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Alias

3x15 - Facade

Celui avec les deux Sark

lundi 15 mars 2004, par Ju

Cette semaine, c’est boulet-free dans Alias puisque l’autre moche est partie prendre des vacances bien méritée (hé hé hé...), et que Front Plissé a décidé de faire des efforts et de devenir cool !

Rien de tel qu’un demi-épisode ridicule centré sur deux gros boulets pour vous faire douter d’une série. Tout ça pour dire que cet épisode, je n’en attendais absolument rien, prêt à déverser ma haine infinie sur la famille Vaughn et tous leurs descendants.

Mais bon, ne voulant pas me laisser tomber (et surtout voulant acheter ma note), JJ a fait un gros effort cette semaine en kelleyrisant Dents de Cheval de la série.
Comme ça, hop, comme par magie, l’affreuse blonde et ses dents disproportionnées (on dit même qu’elles sont plus grandes que son talent d’actrice) ont été envoyée passer quelques jours à Washington pour rendre visite au Sénateur. Quel Sénateur ? Mais son Papa bien sûr !
Serait-ce un signe de sa future apparition dans la série ? Après tout, Sloane y a fait allusion au début de la saison, et je doute que ce soit tout à fait innocemment.
Et puis bon, si il vient pour remettre sa fille à sa place, lui coller une bonne paire de baffes et l’envoyer se coucher sans manger, je suis pour !

L’autre absent de cette semaine, ou presque, est... merde, non, ce n’est pas Irina, IRINA NE REVIENDRA PAS CETTE ANNEE ! C’est vrai merde, arrêtez de m’en parler tout le temps...
Non, celui qui est presque absent cette semaine est Sloane. Presque ? Oui, parce qu’il ramène quand même son torse poilu dans une scène de l’épisode où on se rend compte que son dîner de la semaine dernière avec la psy a finalement mené à quelque que chose d’autre que "strictement professionnel".
M’enfin bon, avec une robe comme ça...
La morale de l’histoire étant : "Vous avez un rencart et vous voulez conclure ? C’est très facile, comportez vous en enfoiré et racontez des bobards !"

Quelque chose (ma fatigue) me dit que si je ne commence pas à parler de l’épisode tout de suite, je ne suis pas prêt d’avoir une review convenable... donc c’est parti.

Ce qui commençait comme un loner (chiant et dépourvu d’intérêt) consacré encore une fois à une bombe (oui, comme la semaine dernière) s’est finalement révélé (à ma grande surprise) être une bonne histoire, bien ficelée et surprenantes à plusieurs reprises.
Mieux encore, tous les personnages ont leur rôle à jouer, on a le droit à deux guests de qualités et l’épisode n’est pas autant un stand alone que ça au final ! Comme quoi, et c’est maintenant prouvé scientifiquement, quand Dents de Cheval n’est pas là c’est tout de suite mieux !

L’histoire des supers bombes se poursuit donc cette semaine : elles reviennent, et elles ne sont pas contentes ! Cette fois, oh surprise, elles sont encore pires puisqu’elles deviennent impossibles à désamorcer !
Mais c’est sans compter sur les agents Bristow et Plissé (Front de son prénom) de la CIA, qui une fois de plus risquent leur vie pour sauver leur vie, le Monde, et les Etats-Unis d’Amérique !
Et pour ceux qui se poserait la question : oui, j’ai déjà fait cette vanne, mais elle me fait toujours marrer, alors bon...

La CIA est donc sur les nerfs après un nouvel attentat, et l’annonce d’un second à venir. Se mets alors en place une opération visant à acquérir la seconde bombe et à empêcher la fabrication de nouvelles en enlevant le créateur des bombes (Guest Star Ricky Gervais de The Office) et en se faisant passer pour le Covenant.
C’est l’occasion pour Sydney de se mettre une perruque rouge et pour nous de voir comment se monte une telle opération (à la télé, parce qu’en vrai ils se font pas chier et butent simplement le créateur des bombes, et tant pis pour le second attentat).

Là où ça devient rigolo, c’est qu’après quelques discussions Vaughn est obligé de se faire passer pour notre ami Julian "j’ai de la merde dans les yeux parce que Dents de Cheval est un laideron" Sark, puis de monter dans un avion en compagnie du vrai Sark.

Bon, je m’arrête là dans le résumé.
Déjà parce que c’est une bonne histoire et que les rebondissements sont suffisamment sympas pour ne pas les révéler ici.
Ensuite parce que j’ai la flemme.

Pour finir, petite liste des choses que j’ai bien aimé :

- J’aime l’interaction Sark/Vaughn dans l’avion.
Ca m’ennuie beaucoup, mais encore cette semaine j’ai trouvé Vaughn sympa. Une preuve que JJ a réussi son coup avec sa stupide interview. Les scènes entre Vaughn et son alter ego démoniaque ont toujours été cools, mais là c’était mieux. Peut être grace au cadre de l’avion ou au suspens, je sais pas...
Ce que je regrette un peu par contre, mais là on ne peut blamer que les "talents d’acteurs" de Mr Vartan, c’est qu’il ne soit pas allé plus loin dans son rôle de Sark. L’occasion était trop belle de faire quelque chose de rigolo, avec un Sark over the top interprêté par un Vaughn revanchard, mais non, là c’est à peine si Vartan fait l’effort de reproduire le faux accent d’Anders. Un peu dommage.

- Pour continuer sur Sark, j’ai aimé le fait que l’épisode ne soit pas vraiment un loner puisque, oh grosse surprise, Sark est capturé en fin d’épisode !
On a tellement pris l’habitude de le voir s’échapper de façon de plus en plus ridicule que là la surprise est très bonne ! J’espère simplement qu’il ne se sera pas échappé au début du prochain épisode, et que ça débouchera sur un arc sympa... où oui, j’accepte que Dents de Cheval joue un rôle... mais un petit alors !

- La fin est très bien ! Non, pas la toute scène finale dont je reparle dans un instant, mais tout le dénouement de l’intrigue.
Déjà, plusieurs points qui nous prennent bien à contre-pied. Bah ouais, on se doutait bien que le code au téléphone allait activer la bombe (et encore, c’est très bien que le petit speech de Syd ne résolve pas tout), mais là où c’est bien trouvé, c’est que la bombe dans le bureau de Marshall est activée aussi !
Un bon moyen de mettre la pression sur les dernières minutes.
L’autre bon point c’est que Jack a l’occasion d’être kief cool, et au passage de se faire un nouvel ennemi intime !

- Enfin, honte sur moi, j’ai trouvé la petite scène finale très bien.
Je me shipperise à vue d’oeil, c’est effrayant. Enfin il y a pas que ça non plus. En attendant la petite musique pop démarrer, j’ai commencé à criser, mais finalement tout se passe très bien, je crois même qu’il n’y a ni ralenti ni dialogue débile, et ça conclut correctement, même si c’est cliffhanger-free, un épisode qui le méritait !


Et bien voici la preuve que quand on veut, on peut faire des loners très sympas ! Un bon scénario, de l’action, une perruque rouge et des rebondissements très sympas, que demander de plus ? Un cliffhanger ? Oui, c’est vrai...
Note : 3/5