquête... (exception faites pour l’épisode "Tout pour elle" (Titre VF, désolé) où l’on suit réellement des malfaiteurs en fuite, puis se préparant à faire un second coup, pendant que la police enquête sur le premier.)
C’est dommage, car lorsque la série réussit en 40 mn à poser tout l’univers autour d’un meurtre, sans que cela soit trop tiré par les cheveux, avec une double-facade qui tient debut et une confrontation psychologique intéressante, ça donne (titre VF aussi) "Vol régulier" avec un Lee Tergensen convaincant.

Ou bien, c’est que la plupart des épisodes sont de cet acabit, et c’est moi qui n’ait vu que les pires. (Ce qui ne serait pas étonnant.) Parce que personnellement, j’ai eu tendance à trouver cette série moyenne. Bon, de toute façon la semaine prochaine elle est remplacé par CSI : Miami.


Culture Sériale : Le Poulpe.
Pour ce "spécial Polar" (N°1, car je sens qu’il va y avoir matière à en faire un deuxième voire peut-être un troisième..) je me suis demandé : "C’est cool tout ça, mais ça serait bien que je parle des séries françaises aussi." et de regarder un épisode de Navarro et de dire pourquoi c’est nul. Mais, c’était un peu attendu. Alors, comme je me suis fixé la semaine dernière que je pouvais parler d’autres choses que des séries pourvue qu’il y ai une idée de continuité, je me suis dit "Pourquoi ne pas parler du Poulpe !"


- Concept :
Et si on faisait des polars sans policier, ni enquêteur, ni journaliste ? Juste avec un type qui irait fouiner la merde, le type du gars qui met son nez là où il devrait pas le mettre... et qui boit de la bière. Et si, une fois ce personnage créé (par Jean Bernard Pouy) on faisait passer le personnage au n’importequel auteur de roman (ou de bd, c’est pas exclu) qui le veuille bien, du moment qu’il respecte une certaine bible ? Et si on l’appellait "Le Poulpe" ?


- Personnages :
Le personnage principal s’appelle Gabriel Lecouvreur, dit "Le Poulpe" (il a les bras tellement long qu’on a l’impression qu’il risque de marcher dessus.) Gabriel ne fait rien de spécial dans la vie, il lit le journal de temps en temps et si il tombe sur un truc qui l’intrigue ou qui le chiffone, il va enquêter sur place, à titre privée et indépendant, juste pour voir, pour remuer la merde parfois, pour aider les gens aussi, et pour toucher un peu d’argent au passage (s’il y a moyens de toucher de l’argent.) Evidemment, bien souvent il se prend des coups sur la gueule, se retrouve dans la merde avant même qu’il ai compris pourquoi, et régle finalement le problème (parfois de manière totalement tordue...)
Lorsqu’il ne fait rien, Gabriel couche avec Cheryl, sa coiffeuse de petite copine, ou prend un café au "Pied de Porc de la Sainte Scolasse" un bar où les tenanciers (Gerard et Maria) ont l’habitude de le voir apparaître ponctuellement. Il connait aussi Pedro, un sextagénaire, ex-gauchiste tendance Anar qui fournit Gabriel en arme ou en faux papiers.


- Les intrigues :
Voilà, si l’on rajoute que Gabriel Lecouvreur aime la bière et qu’il à un vieux Policarpoff qu’il souhaiterais réparer, on à l’essentiel des éléments récurrents de la "série". Seulement, on perçoit qu’en profondeur, il y a d’autres volontés.
D’abord dans la forme : Des épisodes en "One shot" tous indépendants les uns des autres, avec souvent un meurtre en prologue, puis dans le deuxième chapitre, Gabriel Lecouvreur tombant sur un élément qui va déclancher son envie d’enquêter. Les épisodes peuvent se suivre dans n’importequel sens et c’est d’ailleurs rassurant (la série faisant plus d’une centaine de volumes à la réédition hasardeuse)
Ainsi la série à pour cadre tout ces endroits tellement banals qu’on n’y fait jamais attention : les petits bars cradingues près des églises (avec un tenancier bien lourd) , ces vieilles stations services désaffectés où seul les travestis font le tapin, etc... Car le Poulpe n’enquête que rarement dans les milieux de la drogue, du grand banditisme ou sur des crimes domestiques. Les vrais méchants se révèlent souvent être des promoteurs verreux qui s’accordent avec la préfecture pour qu’elle ferme les yeux sur leur magouilles, des notables qui fricotent avec le FN, une omerta de dignitaires qui se débarrasse de ses clodos, des des intellos qui virent fachos, etc... Bref, tout ce qu’on est loin de voir dans les séries télé françaises.


- Ingéniosité :
En utilisant un auteur à chaque fois, la série se diversifie énormement et parle de la société française dans laquelle nous vivons. D’abord, les lieux où se déroulent l’action peuvent être extremement divers et bien retranscrit, car l’auteur connait la région, y a vécu, etc... Et tout en changeant des polars complètement centrées sur Paris ou sa région (même si l’action se passe parfois à Paris) , cela apporte des histoires à la fois diversifiées et vivantes car s’inspirant des affaires locales. En terme d’ "affaires locales" je ne parle pas du chien de Mme Michu qui s’est fait écrasé ou de la boulangerie du rond point des lilas qui s’est fait braquée, mais plutôt des histoires mettant en cause des gens biens placés, et qui sont souvent découvertes des années plus tard : ( Par exemple le film "Le Poulpe" qui met en cause un chantier naval, dans le 44, qui construit un gros gros bateau en employant pas mal de main d’oeuvre étrangère de façon totalement illégale et dans des conditions quasi-esclavagistes... ( Oui, oui, je parle bien du Queen Marie II et des Chantiers de l’Atlantique... ))
En utilisant plus plusieurs voix on utilise à la fois le savoir faire de chaque auteur ( par exemple le "Poulpe" écrit par Martin Winckler qui parle de médecine... et fait allusion aux séries télés) et un ton différent (caustique, tragique, plutôt comique...) à chaque épisode. En plus, cela permet de découvrir des auteurs qu’on aurait jamais lu auparavant ou que l’on découvre qu’untel à écrit tel ou tel truc. (Ainsi le seul bouquin de Cesaré Batisti que j’aurais lu est un Poulpe.)


- Lourdeurs :
Ce qui fait la force de la série de livre, fait aussi sa faiblesse. Ainsi, la multiplicité des auteurs est aussi cause d’une flagrante inégalité : on va trouver des très bons Poulpes et d’autres très mauvais (qui sont heureusement moins trouvables, car moins réédités.) On va en trouver qui vont trahir complétement l’esprit de la série, ou d’autres qui seront tellement tordus ou empêtrés dans une histoire locale qu’on aura du mal à comprendre vraiment ce qu’il se passe, ou les certains dont les dialogues seront nettement plus faible qu’un autre, etc...
Pareil, la non évolution du concept est à la fois sa force et sa faiblesse, si l’on peut prendre n’importe quel livre par n’importe quel bout, en contrepartie on saura que cela n’impliquera pas Gabriel "personnellement" et que le personnage n’évoluera pas (ou alors ça sera oublié dans le prochain livre.) Jamais il ne se mariera (ou rompra définitivement) avec Cheryl, jamais il ne réparera assez son vieux coucou de sorte à le faire voler, jamais Gerard, le patron du "Pied de Porc" comprendra ce que Gabriel fait quand il disparait.
Enfin, on peut trouver ça lourd ou génial, mais le titre de chaque "épisode" est formé d’un calembour complètement tordu : ( Au hasard : "Nazi dans le Métro", "Ouarzazate et Mourir", "Arrêtez le Carrelage", etc...) Le titre de la collection ("La Baleine") où il est édité étant lui aussi un gros jeu de mot.


- Bibliographie conseillée :

- La petite écuyere à cafté :Jean-Bernard Pouy. Le premier épisode, puisqu’il faut souvent commencer par celui là, où Pouy s’amuse à placer un maximum de marque de bière dans le texte.

- Touche pas à mes deux seins :Martin Winckler. Même si c’est loin d’être un des meilleurs Poulpe (dès le premier tiers du livre on comprend qui est le tueur et comment il a opéré...) Winckler s’amuse à faire un chapitre disgressif sur les séries télé et en profite pour écrire un "Cross-Over" entre "Le Poulpe" et "La Maladie de Sachs". Gonflé !

- Arrêtez le Carrelage :.... plus le nom.... Juste parce que c’est un exemple de livre du Poulpe bien écrit et prenant.

- Le Vrai Con Maltais :Jampur Freize, coll 6 pied sous terre La collection "6 pied sous terre" édite des adaptations de romans du Poulpe par des auteurs de BD (à chaque fois un dessinateur différent.) Je conseille surtout celui là puisque c’est le plus "trouvable" de tous et que Jampur Freize y dessine une aventure complètement comique qui part en vrille.

- Le Poulpe :Le Film Lorsque l’on connait un peu les livres, le film (avec JP Daroussin et Clotilde Courot) devient tout de suite plus succulant car il respecte assez bien l’esprit originel de la série et l’ambiance. (Avec une bande son piochant dans l’Aphex Twin et le Massive Attack.)

Polar modernes :
Je ne viens de m’intéresser au genre qu’il y a très peu de temps, je donne donc mon sentiment rapide et totalement empirique, que je pourrais éventuellement m’amuser à complèter (ou à contredire) au fur et à mesure des séries que j’analyserais dans cette rubrique.
Autrefois, le polar était présenté comme un jeu de puzzle. Les romans d’Agatha Christie et de Conan Doyle, les émissions comme "Les 5 dernières minutes" donnaient au lecteur ou spectateur, un ensemble de pièce qu’il devait assembler, (pièces à convictions, personnages, lieux (avec plan détaillé)) et le but était qu’il ne soit pas passif devant son livre ou son téléfilm mais au contraire qu’il réfléchisse en cours de chemin afin de trouver l’enigme par lui-même (et ce même si 70% du temps, les énigmes étaient tellement tirées par les cheveux que la solution était impossible à trouver.) C’est un peu la régle de ce qu’on appelle le "Who Done It".
Maintenant cette façon d’écrire est un peu désuette (sauf si l’on exclue le manga "Détective Conan") au point que si le téléspectateur découvre (ou à des présentiments sur...) la résolution de l’affaire, c’est que l’épisode est mal écrit. (En partie aussi, parce que cette résolution est souvent décrite comme un retournement de situation qui doit étonner le spectateur.) Aujourd’hui, ce sont l’arrivée au fur et à mesure d’indices qui donnent finalement lieux aux retournements de situation, et on a l’impression que les enquêtes policières sont très linéaires.
Rendent-elles forcément le spectateur plus passif ? Pas si sûr. Si certaines séries sont de l’ordre de la pure détente (Monk, CSI) d’autres réussissent parfois à faire réfléchir les téléspectateurs non pas sur ce qui s’est passé, mais sur ce qu’ils sont en train de voir. Que ce soit sur les méthodes policières (The Shield, NYPD Police Blues, NY 911, etc..) ou sur le reflet de la société à travers ses crimes (Law & Order, Boomtown, etc..)

Une autre question qu’on se pose c’est : puisqu’on a la formule, doit-on ou non faire évoluer les personnages, (et donc à placer des intrigues secondaires) ou se concentrer principalement sur les enquêtes et ne jamais malmener les personnages (sauf en période de Sweep ou de départ d’acteur.) Là encore, si certaines séries mettent un point d’honneur à avoir une évolution psychologique et sociale de ces personnages (NY 911... bon, c’est vrai que c’est une série "batarde" mais ça compte quand même, The Shield,etc...) d’autres restent stoïquement avec le même concept pendant des années ( Law & Order (mis à part les changements de cast) CSI, Colombo et la quasi majorité des policiers français, etc...) le policier étant l’un des seul genre où l’on peut se permettre de ne rien faire bouger tout maintenant le niveau. C’est même une raison pour laquelle je soupçonne la france d’aimer ce genre.


Millennial Loose (1) :
Ou comment une rediff de Millennium à faillit avoir des effets sur ma vie sociale...

1er épisode : Enfer et Magnétoscope :

Ca devait être un jeudi soir. Exactement le même Jeudi Soir où j’ai fait débuter le passage "Perso" de la chronique de la semaine dernière. ("I Hate Valentine’s Day 2004".) Ce soir là, France 2 allait passer le mythique "The Fourth Horseman" de Millennium. Un épisode cultissime. Depuis 3 semaines j’enregistrais les épisodes de Millennium sur une cassette à part, en vitesse normale, les uns après les autres, sans coupure. Les horaires sur France 2 étant quelque peu.... aléatoire, je restais éveillé entre 1:00 du matin et 2:00 pour enclancher la cassette au bon moment.
Ce Jeudi soir là, à 22:00, une autre cassette (celle où je met toutes les autres séries que j’efface après) était en train de tourner, s’étant enclanché automatiquement pour enregistrer The $treet (enfin, plutôt Le Bachelor, puisque M6 n’était pas foutu de terminer ses programmes à temps.) Je n’étais pas chez moi à ce moment là, mais chez des amis deux étages plus haut. On devait sortir et repartir par le dernier tram (0:30) mais, le temps que tout le monde mange, part voir machin, et se bouge finalement le cul, il était déjà 23:30. Il était évidant que si on devait y ailler, il fallait se résoudre à ne revenir qu’à deux ou trois heures du matin par taxi. (Et il est préférable d’être plusieurs à prendre le taxi, vu que ça coûte la peau des fesses.)
En moi cette annonce causa un dilemne. Si j’y allais je ne serais plus chez moi à temps pour enregistrer l’épisode, mais si je restais chez moi... bah je resterais bêtement chez moi. Une copine espagnole qui allait partir dans la semaine me supplia de venir : "Ca sera sûrement la dernière soirée qu’on va passer ensemble."
J’étais encore dubitatif. Je m’en serais voulu de louper l’enregistrement de cet épisode de MillenniuM, qui était l’un des plus important de la série, et même l’un des épisodes les plus important de toutes les séries confondues. Un épisode qui ne sera plus jamais rediffusé. En contrepartie j’allais passer une soirée avec des gens que je ne risquais peut-être de ne jamais revoir de ma vie.
Dans un autre sens, cette soirée sera peut-être pas exceptionnelle...et puis je suis pas "si pote" avec eux, et puis si ça se trouve la soirée va être à chier. Alors, que cet épisode je le connais déjà, je l’ai vu, je l’adore. Je m’imagine bien en train d’enregistrer tout et de le regarder en direct dans mon lit, et revoir les passages qui m’avaient marqué dans mon enfance. Surtout les massacres au virus de "Marburgh", cette scène où une famille meurt et qui m’avait traumatisé pendant 2 jours. Oui, me mater ça, sur mon lit... seul... alors que les autres seront en train de faire la fête. Seul.
Je me suis levé d’un bond et j’ai dit aux autres que j’allais revenir dans 5 minutes. J’avais soudainement compris qu’il vallait mieux que je m’enregistre cet épisode en différé, quitte à avoir le "Journal de la Nuit" avant sur ma cassette vidéo, plutôt que de passer la nuit avec un vieux traumatisme pendant que les autres faisaient la fête.

Je me suis précipité dans ma chambre. Le magnétoscope enregistrait The $treet. Je me suis jeté dessus et ai programmé l’horaire de MillenniuM. Devant faire un choix entre 1:00 et 1:40, je fis un compromis risqué en fixant l’heure de début à 1:20. Au moment où j’entrepris de couper l’enregistrement et de changer de cassette, je me rendis compte que cet épisode de The $treet avait pour guest star le "mec qui joue Will Tippin dans Alias" J’étais peut-être en train de louper quelque chose, tant pis, il fallait que je le fasse.
Mais après avoir appuyé à moulte reprise sur le bouton STOP de la télécommande, l’enregistrement ne voulait pas se couper. Je m’attaqua encore plus frénétiquement au bouton STOP sur l’appareil. Il n’y eu aucun changement.
En effet, ayant "programmé" cet épisode, l’enregistrement ne pouvait se couper qu’à la fin programmé, c’est à dire 0:30.Putain, c’est pas un magnétoscope pourri qui allais me gacher la soirée quand même. Je decidais de bidouiller la télécommande pour annuler l’enregistrement. Il refusa.Je pris la prise de courant, et débrancha radicalement le magnétoscope. Alors, qui fait le malin ici, hein ? Je rebranchais le magnétoscope. Ca enregistrait TOUJOURS !
Cette machine était hanté. Je la débranchais, attendit un temps, rebrancha... pas de changement. Puis je tentais de lui faire des électrochocs en la rebranchant puis en la débranchant violemment pour lui faire des électrochocs. Aucun progrès. La machine avait une pile interne qui gardait en mémoire l’heure ainsi que les horaires d’enregistrement.
Je m’assis sur mon lit. Putain, j’allais quand même pas laisser ce chef d’oeuvre Millenniumesque au beau milieu d’une cassette toute pourrie !! Je fouillais ma chambre afin de retrouver le mode d’emploi du ’toscope. Introuvable ! C’est dingue tout ce qu’on peut paumé sur seulement 9m². J’entrepris différent test avec la télécommande pour couper l’enregistrement. SOUDAIN, miracle, cela marcha. (Il fallait laisser le doigt appuyé sur le bouton STOP pendant 20 secondes au moins.) J’ejectais la maudite cassette, pris celle de millennium et l’insera dans le magnétoscope, puis je remis le magnetoscope en veille, et m’enfuit.

Inutile de vous préciser que je me suis rapidement rendu compte que la soirée était à chier.

(A suivre...)

La suite dans deux semaines, (enfin, si mon ordi pourri ne tombe pas en panne, parce qu’en l’allumant il m’a affiché un inexplicable message d’erreur et j’ai pas très confiance en l’AST Notebook... ) et entre autre je parlerais de ces séries agréables à regarder que sont Américan Dreams (Mes plus belles années) et Everwood (Aventure dans Le Bois Eternel) et m’énerverais sur une série de bouquin à la mode. Bon, d’ici là, ça peut aller, tout est en régle, vous pouvez circuler. Si vous pouviez passer en priorité sur le site d’Edusa, histoire de voir si ils ont enfin publié leur "Chronique d’Hiver" 2004 (j’attend les commentaires d’Estelle avec impatience...) ça serait utile. Et profitez-en pour passer chez "Conundrum-les-bons-tuyaux" qui publie la liste des différents projets des chaînes de télévision. Réjouissez vous, car sur 100 projets de séries , entre celles : qui ne dépasseront pas le stade du script, dont le pilote ne sera jamais tourné, qui ne dépasseront pas le stade du pilote, qui seront déprogrammées dès le pilote, qui s’achèveront après les 2 premiers épisodes, qui seront déprogrammées après les premiers sweeps ou les deuxièmes sweeps, qui ne seront pas rachetées par les chaines françaises, qui passeront sur le cable exclusivement à des horaires impossibles, qui pourriront 3 ans dans un placard, qui seront déprogrammées dès les premiers épisodes, il y en a peut-être une qui sera une future série culte !
En attendant profitez en pour rester tard devant la télé... Samedi, il y a le "4 hour final" de Buffy, le vendredi soir une adaptation de Dune pour Sci-fi channel, qui a ses qualités et ses défauts ( et dont je parlerais dans ma 9eme chronique...) et le jeudi soir, il y a... heu non... il y a plus rien le jeudi soir.
Sur la LTE, c’est promis, on changera peut-être le sondage, (et puis le dezign, mais chttt, c’est un secret.) Entretemps régalez vous avec les dernieres reviews d’Everwood et de Buffy, celles d’X-files en pagailles (avec un nouveau reviewer : Sygbab, on lui souhaite bonne chance.) Avec prochainement : les reviews d’Haunted, et de...... la saison 2 de 24 ! J’en frémis d’avance.

D’ici là, laissez la LTE faire son travail, dès que nous aurons de plus amples informations, soyez sûr que vous serez les premiers informés.

Le Berger_Allemand_Pisteur_Cinglé.