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Arrested Development
2.01 - The One Where Michael Leaves
There’s got to be a better way to say that.
samedi 15 janvier 2005, par
... And now the story of a wealthy family, who lost everything, and the one man who had no choice but to review all the second season ... it’s ARRESTED DEVELOPMENT.
Si la review avait été postée peu de temps après la diffusion de l’épisode, j’aurais pu dire quelque chose du genre "ça y est, ils sont de retour, avec 5 emmy dans la poche" et bla bla bla. Mais comme ça fait déjà plus de 2 mois que la deuxième saison à débuté, ça ne le fait pas. Du coup, commencer cette review est un peu plus complexe. Surtout que c’est ma première pour Edusa. On va donc faire comme si de rien n’était. On est en Novembre, la série vient d’entamer sa seconde saison, et vous me lisez quelques jours après la diffusion.
Arrested Development est donc de retour et visiblement en très grande forme (je sais, je fais super bien le mec qui fait semblant de rien, mais poursuivons). L’épisode reprend la où le final de la première saison s’était terminé, c’est-à-dire à l’annonce du départ de Michael et de son fils suite à l’évasion, une fois de plus, de Georges Senior alors qu’il était hospitalisé après avoir fait une crise cardiaque (Wow, la phrase sans fin). Avant la crise, GM (George Michael, pas General Motors) avait fait la rencontre d’Ann, une fille très… gentille ; GOB avait décidé de prendre l’entreprise en main et Michael découvrait que son père avait construit les palais de Saddam Hussein.
On retrouve donc Michael et GM en route vers Phœnix, en Arizona. Seul problème, personne n’est au courant de leur départ. Pas même GM. Retour donc à la maison pour, cette fois-ci, l’annoncer haut et fort. Sauf que personne n’y croit. C’est vrai, c’est pas comme si c’était la première fois qu’il voulait s’éloigner de sa famille :
Il a voulu partir dans le pilote ;
Il a voulu partir lors d’un dîner en famille où Tobias s’était coupé la main avec un verre ;
Il a voulu partir lors d’un show de GOB après avoir été enfermé dans un coffre (ça ne dure que quelques secondes, mais c’est hilarant. Lucille boit tranquillement un verre, Lindsay et Tobias lisent un magazine, et GOB drague tranquillement tandis qu’un type fait sauter le cadenas du coffre) ;
Il a voulu partir après la mort de l’orang-outan que Lindsay était censée défendre ;
Il a voulu partir dans le final de la saison 1, pour finalement rester après l’annonce du "départ" de son père et décider de repartir à nouveau.
Et cet épisode n’échappe évidemment pas à la règle puisque Michael ne peut quitter l’état sans payer de caution au risque de finir en prison. Il part donc à la recherche du chéquier de la société et se rend compte que personne n’a besoin de lui. Puisque malgré les dégâts qu’il a causé en un jour, GOB s’en sort plutôt bien en tant que directeur, la relation de Lindsay et Tobias fonctionne elle aussi plutôt bien, et Oscar, qui vit désormais avec Lucille, sert de "figure paternelle" à Buster, ce qui lui évite de tuer sa mère.
Mais en réalité, rien ne va comme il le faut. A commencer par GOB qui découvre dans un mur une valisette contenant les contrats signés par Georges Sr et Saddam. Contrats qui sont la preuve que Michael n’est pas impliqué dans cette affaire. Puis Lindsay, qui croyait avoir un rendez-vous avec Ed Helms du Daily Show, alors qu’il n’est là que pour tenter de lui vendre une maison. Rien ne va aussi pour Oscar, qui se fait tabasser toutes les 5 minutes à cause de sa ressemblance avec son frère toujours en cavale. Et pour Buster, direction l’armée après avoir été interrogé par "the fat man", alias Michael Moore himself, qui nous refait Farenheit 9/11 à la sauce Ad Dev. Puisqu’ici, à la question "engageriez-vous votre fils dans l’armée", Lucille répond tout naturellement oui, là où tous les autres disaient non dans le film.
Quant à Tobias, après avoir appris que Lindsay avait un rendez-vous, il décide de rejoindre les Blue Man Group, ce qu’il croit être un groupe de soutien. Mais les BMG (qui existent d’ailleurs vraiment, je ne le savais pas) sont simplement "un groupe de chauves peints en bleu" qui font de la musique. Il décide alors de se peindre entièrement en bleu lui aussi afin d’être remarqué et engagé par le groupe.
C’est Michael qui le découvre dans la maison témoin, couvert de peinture bleu mais toujours en short ("Are you Blue ?"). Et c’est aussi la scène la plus hilarante de cet épisode. Le désormais célèbre (bon, du coup, on revient deux secondes en Janvier ^^) "I’ve just blue myself", les traces bleues partout dans la maison, la discussion avec Michael et de nouveau des traces sur sa chemise, bref, un moment culte à hurler de rire. Et c’est aussi Tobias qui nous amène de nouveau à l’hôpital où toute la famille Bluth s’était retrouvée un jour plus tôt après la crise cardiaque de George Sr. Tout le monde est présent. GOB, Barry (The Fonz, plus drôle et bizarre que jamais), Lindsay, Lucille, Maeby (peu présent dans l’épisode mais qui apparemment n’a toujours rien trouvé de mieux que d’embrasser le premier qui passe pour se faire remarquer), Annyong (alias Uncle Sam) et même Oscar.
Tout le monde réclame Michael qui décide définitivement de rester, et pendant ce temps, le vrai-faux Oscar, qui était en fait George Sr avec la perruque d’Annyong, récupère la valisette contenant les contrats et se barre à nouveau grâce à l’escalier mobile de la société… Fin de l’épisode. Et pour ceux qui n’ont pas vu le "next on", le seul truc dont je me rappelle est que le docteur dit à Lindsay qu’elle est "hot"... puisqu’elle a de la fièvre !
A coté de ça, tout au long de l’épisode, on a eu droit :
A une petite musique soapesque pour faire allusion au fait qu’Oscar serait le père de Buster
A une autre allusion à l’homosexualité de Tobias
Aux chemises et ceintures ridicules de GM (je sais, c’est con, mais moi elles me font marrer ses chemises)
A une chute de Tobias
A "The Final Countdoooooown"
A GOB qui ne sait pas utiliser le téléphone et n’arrive pas à pleurer ("Oh little guy. The tears aren’t coming. The tears just aren’t coming." )
Les bluth sont de retour plus en forme que jamais. Avec une vannes toute les minutes, des allusions à la saison précédante et des situations rocambolesque, y’a rien à dire, ça fait vraiment du bien de les revoir.