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1.05 - La Chambre Froide
Une pierre et deux coups
La Chambre Froide
vendredi 26 septembre 2003, par
On tabasse un escroc, on fait des infidélités, y a une fuite dans la chambre secrète.... Tout cela pourrait ressembler à un bon vieil épisode de "soap opera", s’il n’y avait également une grosse pierre moche et fluorescente. Bienvenue dans la suite et fin des critiques des "7 Elus".
Précédemment dans "Notre maison est hantée, sortez-nous de là !" : c’était le Tor Show. Tor dilapide 60000 couronnes prêtées par Bo en lui faisant miroiter des rentrées sur investissement astronomiques, Tor se perd en 1906 où il découvre un Carstens et Miriam en pleine préparation pour une mystérieuse expédition, et Tor a une fiancée toute ridée qui débarque alors que son "big love" Regitze va se cacher dans la chambre.
Tout ça advient alors que la rupture Bo-Rikke est consommée, mais le jeune couple essaie plus ou moins de se rabibocher dans cet épisode. Il est admirable de constater que c’est dans le teaser que se joue les notes positives de la série, alors que les personnages essaient de relever la tête et mettre leurs différends de côté.
Tor revient inexplicablement en 2001, alors que sa "fiancée" se réveille. Son retour au bercail se fera plus ou moins tranquillement puisque Bo vient lui réclamer les 60000 couronnes et lui mettre un pain dans la face. En étant soigné par Regitze, il laisse maladroitement filer une clé de son vieux blouson. Sa fiancée en profitera pour rompre avec lui et lui faire ses adieux. Avec le recul, j’ai jamais réellement su à quoi elle pouvait servir, à part provoquer la colère de Regitze.
Evidemment les choses vont un peu se compliquer lorsque Bo explique pourquoi il en veut à Tor, et les 60000 couronnes viennent bien de quelque part. C’est donc Rikke qui va lâcher le morceau. La scène qui s’ensuit est très pesante, puisque les colocs cherchent un moyen de faire payer Bo et Rikke, et pour l’instant, il s’en sortent avec 3 ans d’exonération de loyer pour chacun. Une scène qui se conclura par une engueulade commune, et une ellipse.
On le sait plus ou moins depuis le début de la série, Eric est un pervers. On va le découvrir de façon incontestable dans cet épisode, alors qu’il place une mini-caméra dans la salle de bains pour pouvoir se rincer l’oeil devant Regitze, Gry ou Rikke (rayez mention inutile). L’utilisation aura des effets inattendus puisqu’il sera témoin de Regitze retrouvant la clé perdue par Tor, puis des premiers ébats entre Bo et Gry qu’il enregistera et transmettra sur Internet, dans la plus grande discrétion d’ailleurs, puisqu’il provoquera de la friture sur la ligne alors que Rikke téléphone.
Donc une clé pour quoi ? Pour le coffre de la chambre de Carstens bien sûr ! Et dans ce coffre, les colocs découvrent une grosse pierre toute moche, réfrigérée grâce à un ingénieux système de chambre froide depuis Dieu sait quand. Peu d’indices supplémentaires, donc Rikke prend l’initiative d’appeler Allan Ruud, de l’institut généalogique. Celui-ci leur prie d’amener un institut généalogique. Autre mystère, une inscription attribuant la découverte de la pierre à l’officier Karl Ronne. Gry va découvrir qu’il s’agit de son arrière-grand-père, qui a participé à l’expédition Carstens en Antarctique.
La fin de l’épisode signifiera la fin définitive du couple Bo-Rikke, alors qu’elle cherche le nom de Bo sur Internet, elle découvre le film de Bo et Gry "uploadé" par Eric.
Avec le recul, je me rends compte d’à quel point l’épisode est moyen, et lance juste une grosse piste (la pierre) pour finalement broder beaucoup autour des amourettes des colocs. Car ce qui intéresse ici, c’est le chassé-croisé Bo/Gry d’un côté, et Rikke/Salim de l’autre. On a un Bo de plus en plus fascinant, qui s’enferme dans l’alcool (un p’tit verre de rhum de bon matin), alors que Rikke hésite à franchir le pas, et au final, croit le plus à un éventuel rabibochage. Gry est celle qui a le plus envie de faire avancer le shmilblick, et c’est elle qui pointe les liens de parenté entre les colocs et les membres de l’expédition.
Episode complexe, mais toujours aussi maîtrisé et bien structuré de façon à tout comprendre. Dommage cependant que la fin soie un peu artificielle.
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