LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires

Accueil > Critiques > Archives > Boomtown > Saison 1 > Bing, Bam, Boom... Town

1.01 - Pilot

Bing, Bam, Boom... Town

Au quotidien

vendredi 27 août 2004, par tao of myself

Le tout premier épisode de Boomtown, la première critique sur la série. Ne boudons pas cette exclusivité sur une grande chaîne belge.

Tout commence avec la dernière scène de l’épisode, un viel homme qui parle avec amertume de la pollution des eaux de Los Angeles.


Flash back, lors d’une fusillade prise pour une guerre des gangs, 2 filles se font tirer dessus. La première, 16 ans meurt sur le coup, la deuxième 6 ans est amenée à l’hôpital dans un état grave.


Chaque scène commence un nom, celui du personnage que nous allons suivre et qui part son parcours va nous donner quelques éléments sur l’affaire que nous suivons. On suit ainsi des flics, une journaliste, une ambulancière, l’assistant du procureur,... le tout dans une succession de scènes qui se croisent, s’enchevêtrent et apportent de nouveaux éclairages sur telle ou telle scène. Ainsi quand la voiture du suspect, une Mercedes noire, est repérée, une voiture de police la prend en chasse. Mais après avoir frôlé l’accident avec un camion, le suspect côté passager prend la fuite et est poursuivi par l’un des deux flics qui malheureusement ne l’attrapera pas. Dans la scène suivante, on revoit la même scène mais vue par le deuxième flic qui lui continue de suivre la voiture et qui pourchassera le deuxième suspect jusqu’à un centre commercial où il perdra sa trace.


On apprend ainsi au détour de scènes toute une série de détails comme par exemple que le très médiatique assistant du procureur David Mc Norris, a une liaison avec la belle journaliste que nous suivons dans une scène assez cocasse aux toilettes avec madame Mc Norris(interprétée par Kelly Rowan dans un rôle pré Newport Beach), elle même qui a été témoin du drame. Cela explique sûrement pourquoi tout les médias se sont rué sur cette affaire, l’assistant du procureur ne se déplaçant que rarement sans les médias pour l’accompagner.


L’enquête se poursuit au domicile du propriétaire de la voiture qui a servi pour la fusillade. La voiture avait elle été volée ? Pas sûr, le fils, Taylor, semble avoir des choses à se reprocher et essaye de quitter la maison en douce, mais un croche pied au timing parfait permet de l’arrêter. Si oui il était dans la voiture au moment du drame, il accuse son ami Cantrel Lafontaine ( Arlen Escarpeta, le gentil Sam d’American dreams) du meurtre. Mais une fois chez Cantrel, les flics se disputent avec le grand père de celui qui ne veut pas les laisser rentrer. Ce qui permet à Cantrell de s’échapper par la fenêtre du 2e ou 3e étage, peut être plus... pour s’éclater la tête quelques étages plus bas. Quelques secondes plus tard, on nous montre la même scène du point de vue du jeune black qui a été déstabilisé dans sa fuite par un coup de feu tiré en l’air par l’un des flics pour calmer l’agitation dans l’appartement.


Le flash backs centré sur Cantrell nous révèle finalement la vérité. Alors qu’il jouait au basket avec des potes, Taylor Sites l’interpelle pour une simple ballade en voiture, ballade qui va tristement se conclure par la fusillade du début. Cantrell voulant venger l’un de ses amis qui s’est fait plaquer une fille qu’il a l’intention de descendre.


A l’hôpital la fillette qui a survécu finit par identifier son agresseur et c’est un Mc Norris pimpant qui vient faire arrêter Taylor mais cette fois sans les caméras à ses côtés. La morale est alors sauf, ouf le méchant ne s’en sortira pas.


Arrive alors la scène qui a démarré l’épisode, le vieil homme du départ étant le grand père de Cantrell qui émut disperse les cendres de son petit fils sous le regard pas moins ému des deux flics Joel Stevens et Bobby "Fearless" Smith.


Une chose est sûre, c’est qu’il faut s’accrocher car tout va vite et il faut assimiler toutes une série d’éléments en très peu de temps. Et puis comme c’est le tout premier épisode il faut aussi s’habituer aux visages des personnages et à leur nom. A ce sujet, j’ai eu un peu de mal avec certains flics que j’ai confondu à certains moments. Pas facile mais ça valait le coup car le scénario est haletant et la photo est aussi très soignée n’hésitant pas à ne pas toujours être très lisse et très mouvante.


Avouons le, je ne suis pas un grand fan des séries policières mais si je ne pense pas toujours être pressant pour Boomtown, je ne manquerai pas d’en attraper des épisodes au vol.


Un très bon épisode pour démarrer la série sur des chapeaux de roue. Les personnages ne sont pas forcement attachants, ni identifiables au premier coup d’oeil mais ça devrait être le cas à l’avenir.