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3.11 - Barefoot at Capefest
I just don’t know what to do with myself
Les grandes illusions
vendredi 16 juillet 2004, par
Tandis que Dawson fait une crise d’identité après avoir discuté avec Nikki, Jack retrouve Ethan au cours d’un festival musical et Pacey et Andie se retrouvent ensemble sur une pièce de théâtre.
Avec Dawson, c’est toujours difficile de savoir s’il est vraiment en train de changer. En début de saison, avec Eve, on aurait pu penser qu’il allait se lâcher un peu plus, mais finalement, les choses sont vite rentrées dans l’ordre. Dawson est toujours sur un nuage, il vit dans un rêve, dans son monde à lui, il a ses propres principes qu’il recueille souvent dans les films. C’est aussi pour cette raison qu’il analyse toujours tout. Eve a essayé de le "dévergonder", résultat négatif car elle n’était pas très net et Dawson a finit par se désintéresser d’elle à raison. Nikki lui dit qu’il n’y a pas que la ciné dans la vie, et hop ! Il enlève tous ses posters ! Joey a raison quelque part. Sa naïveté, son inexpérience font qu’il est très influençable. Il s’énerve toujours quand on lui fait une remarque parce qu’il n’aime pas qu’on critique son monde, sa personne, mais il finit par céder ce qui montre qu’il n’a pas vraiment confiance en lui. Avec le recul, on peut affirmer que Dawson est un carrefour de sa jeune vie. Nikki lui a fait ouvrir les yeux et il est fort possible qu’il voit les choses d’un autre oeil désormais, ce qui risque probablement de décontenancer Joey qui le connaît pas coeur.
L’histoire de Jack est intéressante, elle met en valeur la communauté gay car tout est traité avec sobriété, justesse et est dépourvu de clichés. Jack semble avoir trouvé un garçon en qui il voit un possible petit ami mais Ethan a l’air de vouloir garder une certaine distance entre eux, comme s’il était juste de passage, comme une sorte de guide pour sa vie future. A suivre...
Pour ce qui est de Jen et Henry, c’est moins passionnant. C’est juste l’histoire classique du mec follement amoureux d’une fille, qui se fait jeter et qui voit la fille revenir vers elle et qui la repousse. On connait tous la suite... Enfin, peut-être... Cette intrigue fait quand même un peu "pitié" quelque part dans le sens où, non seulement, elle n’est pas très emballante en elle-même, mais elle est un peu "forcée". En effet, Henry a l’air d’être partout où Jen se pointe. Elle intègre les pom-pom girls, Henry joue au foot. Bon, ok, c’est comme ça qu’il tombe amoureux d’elle... Elle se rend chez Miss Freckling, il s’avère être son "valet". Elle accompagne Jack au festival de Capefest, le voilà en train de servir de la bouffe, de chanter et de jouer de la guitare... Tout ce qu’il faut retenir, c’est que le problème dans cette relation ne vient pas de Henry mais de Jen qui semble avoir un mal fou à partager son coeur avec quelqu’un, ceci ne datant pas d’hier (cf. sa rupture avec Dawson dans la saison 1), et résultant évidemment de son passé trouble.
Pacey et Andie. Si au départ, Andie est dégoûtée de tomber sur le garçon qu’elle veut oublier avec cette nouvelle activité, les choses rentrent finalement très vite dans l’ordre, grâce (ou à cause) de la relative médiocrité du prof de théâtre, véritable tête à claques, qui les fait rend solidaire dans le soucis de faire de la pièce une réussite. Doucement mais sûrement, Pacey et Andie sont sur la voie de la réconciliation.
Pas grand chose d’exceptionnel dans cet épisode. c’est parfois assez ennuyeux. Les scènes les plus intéressantes sont probablement celles qui rassemblent Dawson et Joey : au début lorsque Dawson ne veut pas se confier à elle sur le divorce de ses parents ; la dispute où Joey reproche à Dawson d’être trop influençable et surtout d’être allé se confier à une autre et enfin la dernière scène lorsque Joey lui offre un poster d’Imagine. Les scènes entre Dawson et Nikki n’étaient pas mal non plus. Il est toujours intéressant de voir Dawson se confier à d’autres personnes que ses amis, surtout avec des personnages aussi sympathiques que Nikki et son père. Les autres intrigues se laissent regarder mais ne regorgent pas de scènes très intenses.
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