Liquidation totale avant femeture

Parlons donc des Sweep, il me fut proposé de faire de ce mot le sujet de cet pénultième chronique, bien sur l’idée est bonne, mais je ne voyais pas comment j’arriverais à remplir 3 feuillets avec ce mots qui désigne la période durant laquelle les sondages d’audience sont fait aux USA, et où les séries sortent des épisodes “formidables” censés captiver le public, un des “truc” utilisé est de faire appel à des guest star, des personnalités qui le temps d’un épisode vont faire un petit tour dans une série.

Il y a deux types de guest star : celle qui vient parce que la série est un hit et que ça fait bien de montrer sa tête dans un truc qui marche, et la guest qui vient pour relancer l’intérêt d’une série en perte de vitesse.
Parfois les séries qui perdent trop de vitesse finissent par s’arrêter et subissent une cancelation, une annulation, sort terrible (ou pas selon la qualité de ladite série) qui clôt l’aventure d’une série brutalement sans qu’elle ai pu avoir une fin digne de ce nom. Parfois une série qui a été annulée peut revivre par la grâce d’un épisode réunissant l’ensemble du casting, puisqu’il réunit les acteurs ont appelle ce genre d’épisode réunion. Homicide a eu droit au sien qui en plus permis de clore habilement la série. D’autres ne sont rien d’autre qu’une occasion de ressortir les acteurs de leur maison de retraite en espérant que la nostalgie jouera son rôle sur les téléspectateurs.

Les séries qui ont réussi à échapper au couperet de l’annulation et qui dépassent leur 100° épisode peuvent connaître une seconde vie grâce à la syndication, qui leur permet d’être diffusée sur les réseaux locaux. Il faut noter cependant que certaines séries sont conçus spécialement pour ce marché les meilleures ST:TNG comme les pires BayWatch.

Deux séries bien différentes s’il en est, mais qu’est ce qui fait la différence, parfois cela tient à presque rien juste une personne, le showrunner, l’homme ou la femme derrière la série, celui qui tient les rennes, orientes les scénarii, donne les ordres aux scénaristes, bref le gardien du temple dont la vision générale de l’oeuvre conditionne celle ci.

Certains showrunners mettent en place une mythologie pour leur série, une sorte de fil rouge courant sur plusieurs épisodes, voire sur l’ensemble de la série, la mythologie est ce qui fait avancé les personnages.

En dehors des épisodes mythologiques, parce que tout ne peut pas toujours tourner autour d’elle, des épisodes racontent une seule histoire bouclé, ce sont des stand alone, ou pour reprendre la terminologie mise en place par The X Files des looners.

Bon il ne faut pas non plus tout lui mettre sur le dos, il arrive que certaines séries soient également contrôlés par le network qui les diffuse. Il y avait historiquement trois network aux USA, CBS, ABC et NBC, puis d’autres vinrent s’ajouter à la liste pour prendre une part du gâteau FOX fut la première, puis WB et UPN s’invitèrent à leur tour.

Un dernier mot avant d’en finir avec ce grand déballage spoiler, une plaie ou un graal selon les téléspectateurs, que vous ne trouverez pas dans les pages de EDUSA dont le slogan est “pas de spoiler, mais des kiwis !” (ce qui ne veut rien dire vous en conviendrez), et qui consiste en des révélations sur le contenu des épisodes à venir de sa série préférée.

Pardon pour la longueur inhabituellement courte de cette chronique, mais je me réserve pour le final qui sera éblouissant, ou décevant.
A dans 15 jours pour l’ultime chapitre.