Une preuve, ça a des pattes !

Un tit début comme on pouvait s’y attendre, Eric Crawford qui fait chanter quelques hauts responsables pour être nommé à la tête du projet que tenait autrefois son père, détrônant au passage l’ancien subordonné mis en place après la mort de Crawford senior.


Dix ans plus tard, Crawford toujours à la tête du projet, équipé à la pointe de la technologie (téléphone dans la voiture etc.) se dirige tranquille vers un labo où il doit retrouver un "ami" scientifique pour une petite démonstration.


Dr Foldingue&Comp.


M. Le Dr Foldingue est un digne sosie du Professeur Allemand d’Owen. Pas physiquement s’entend, mais dans la "folie" ou si on veut inventer un mot : dans la taritude.
Parce que si vous trouvez pas éclatant de voir un gars s’exploser le crâne contre une vitre en se marrant comme un malade sous les effets d’un implant extraterrestre, bah lui oui !


Taré, taré...certes, mais quand même bon observateur. Il fait vite remarquer à Eric que celui-ci fait sans cesse tout revenir à son père, surtout les échecs dans le projet (même quand ça n’était pas sa faute). Cela ne peut bien entendu que nuire à son travail, même si pour une fois il a grâce à ça la bonne idée de rechercher à nouveau Jessie Keys.


Un implant, ça fait mal !


Ce cher Jessie est, lui, devenu ambulancier, est marié, a un fils... tout ce qu’il faut pour être heureux donc. Sauf que bien sûr, il a toujours dans la tête ce que les médecins avaient pris pour une tumeur, et qu’il a toujours de drôles de relations interplanétaires.
Alors que Jessie est sur le lieu d’un accident et qu’il fait tout pour aider les victimes et les novices dans le métier, il revoit la camionnette au moustachu. Il y a une grande lumière blanche, et quand elle disparaît, Jessie est seul. Il est toujours sur les lieux de l’accident mais il n’y a plus personne. Il reste choqué, et quand son "apprenti" revient le cherché, il lui apprend que ça fait deux heures que tout le monde à plié bagage.
Jessie rentre alors chez lui, l’esprit toujours embrumé par ça, ce qui n’échappe pas à son fils inquiet.
Et il a pas tort de s’inquiéter pour son père. Celui-ci remarque sur son torse, une grande trace rouge, de la forme d’une main. Et pas une main humaine. Il va sans dire que c’est pas sa femme qui, une nuit, lui aurait fait ça sans qu’il s’en souvienne hein.
Cela le perturbe bien sûr, il décide donc de retourner sur les lieux de l’accident, la nuit. Un fermier l’accoste avec une arme mais le reconnaissant comme étant celui qui a sauvé la vie de son fils, va jusqu’à lui montrer un grand cercle dans son champ de blé...fluorescent.


Quand la paranoïa prend le dessus...


La scène qui fait basculer la vie de Jessie sous un nouveau jour, est particulièrement bien illustrée par la narratrice, qui par ses propos toujours plus éloquents, montre à quel point un homme perdu et rempli de doute, peut si facilement sombré dans la plus totale paranoïa.
Jessie installé dans son salon, voit une aveuglante lumière blanche venant de dehors. Fou de rage et n’en pouvant plus d’être à ce point persécuté, il sort en hurlant et pousse violemment le premier petit être qui s’approche de lui. Manque de bol, les phares de la voiture de sa femme s’éteignent, et il voit qu’il s’en est prit à son propre fils. Là, rien ne va plus. Il raconte donc toute son histoire à sa femme, qui ne peut le croire et qui lui conseille d’aller voir un docteur.
Pour le bien de sa famille qu’il adore, il accepte donc, mais ce que lui dit le médecin n’est pas nouveau : Tumeur au cerveau, donc rendez-vous chez un autre spécialiste. Celui-ci, un peu plus doué, voit qu’il s’agit d’un bout de ferraille dans la tête et affirme pouvoir le dissoudre.
Ce qui en réalité est un piège. M. Ledocteurmalin est en fait en relation avec le Dr Foldingue, qui a établi un portrait robot de Jessie grâce à un logiciel de vieillissement.
Jessie est mis en confiance et tout ce qu’il faut, anesthésié et... ah bah non ! Il n’est pas opéré. Le docteur avait comme projet de faire croire à l’opération, sans qu’elle ait lieu. Malin, malin !


En réalité, le Dr Foldingue n’est pas si bête que ça. Il comprend (enfin ça c’est comprit depuis longtemps) que Jessie est très très important pour les ET, et que la raison pourrait être qu’il sert d’émetteur vivant. Faut dire que la technologie progressant, ils ont pu identifier le signal émit, menant à cette conclusion. Donc d’après lui, ça pourrait être sympa d’éteindre l’émetteur, histoire de voir s’ils vont le rallumer.


Au réveille de Jessie, le Docteur lui annonce que l’opération n’a pas fonctionné (non sans rire ?!) et il accepte donc d’être transféré. Mais dans la voiture, il sent très nettement le piège et assomme le conducteur.


Charlie : next generation


Jessie passe prendre Charlie dans son école, mais sur le trajet du retour, il s’arrête pour regarder les lumières dans le ciel. Alors arrive une autre voiture, et en sort...Jessie armé !
Alors là, on se dit "oula". Celui-ci essaye de convaincre Charlie qu’il est le vrai Jessie, et que celui qui l’a cherché à l’école n’est qu’une représentation mentale. Pour prouver ses dires, il fait se rappeler à son fils un jour où il s’était coupé au menton, et aussitôt apparaît sur le menton du 1er Jessie, une coupure.
Après ça tout s’affole. Une lumière blanche, d’autres extraterrestres, un coup de feu et bam ! Retour de Jessie et Charlie dans la voiture, mais Jessie endormi au volant.
Tout ce petit monde se retrouve donc à l’hôpital, où Jessie en saignant du nez, perd son implant. Tout est donc maintenant concentré sur Charlie.
Pour leur protection, Jessie fait fuir sa femme et son fils juste avant que les hommes du gouvernement se ramènent. Une chance !



Jacob is Back


Jacob revient enfin dans sa maison familiale, pour présenter sa fille Lisa et sa femme à sa mère mourante (ça faisait longtemps qu’on en avait pas entendu parler tiens).
Au passage, il prend des nouvelles du reste de sa famille : son frère et sa sœur.
Tom est d’ailleurs devenu le plus grand détracteur du pays, (reconnu publiquement et tout depuis l’affaire Owen Crawford) jusqu’à ce qu’il voie son petit frère utiliser ses dons sur leur mère, afin de lui faire voir John et ainsi la soulager de sa douleur.
"Le principal démystificateur des Etats-Unis découvre que son frère est un extraterrestre." (Dixit Tom Clarke) effectivement, la situation promet d’être intéressante.


Dès l’arrivé de Lisa, qui est une petite fille très intuitive, comme son père, on peut remarquer ses capacités lorsqu’elle fait comprendre à son oncle, le mari de Becky Clarke, qu’être jaloux de la présence de son père était inutile et que s’en prendre à ses gosses n’aiderait en rien.
Au même moment, Becky et Jacob regardent une interview de Tom à la télé, qui est interrogé sur son soudain revirement. Pourquoi change t’il d’avis à propos de l’existence des extraterrestres alors que ses bouquins démontraient tous qu’ils n’existent pas et que cette histoire n’est qu’un complot gouvernementale ? Serait-ce une expérience personnelle qui l’aurait aidé ? Et boum ! Dans le piège. Il ne peut répondre, donc il cache quelque chose.


L’émission de tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Eric Crawford qui regarde sa télé au bon moment, comprend alors que la mort de Jacob était en fait une simulation et que son père avait une fois de plus eu tort d’abandonner les recherches.


Eric et Becky : amour ou manipulation ?


Alors là ! Grande question. Disons que sans avoir vu les épisodes suivant et en se fiant à la narratrice, il est possible que la manipulation se soit réellement transformée en amour pour Eric. Mais bon, commençons par le début de leur histoire, pour voir s’il y a moyen de répondre à cette question.


Tout commence par une gentillette petite visite d’Eric à Becky, après l’émission de Tom. Jusque là, on se pose pas la question. Eric explique alors à Becky la nature exacte du projet : Pourquoi sont-ils là ? Que veulent-ils ? Ont-ils l’intention de détruire le monde ? Etc.
Il essaie alors de la convaincre de l’aider, prétextant ne pas être comme son père. Alors un soir, trouvant une excuse foireuse pour son mari, Becky le retrouve dans sa limousine, direction le jet privé pour un somptueux dîner. Et là surprise ! Il se trouve qu’ils ont beaucoup plus d’affinités qu’ils ne l’auraient cru, surtout concernant leurs rapports avec leurs frères (NDLR : Eric a froidement laisser mourir son frère Sam dans un incendie mais il omet de le préciser à Becky hein).
Une fois arrivés, il lui dévoile tout le complexe ainsi que le cadavre d’un des extraterrestres, conservé dans le formol. Et là, tadam ! Ils couchent ensemble.
Un peu plus tard, juste avant le déménagement que Crawford avait prévus avec sa femme et sa fille Mary, il demande à Becky de partir avec lui, de laisser tomber son mari et qu’il fasse pareil, pour qu’ils vivent ensemble. Becky hésite. Elle ne lui fait pas confiance à 100% et jusque là, on peut penser qu’elle a raison, que de toute façon il serait bien capable de la manipuler aussi loin. Mais en fait, aux vues de la suite...
Enfin bref, en sortant de l’hôtel, Becky se retrouve face à face avec son frère Tom qui lui hurle dessus, comparant Eric à Owen, l’homme qui a brisé le cœur de leur mère. Il la fait donc douter, et elle change finalement d’avis au dernier moment. Elle ne part pas avec Eric.


Il retourne donc seul à la base, où le Dr Foldingue comprend tout de suite à voir la tête d’Eric, qu’une femme a "brisé son petit cœur". Là on peut commencer à se dire que finalement il a bien faillis changer, surtout quand la narratrice confirme.


Enfin, l’épisode se fini de façon plutôt intéressante. Alors que Crawford voyage à bord d’un des camions de l’armée pour rejoindre la nouvelle base, ils sont bloqués par les partisans de Tom Clarke. Celui-ci demande à voir le contenue du camion, ce qui est autorisé par Eric...enfin, faut pas trop pousser hein, un rapide coup d’œil ou c’est la cabane pendant deux jours.
Mais alors qu’Eric allait faire arrêter Tom (et Becky qui soutient son frère), le vaisseau écrasé en 1947 apparaît au dessus de leurs têtes, transporté par plusieurs hélico. Et juste derrière, un énorme vaisseau apparaît, accompagné de deux ou trois autres vaisseaux de la taille de celui de 47, qui s’allume et les rejoint. Grande lumière blanche. Pouf. Plus de preuve. En effet, que ce soit le corps de l’ET, le vaisseau ou quoi que ce soit concernant les extraterrestres, tout à disparu. Excepté l’artefact...qu’Eric garde secret...