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Arrested Development
2.02 - The One Where They Build a House
Solid as a rock ?
mercredi 23 février 2005, par
Fidèle à moi même, c’est donc avec une guerre de retard que je poste ma review de ce 2eme épisode de la saison. Un épisode rempli de points bleus, de bides musicaux, et de poussières de diamants.
Parce que oui, il existe des crèmes à base de diamants, pour la modique somme de 400$. Ce qui ferai un très beau cadeau pour Egg… heu Ann, la copine de George Michael. Mais oui, Ann, vous savez, celle qui mélange un œuf avec de la mayonnaise dans sa bouche. D’où son surnom, Mayonegg. Vous ne voyez toujours pas ? C’est pas grave, le reste de la famille Bluth non plus.
Et puis d’ailleurs, il y a plus important qu’Ann. Il y’a la phase deux. Rien à voir avec la phase un d’Alias, ici c’est du solide. L’idée ? Impressionner les médias et donner une image favorable de l’entreprise en inaugurant une maison témoin comme George Senior savait si bien le faire. Le tout sera mis sur pied en 2 mois… Sauf que le "(P)résident", c’est GOB, a.k.a le magicien, et il décide de le faire en 2 semaines. Avec modèle, pièces et musiques à l’appui. Du coup, bien évidemment, son idée de ne faire qu’une façade rate complètement et l’image de la famille Bluth auprès des médias est plus que mal en point.
Mais uniquement auprès des médias. Car pour nous, l’épisode est un vrai régal. A coté de cette storyline principale viennent se greffer diverses petites storylines toutes plus hilarantes les une que les autres pour au final s’entremêler avec brio. Buster qui se « prépare » pour l’armée, Lindsay qui tente désespérément de draguer, et Tobias, qui se camoufle afin de la surveiller de plus près.
Un Tobias toujours en attente d’une réponse des Blue Man Group malgré ses quelques Blue-pies. Et une cuisine en attente d’être débarrassée de toutes les traces bleues qu’il laisse sur son passage. Alors, en attendant, il surveille sa future ex-femme qui tente de se rapprocher d’un clochard-star, le célèbre Tom Jane. Mais sans succès une fois de plus. Vont-ils en faire une lesbienne pour faire venir Ellen DeGeneres en guest ? Après tout, on est dans Ad Dev, alors pourquoi pas. En attendant, David Cross est une fois de plus énorme quand il se plaque contre des camions ou des colonnes bleues, si bien qu’on ne le remarque pas immédiatement ce qui rend les scènes encore plus drôles.
Le bleu est également présent à un autre moment puisqu’il sert à cacher les nombreuses érections d’Oscar, qui, malgré son age, continue de faire ça n’importe où avec la femme de son frère qui est quant à lui au Mexique avec sa fidèle secrétaire aux seins siliconés, Kitty (C’est bon, vous suivez ?) Mais le génial inventeur du Cornballer ne la supportant plus, il décide de se barrer. Mais en se faisant 2 fois raccrocher au nez par GOB et Michael, il fini aux mains de la police locale, qui le déclare… Muerto !
George Senior se fait d’ailleurs tabasser de la même façon que son brothero dans l’épisode précédent. Et ce n’est pas la seule allusion à d’anciens épisodes vu qu’il y en a une tonne. Le cornballer (avec la fameuse démonstration foireuse), le tout aussi fameux refrain du tube d’Europe, la photo du service de Lindsay "Mommy What Will I Look Like ?", les réalisateurs des "Cousins Dangereux", …
Et celle des Cousins dangereux est sans aucun doute la plus hilarante de toute. Le duo François et George Sauterne, à qui l’on doit ce chef d’œuvre (suffit de demander au deux autres cousins dangereux) nous sortent cette fois "Junk", un futur classique qui se déroule dans le milieu de la drogue avec leur Tom Cruise à eux, j’ai (déjà) nommé Tom Jane. Et rien que l’accroche donne envie.
Pour le reste, une autre allusion géniale, mais cette fois-ci à Buster Keaton, le retour de la petite musique mélo avec un regard sur le sexe d’Oscar quand sa relation avec Buster est évoquée, GOB qui ne sait toujours pas utiliser le téléphone, le Portugal qui se trouve en Amérique du Sud, et une partie finale de pierre papier ciseau énorme entre Michael et GOB.
Bref, c’est Arrested Development. Un épisode excellent chaque semaine. Va falloir vous y faire, c’est difficile de critiquer cette série.
La prochaine review arrivera bientôt, si je ne joue pas encore au Muerto (je sais, c’est nul, mais ça rime)