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Jeremiah

2x05 - Rites of Passage

Exclusive Content !

mercredi 18 février 2004, par Sullivan

Après nous avoir gratifié de deux épisodes plutôt bons l’année dernière (Thieve’s Honor et Out of the Ashes) qui étaient en plus synonimes de deux épisodes en moins pour Sam Egan, ce qui était toujours ca de moins à subir, Samm Barnes revient pour nous livrer ce Rites of Passage. Mais cette année Sam Egan est parti donc du coup ça nous fait surtout un épisode de moins pour JMS. Moins classe !
Mais avant d’en venir à la review, nous vous proposons cette semaine un document exclusif. En effet, vous allez enfin (oui enfin, car on sait que vous le réclamez tous secrètement depuis des mois !) (j’ai dit : "secrètement", c’est pour ça que vous n’êtes pas au courant !) pouvoir avoir un apperçu des coulisses de la rédaction D’En Direct des USAs. "Comment s’écrivent les reviews de Jeremiah ?" , "Non, sans déc’, elles s’écrivent vraiment comme ça ?" , et bien d’autres questions encore seront finalement résolues sous vos yeux ébahis.

Ladies and gentlemen, welcome behind the scenes of the writing of the Jeremiah reviews of Live from the USA.

- EDUSA’s JEREMIAH REVIEWS : THE MAKING OF

Comme bien des lecteurs de mes reviews de Jeremiah (enfin, vous et l’autre lecteur, quoi) vous vous êtes probablement déjà demandé : "mais diantre, quelle peut bien être la saison de ces retards récurrents dans la publication des commentaires sur les nouveaux épisodes ?" (ou "mais putain elle arrive cette review oui ou merde ?", c’est selon. Des fois Ju est un peu vif mais c’est que sans "Buffy" sa vie est dure, hein. Et puis il faut qu’il gère Hobbes tout le temps, c’est pas facile. En plus au début, y’avait pas la fille nue de chez Platinum pour lui faire... heu... des massages pour le détendre, donc...). Vous allez pouvoir découvrir pourquoi.
Tout à commencé par un déménagement qui s’est décidé en... heu... trois heures, donc, on va dire, très légèrement improvisé. Je me retrouve donc à l’autre bout de la France à chercher un appart’ tout étant logé chez l’habitant. Le vrai drame, dans tout ça, c’est que j’étais devennu un Sans connexion Internet Fixe. Ce qui n’est pas facile pour poster ses reviews sur le site, ni pour organiser les rencontres de Comédien pour les reconstitutions d’épisodes. Heureusement, vint mon travail, sa connexion Internet et mes nuits de permanence. Seul inconvénient : on a pas le droit d’utiliser Internet au travail.
Qu’à cela ne tienne. M’imposant le visionnage de la saison 3 de Smallville en pénitence (oui c’est une punition et non, ça n’a rien à voir avec Ian ’Dieu’ Somerhalder, pourquoi ?), je décide de franchir la frontière de la Loi.

Dès lors, j’organise tout depuis le bureau, et je fais jouer les épisodes par mes amis acteurs Canadiens dans les locaux de la société. Le tout, c’est que le temps libre dont je dispose au travail n’es pas illimité, je ne peux donc faire reconstituer chaque épisode qu’une seule fois.
C’est pourquoi je prend des notes détaillées pendant le spectacle, afin de pouvoir écrire le commentaire complet, ce que je fais sur mon ordinateur perso. Enfin mon traitement de texte géant. Un ordinateur sans connexion Internet, c’est pas un vrai ordinateur.

Jusque là, c’est simple (si, si, je vous assure). Mais c’est alors qu’intervient LA PANNE INFORMATIQUE. Moi, l’informatique, j’ai rien contre. Simplement MMs Microsoft, Hewlet Packard et consorts qui, n’en doutons pas, sont tous à la solde d’Hobbes, ont juré de me pourrir la vie. Bref, je vous ferai grâce du détail de mes problèmes de pilotes de cartes graphiques, pour en venir au fait.
Deux mois plus tard, je me retrouve devant les notes prises, qui devaient me permettre de raviver ma mémoire dans les jours qui suivaient le visionnage, afin de rendre facile l’écriture de la review.

Mes notes, c’est à dire ça :


Ce sont là les deux premières pages sur 5 griffonnées pendant la reconstituion de Crossing Jordan. Imaginez-vous devoir utiliser CA pour établir un résumé complet deux mois après le visionnage. Autant vous dire que c’est pas très très beaucoup très facile.

Bon, n’empêche que pendant que vous vous marrez sur mes notes ridicules, dites-vous bien quend même que si vous avez eu des reviews de la série cette année, c’est grâce à ça. Parce que pour le 2x05 Rites of Passage, j’en ai pas pris des notes. Oui, je l’admets. La flemme m’a envahit, le mal a pris possession de moi et m’a terrassé.
Pour la peine je m’inflige le revisionnage obligatoire des épisodes de Smallville depuis le 3x09. Si ça c’est pas de la torture.

- THE SHOW MUST GO ON

Signé pour 13 épisodes sur les 15 de la saison, Sean Astin trouve avec cet épisode la première occasion de profiter d’une semaine de relâche. Même chose pour JMS, signé pour l’écriture de 13 épisodes sur 15.
Du coup, Samm Barnes décide de s’attarder sur le passé, et notamment celui du père de Jeremiah dans les premiers temps de l’enfermement au Secteur Valhalla.

Arrivé à Thunder Mountain, Devon retrouve un Jeremiah à la fois ravi et anxieux de pouvoir passer du temps avec son père. Mais leur relation est ternie par une ombre. Une question. Qu’est-il advenu de la mère de Jeremiah ? Libby s’interpose constamment entre les deux hommes, et finit par remettre à Jeremiah une lettre de son père. Devon la lui avait confiée des années avant, au cas où quelque chose lui arriverait.
La lettre raconte les tentatives menées de sortir de la base pour pouvoir se porter au secours de Jeremiah et de son frère, et nous révèle par ailleurs l’origine de la Grande Mort (le père biologique d’Ezekiel)

En parrallèle, Theo est envahie par le doute quand à sa capacité à élever un enfant dans ce monde. C’est Erin qui lui permettra d’assumer son statut de mère.

Cet épisode offre à Barnes l’occasion de mettre l’accent sur les personnages secondaires. Devon et Erin en sortent grandis. Theo brille encore plus que d’habitude, et s’installe comme un personnage majeur du show au fur et à mesure que sa personnalité gagne en complexité.

Cela dit, il ne fonctionne clairement pas aussi bien que la plupart des épisodes de cette saison. Un problème d’écriture, ou de rythme, ou de montage, je ne sais pas trop.
Ce qui est sûr, par contre, c’est que la consclusion par la mise en parrallèle de Devon et de Theo est d’une lourdeur assez lourde dont on aurait agréablement fait l’économie.
Heureusement, l’épisode est rempli de touches d’humour bien placée (Cléo, Léo et Théo ; la super chemise de Jeremiah...) qui font bien passer la pillule.


Bilan : Je raconte ma life pour pallier àune review minimale : c’est officiel, je fais bien parti de la rédac d’EDUSA.
Sinon... Un épisode de pause qui permet de résoudre quelques vieilles questions laissées en plan. Pendant ce temps, l’intrigue n’avance pas beaucoup, et l’écriture n’est pas au niveau de celle de JMS (ni de celle des deux épisodes de Samm Barnes de la saison 1, d’ailleurs). Mais il n’y a rien d’atroce non plus, c’est juste qu’on est devenus blasés par la qualité de la série !