Mon esprit dans ton esprit, ma main sur tes seins...

Buckaroo Parental Advisory : Explicit B&B Bullshit
Interdit aux plus de 11 ans
Ecrit par Mike Sussman & Phyllis Strong
Hist : B&B ( Ken & Barbie )

« Ils (Braga & Berman) n’aiment pas TOS, ils ne l’ont jamais aimé, ils prétendront le contraire en public, mais ils n’aiment pas TOS, ils ne veulent rien avoir à faire avec ça »

ces mots ne sont pas de moi, mais de Ronald D. Moore (TNG, DS9, Battlestar Galactica). Il faut vraiment être aveugle, sourd et muet (lobotomisé ?) pour ne pas se rendre compte de ça. B&B n’aiment pas TOS et tentent par le biais d’un préquel de nous faire partager ce ressentiment.

Encore une fois ce sont les Vulcains qui en pâtissent. La spiritualité, la sagesse, la noblesse chez ses gens là, B&B n’en ont cure tant ils s’amusent à les avilir à chacune de leur apparition démontrant au passage, les piètres qualités et le manque totale de réflexion de la part de ces scribouillards.

Fusion veut nous parler d’une branche de Vulcains qui bien qu’ayant embrassé la logique n’ont pas renoncé à leurs émotions. Ce qui aurait pu donner un magnifique sujet de réflexion sur l’antagonisme entre différente pratique d’une même philosophie, tourne tout de go aux obsessions primaires cher à B&B : la bouffe et le cul !

Du chef Vulcain qui veut goûter au poulet-frites du capitaine, prouvant qu’il est ainsi curieux et ouvert (en mangeant un animal mort ?!!) jusqu’au parfum de thé que boit T’pol (métaphoriquement qu’elle est influencée par les humains à l’insu de son plein gré ?!!), tout angles allégoriques passent par la case bouffe,bouffe, bouffe !
Chez B&B, le cerveau parle au niveau de l’estomac ça vire tout simplement au gimmick insistant. Il n’y a pas un seul épisode d’Enterprise ou la (mal)bouffe n’entre pas en ligne de compte. On se demande s’ils ont quelque chose à manger chez eux ces scribouillards !

Donc un Vulcain avec émotions perd immédiatement son cerveau, oublie son hygiène alimentaire (voir le gros Vulcain) et devient insidieusement aussi libidineux qu’un Julio Iglesias un soir de gala à Ploucville !

La libido : autre sujet de réflexion Bermanienne,et c’est ce beauf texan de Tucker qui ouvre les hostilités en interrogeant le petit gros Vulcain (?!!) sur les rituels sexuels de son peuple. Complètement déplacé mais pathétiquement drôle !

Et le plantage est encore plus flagrant avec LA trame de T’pol qui est bêtement parasiter encore une fois par une histoire de libido débile.
T’pol est troublée après avoir fait un « rêve humide » et l’autre Tovalis ne pense qu’à se faire tirelipoter le chihuahua par la vulcaine siliconée... euh mentalement s’entend (faut dire que ça fait 7 ans qu’il se retient le bougre et qu’il n’a peut-être plus toute sa raison !).
La scène de la fusion mentale est d’ailleurs hilarante. L’acteur qui cabotine à outrance depuis le début avec ses regards d’Hidalgo retors, atteint les sommets du grotesque avec la Jolene.

Comme il y a un peu de rab au niveau de la casse, les B&B dans leur grande mansuétude, s’attaquent à Starfleet, qui pour les besoin de ce script idiot se transforme en une annexe de SOS détresse amitié, le Trekker reste pantois quand il entend l’amiral Forrest demandait à Archer/Pierre Mortez de réconcilier le p’tit gros avec son papa fâché. Evidemment à la fin, ils se réconcilient. Mais est-ce qu’on a vu le gros parler à son père ? Non ! Est-ce qu’on sait pourquoi il a suivit cette voie ? Non ! On ne cherche pas à nous impliquer émotionnellement. Il faut dire qu’on a perdu tellement de temps à parler de la copulation Vulcaine et du poulet-frites top secret du cuistot de bord

Ah il est beau le Star Trek du nouveau millénaire !


L’anomalie Spatio-temporelle :

Attention, je n’ai rien contre l’obésité. Je parle ici en termes de mythologie et de symbole, pour moi Star Trek c’est un mythe. Tout mythe est une affaire de symbolismes. Les Vulcains sont des sortes de demi-dieu, plus sages, plus forts physiquement que les hommes. Ils ont valeurs d’exemple pour eux, ils ont le même attribut métaphorique que les Elfes dans le Seigneur des Anneaux. Voir un Vulcain grassouillet me consterne. C’est comme si je voyais un gros Elfe blond au milieu de Rivendell, ça fait manque de respect, totalement à contre sens de leur essence mythologique. Il n’y a que les parodies pour s’abaisser à ce genre de digression.

Je ne reviendrais pas sur les 3/4 des conneries déblatérées à propos de la sexualité des Vulcains, mais on se demande encore pourquoi cet équipage qui se laisse aller à l’émotion ne se sont pas entretuer depuis tout ce temps ! Pour tout savoir sur la sexualité déchaînée des Vulcains, je ne serais trop vous conseiller de replonger dans le cultissime "Amok Time" de TOS.


L’anomalie Brago-Bermanienne :


 une nuit sans méditation et déjà T’pol fait un rêve humide (je ne savais pas que le jazz pouvait autant excité les silicones ?!). Ca la trouble tellement qu’elle trouve rien de mieux d’aller chez le doc et se faire un p’tit shoot d’inoprovaline, la morphine du futur ( ?!!) C’est fort ? Non complètement stupide !


 dans Amok Time, la sexualité des Vulcains était tellement tabou, secrète et mystérieuse que Kirk lui même ignorait tout à son sujet. Enterprise nous apprend que c’est en fait Tuck & Malcom qui ont découvert cette face cachée des Vulcains. Ce sont des explorateurs, des chercheurs ces gars là ! Alors pourquoi ne l’ont-ils pas noté quelque part ? Ils étaient tout simplement occupés à bouffer durant cette scène !


 le Ponn Farr est la phase où le male Vulcain entre en rut tout les 7 ans. C’est tellement fort et brutal qu’il peut en perdre la raison. On a vu Spock le subir dans Amok Time au point d’être à deux doigt de massacrer Kirk. Il est pourtant mi-Vulcain. Imaginez l’effet du Ponn farr sur ces Vulcains émotionnels enfermé dans leur vaisseau loin de leur monde, depuis si longtemps : on peut pas décemment croire que ces gars ont put se retenir à ce point là !


 d’ailleurs on connaît la force physique surhumaine des Vulcains et lorsque Kovalis entre en colère on s’attend à voir Archer reçevoir une dérouillée titanesque. Non le couillon le balance mollement par dessus son bureau, et comme les scénaristes font bien les choses, pile-poil à coté de son phaseur.


 j’aime assez l’épilogue, les dialogues sonnent juste...sauf un. Qu’a voulu dire Archer au juste par « moi aussi je fais parfois des rêves en couleurs » . Qu’est ce qu’un rêve en couleurs ? Voulait-il dire à T’pol que lui aussi faisait des rêves humides de temps en temps et qu’il lui arrivait de tacher parfois ses draps au petit matin ? Ce type est un malade pervers !