2x10 - Monk and the paperboy

Au menu, donc, des dialogues irrésistibles, avec un duel Sharona-Monk qui en fait frémir plus d’un, une sombre histoire de meurtre d’un livreur de journaux, et.... comme c’est super-Monk aux commandes, on a aussi plusieurs autres affaires élucidées !

Monk is dangerous

Rappelez vous, on savait déjà qu’être le blanchisseur de Monk avait des conséquences désastreuses, là on atteint le sommet, puisque le livreur de journaux meurt sur le palier du célébre détective. En plus ses dernières minutes n’auront pas été de tout repos : car Monk veut un journal non plié, non enroulé, et placé soigneusement sur le pas de sa porte. Et quand on apprend ces directives au fur et à mesure, on est bon pour recommencer plusieurs fois le trajet !

Le pauvre livreur aura pourtant un sort enviable comparé à celui de Monk au réveil ! En effet, les enquêteurs ont envahis sa maison, et le supplice est inhumain : ils touchent à tout, parsèment les chambres de sandwichs gras, demandent à aller dans la salle de bain (véritable sanctuaire que Monk doit cacher), et pire que tout, ils pourraient cracher par terre... C’en est trop, Monk part enquêter pour éviter de devoir contempler ce désastre.

Si le meurtrier a voulu par deux fois empêcher que le journal ne soit déposé, c’est que celui-ci contenait des choses que Monk ne devait pas lire ! Et c’est ainsi que Monk va éplucher les feuilles.

Avis aux assassins : ne laissez pas à Monk le temps de lire attentivement le journal, il en profitera pour résoudre deux affaires : une grand-mère renversée par un chauffard qui voudra maquiller ses crimes, et même un affaire française, règlée par téléphone. L’occasion était trop belle de faire entendre l’accent français, on est décidément à la mode, nous autres frenchies ! Bref, Monk en ébahira plus d’un.

Mais et l’assassin du livreur alors ?

Evidemment on ne résoud l’enquête qu’à la fin de l’épisode !

Figurez vous que le voisin du dessus, le parfait portrait du nerd (c’est la saison des nerds cette année !), eh ben il a une nouvelle copine depuis hier. Ca fait des mois qu’elle l’envoyait paitre, et d’un seul coup c’est le grand amour. Moui, vous aussi ça vous paraît louche ?

D’autant plus que la fille sait manier de la bouteille cassée, à défaut d’un couteau. Et hop, son collègue de travail est vidé de son sang.

Mais enfin pourquoi ? La solution était là depuis le début sous les yeux de Monk : le résultat de la loterie sur la première page du journal ! Ce sont les chiffres porte-bonheur de son voisin qui sont tombés !

De quoi attirer la convoitise pour la fille et son collègue. Enfin encore plus pour la fille !

Et si Monk et Sharona n’arrivent pas à temps pour empêcher le mariage précoce, ils arriveront à temps pour éviter que le futur millionnaire qui n’était au courant de rien ne finisse écrasé par un train lancé à vive allure !

Une intrigue un brin trop facile par rapport aux précédentes, mais qui est efficace !

Balboa Monk vs Strong Sharona

Difficile de passer sous silence le coeur de l’épisode, à savoir la confrontation de l’ego d’Adrian face aux aptitudes physiques de Sharona !

En effet, le pauvre Adrian commence à avoir des difficultés à ouvrir une bouteille, puis une porte de voiture, une grille... alors que Sharona franchit ces épreuves sans difficulté. La virilité d’adrien en prend un coup, et il décide d’engager un bras de fer avec son assistante.

Et là encore le spectacle vaut de l’or : Quelle main choisir ? Comment agripper la main adverse, comment résister à la sensation de moiteur au ocntact de sa paume.... yeurk ! Mais Monk fait front, résiste, manque perdre puis subitement gagne... Adrien épuisé est ravi, jusqu’à ce qu’il surprenne un clin d’oeil entre Sharona et son fils !

Non là, c’est trop dur, Adrien va chez son psy, se cherche des excuses : il est fatigué à cause des bruyantes galipettes de son voisin du dessus. Et là discussion s’engage sur la sexualité Trudy-Monk. Enfin, le psy aimerait qu’elle s’engage ou sinon autant se mettre à chanter pendant sa thérapie. Devinez ce que Monk va choisir ? L’occasion de voir Tony chanter ... encore et encore... !

Festival d’humour

L’épisode aurait largement suffit à lui-même, mais je tenais à souligner la volonté constante des scénaristes à créer des gags, des lignes de dialogues jouissives. C’est bien simple, j’ai tellement rigolé que j’avais du mal à comprendre les blagues suivantes !

Quelques exemples de la forme des scénaristes :

 après avoir serré la main du chauffard au garage, Monk prend sans s’en apercevoir un chiffon noir et huileux d’un mécanicienn, au lieu d’une serviette désinfectante.

 Monk essuie les chambranles de la porte en arrière plan d’une discussion dans sa maison. Il avouera plus tard avoir passé la nuit a effacer les traces des passages des policiers !

 et enfin l’assistant de Stottlemeyer qui veut éviter que ses annonces ne soient lues en décortiquant le journal :

"Man with badge in hot pursuit of romance. I’m 32, fit, sexy, ambitious, with a dynamite sense of humour".

Sans compter une autre annonce dirigée vers Sharona !

Il y a de l’amour dans l’air !