2x18 - Last Look

Une petite pensée avant de commencer : C’est cool d’être une voix off, parce que même si son personnage n’apparaît pas à l’écran, John Beasley justifie toujours son nom au générique !

Bon, voilà, après cette minute inutile, commençons.

Les Browns ont une nouvelle nounou pour Delia, et autant le dire, il y a une grosse différence d’avec Madison… Et pas seulement sur le physique. Faut dire que Kathryn Joosten (la pimpante Mrs Landinghan dans the west wing) n’est pas de la première jeunesse, enfin bref Mrs Hammerhill, à surtout une conception de la nounou qui fait presque peur à Delia. En clair Madison lui manque, et pas qu’à elle.
Ephram va donc se sacrifier pour sa petite sœur et demander à son ancienne petite amie de revenir. Bien sur, en tout bien tout honneur, pas question de se remettre ensemble, tout ça, ce n’est que pour le bien de Delia.
Sauf que rien n’est facile ! Ephram ne l’a pas oublié et les deux ensemble ont du mal à coexister, entre tristesse et engueulade ce n’est pas la joie chez les Browns. C’est donc Delia qui va choisir, elle qui voulait le retour de Madison va alors lui demander de partir dans une scène touchante qui ferait pleurer même un ogre des Carpates.
Imaginer donc la surprise d’Ephram lorsqu’en rentrant, il se retrouve face au clone de Mrs Doubtfire plutôt qu’à une séduisante blonde, ça fait un choc.
Vont suivre deux très belles scènes, la première une des nombreuses engueulades entre Andy et Ephram qui va très vite devenir une véritable conversation entre les deux au moment où Ephram comprend que de toute façon cela n’aurait pût marcher.
L’autre c’est la visite d’Ephram à Madison, encore une fois le ton est juste, et après un dernier baiser, Ephram laisse derrière lui une partie de sa vie et va vers l’avant.

Amy va mieux. Certes, elle n’a pas évacuée tous ses démons, mais les efforts qu’elle fait commencent à payer.
Malgré ses premiers doutes, elle a continué les séances de relaxation avec Linda qui font quand même de l’effet sans la guérir totalement. Amy a encore du mal à laisser parler ses émotions, surtout face à ses parents.
On sent bien Amy en retrait dans la scène avec sa mère, alors que maman Abbot, enjouée de voir sa fille dans la cuisine avec elle, babille à tout va, Amy semble néanmoins ne pas vraiment être concernée, et même totalement surprise, voire mal à l’aise, lorsque sa mère la serre dans ses bras.
Elle continue surtout à prendre ses calmants, et ne ce sent pas encore prête à lâcher cette forme de béquille qui lui permet de tenir le coup, et ce, malgré les conseilles de Linda qui voudrait que désormais elle se débrouille sans le soutient des médicaments.
Pourtant une simple rencontre va lui faire changer d’avis. Alors qu’elle attend ses médicaments à la pharmacie elle croise la mère de Colin qui ne paraît pas en bonne forme, elle a des pertes de mémoire, (que je pense causer par un abus d’anxiolytique) et manifestement elle n’a toujours pas repris pied depuis la mort de Colin.
En sortant de la pharmacie, Amy hésite un peu et jette sa commande dans la poubelle, j’ai vraiment l’impression qu’Amy n’a pas voulu devenir une nouvelle Madame Hart et qu’elle a compris que contrairement à la mère de Colin, elle avait fait son deuil et pouvait passer à autre chose.
Amy va mieux et c’est tant mieux (Oh ! ça rime).

Bright est cool.
Il a beau être refusé par toutes les facs où il a fait sa demande, il ne perd pas espoir. Avec l’aide d’Ephram, qui le convainc de ne pas baisser les bras, il décide d’aller voir en personne le responsable des admissions d’une des facs qui l’a refusé.
Evidement Harold n’est pas d’accord. C’est une idée qui sort de l’ordinaire donc c’est clair que ça peut pas lui plaire, mais pour une fois Bright à la volonté pour aller au bout, même si c’est pour encore une fois essuyer un refus.
Et c’est bien ce qui va se passer, cette entrevue n’apportera rien. Mais au moins la volonté de Bright aura payer, en sortant de son entrevue, il aura la surprise de voir son père qui l’attend, et plutôt fier de son fiston le Harold.
C’était bien de voir Bright un peu plus que d’habitude et surtout de le voir autrement que comme le comique de la série.

Et tient, en parlant d’Harold, il fait toujours la tête à Andy. Les deux se sont retrouvés comme d’hab un soir dans leur bar après une dispute avec leur fils respectifs, mais là, pas de discussions à bâton rompu, juste la colère toujours présente d’Harold.
J’aime bien que ce différent ne se règle pas aussi facilement, si au moins ça pouvait changer les idées d’Andy ça serait cool.