2x11 - Monk and the three pies

Pour savoir le pourquoi de ces larmes, rendez-vous à la fin de ma review.
Eh ! Mais pas tout de suite !

L’intrigue de l’épisode est franchement ridicule cette semaine, comparée aux géniales déductions auxquelles on était habitué.

Je vais faire court, il y a pas grand chose à dire : Un type tue une femme qui vient de gagner à la tombola une tarte à la cerise. Au vu de la tarte on se demande vraiment ce qui l’a poussé. Pour une tarte au kiwi, nous, à EDUSA, on peut le concevoir, mais pour une tarte à la cerise, franchement !

Le meurtrier fera tout son possible pour arriver second à une course en sac, et ainsi gagner.... une autre tarte aux cerises ! Ah mais, assez avec ces cerises, sinon j’appelle le Drum !

Imaginez un peu dans quel état je suis quand je m’aperçois avec horreur que le même meurtrier trichera au bingo pour gagner....une 3è tarte aux cerises ! Bon là ça suffit, dès demain on va engager une pétition contre les tartes aux cerises dans les épisodes de Monk ! Luttons contre ce fléau mes frères, vive le vert, vive le kiwi !

Bon vous l’aurez tous deviné, le meurtrier cherche quelque chose dans la tarte, et quand Monk fera connaissance avec le suspect, et qu’il entendra une histoire de coups de feu chez la patissière bénévole, son génial sens de la déduction se mettra en marche : les douilles !!! Sur une arme enregistrée, on peut faire le lien avec le meurtrier !

Manque de bol, quand Monk intercepte la dernière tarte, il n’y trouvera rien. M’enfin, Monk, ça fait une heure qu’on sait que c’est le paquet de farine qui a reçu la douille ! (quelle andouille) (ok elle facile)

Ambrose...Monk

L’intérêt de l’épisode, c’est surtout l’apparition du frère d’Adrian : Ambrose Monk.

Pour le définir, rien de mieux qu’une petite citation (la meilleure de l’épisode) :

You’ve always been the fearless one, adrian !

Alors on est tout content de voir que dans la famille Monk, il y a plein de problèmes (d’ailleurs Sharona en est toute soulagée : sa propre famille, à côté, c’est la famille idéale).

Ambrose Monk est agoraphobe, vit encore dans la maison de ses parents, dans l’attente que son père revienne un jour. (il a pris la fuite il y a des années et n’est jamais revenu). Alors Ambrose emmagasine tout le courrier de son père, les journaux, lui fait à manger au cas où il reviendrait subitement.

Oui, ça vaut le coup d’oeil ! En plus de cela, Adrian le décrit comme quelqu’un de pas très net dans sa tête, situation on ne peut plus ironique !

Le personnage est du coup assez attachant, et john Turturro a fait du bon boulot. Il y a pas de doutes, ces deux là sont des frères !

La famille a eu du mal à rester rapprochée (il suffit de regarder la photo de famille où chacun se tient tout droit à deux pas de l’autre). Et quand Adrian a perdu sa femme Trudy, il n’a reçu aucun soutien de son frère (qui ne pouvait pas sortir, mais qui ne l’a pas appelé). En réalité c’est parce qu’Ambrose culpabilisait : s’il n’avait pas demandé à Trudy de faire des achats pour lui, elle n’aurait pas été tué !

Tout va évidemment s’arranger quand le chercheur de tartes à la cerise mettra le feu à la maison pour récupérer la farine qu’Ambrose lui a prêté (farine qui contient la douille, ça va , vous suivez ?). Adrian va sauver son frère en le forçant à sortir de sa maison ! Thérapie efficace pour les agoraphobes !

Et puis ne vous inquiétez pas, Adrian aidera son frère à tout nettoyer !

Bref, on retrouve le côté émouvant de Monk au sujet de leurs pathologies, et du coup ça limite un peu le désastre de l’énigme policière.
Dommage quand même...

Quoi ?

Mes larmes ?

Mais voyons, je ne pleure jamais moi !