Le docteur Abott est le roi d’Everwood

Voilà le 10e épisode d’Everwood est passé et de semaine en semaine, j’ai l’impression que la série s’améliore. L’épisode de la semaine dernière m’avait un peu irrité avec l’intrigue médicale et comme si les scénaristes m’avait écouté, cet aspect est bien gommé dans cet épisode ci en l’abordant d’une toute autre manière qui colle beaucoup mieux avec la trame générale et du coup il n’y a pas ce décalage entre d’un côté les intrigues habituelles et de l’autre l’intrigue du jour.

Bref, j’avais dit que l’épisode de la semaine dernière aurait été excellent sans l’intrigue médicale et donc du coup cet épisode ci est excellent tout simplement. J’irai même jusqu’à dire que c’est le plus bel épisode de la série jusqu’à présent car il referme bien tout ce qui fait la série : intrigue médical, humour, drame, dispute, amitié.

Si souvent je souligne que notre cher Harrold Abott est diplômé en rire et farce en tout genre, là il s’est carrément surpassé cette semaine. C’était vraiment irrésistible de le voir jubiler à l’idée de voir la tête de sa mère à la fête d’anniversaire "Nous ne devons pas perdre une miette de son abominable souffrance... C’est à ça que ça sert une famille" ou de parler d’Ephram en tant que "le petit tuberculeux". Du Harrold Abott de qualité supérieure !

Dans un autre style plus "militaire" Edna est aussi très drôle surtout que l’on devine sous cette carapace une femme douce et aimante qui cache ses sentiments. Sa scène à l’hôpital avec Bright est donc particulièrement touchante surtout que le duo Edna / Bright fonctionne plutôt bien vu qu’ils sont un peu deux opposés, un côté une militaire, de l’autre un flémard de première. L’épisode offre aussi les premières scènes entre Delia et Bright qui sont elles aussi très belles et réaliste "qu’est ce que tu es grand" s’exclame Delia en le voyant... Delia aurait t’elle son premier "coup de foudre" ? Comme quoi finalement quand il est bien utilisé, Bright est un très bon personnage loin de monsieur un neurone du début de la série, injecter de la profondeur aux personnages n’est donc pas un mal.

Toute la question de l’épisode réside bien sur dans le faux suspens du départ d’Ephram. Je dis faux suspens car il était assez évident qu’Ephram ne partirait pas d’Everwood, même si le contraire aurait pu être surprenant et assez innovant et aurait pu apporter de très bonnes scènes et une nouvelle donne. Mais Ephram reste même s’il y a peut être tout à New York... du moins presque tout. Ce faux suspens nous offre malgré tout les plus belles scènes de l’épisode. Il y a la désormais traditionnelle engueulade père / fils mais ce n’est pas pour moi à classer dans les meilleures scènes. Pour cela je parlerai plutôt de la discussion au matin où Andy, écoutant les conseils de Nina, s’ouvre à Ephram pour lui demander de rester car il a besoin de lui. C’était très beau et on a rarement vu Ephram et son père si proche l’un de l’autre. Ils ont beau se disputer tout le temps, ils s’aiment malgré tout. Soit, une relation père / fils classique à l’âge de l’adolescence. Je suis pourtant persuadé que rien n’est pour autant réglé entre Andy et Ephram et que même si une étape importante est franchie, il reste encore beaucoup de chemin semé d’embûches à parcourir.

Amy semble aussi ravie d’Ephram reste et l’on sent aussi que touit comme avec Andy même si elle et Ephram sont toujours entre deux prises de bec ilss’appréccient énormement et sont amis même si celle ci reste également fragile.

J’ai aussi particulièrement aimé allusion à Linda (que l’on retrouvera dans la saison 2), la s ?ur du docteur Abott. Au moins si celle ci apparaît un jour dans la série elle ne tombera pas du ciel comme par enchantement.