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Alias

3x20 - Blood Ties

Celui avec St. Aidan et du savon

lundi 26 avril 2004, par Ju

Oui, c’est vrai, je l’avoue, j’ai un peu manqué d’inspiration dans cette introduction. Et oui, c’est vrai, il faut absolument que j’arrête d’écrire n’importe quoi. Bon seulement à partir de la semaine prochaine alors, parce que là j’ai déjà commencé à écrire n’importe quoi, et ça m’ennuyerait d’écrire une nouvelle intro.

Si il y bien a une chose de sûre avec Alias, une chose immuable, incontestable, c’est que chaque année les épisodes 19 et 20 sont foireux. C’est un fait sur lequel on ne discute même plus. Souvenez vous, dans la première saison, ces deux épisodes formaient le superbe arc de Noah, dit Snowman, qui ne servait à rien sinon à gagner un peu de temps en attendant le final. Dans la deuxième saison, on reprend pas les mêmes mais on recommence, et cette fois c’était Dixon qui était à l’honneur dans deux épisodes carrément anti-climatiques. Oui, sa femme était morte, mais niveau suspens, on frolait le zéro absolu.
Et bien figurez vous que cette année, c’est la même chose : un épisode 19 bien pourri de chez pourri où Sloane ne meurt même pas (quel gros foutage de gueule quand même...) et un épisode 20 dont le seul intérêt est de mettre Front Plissé torse nu.

Ok, je l’admet, je viens (encore) de dire n’importe quoi, mais si vous croyez que c’est facile de trouver des parallèles intelligents entre des saisons où les scénaristes ne prennent même pas la peine de toutélier, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil !

Je m’égare peut être, mais il y a quand même une idée derrière ce que je dis (et oui !) : cette fin de saison 3 est pour l’instant bien mieux foutue que celles des deux saisons précédentes... j’espère maintenant que les deux derniers épisodes seront à la hauteur de leurs illustres prédécesseurs !

Et putain, le 23 Mai pour le final... c’est loin !

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De l’art de gagner du temps

Chose peu commune dans mes reviews, je vais faire une résumé complet de l’épisode, et ce pour deux raisons :
- je n’ai pas encore d’avis tranché sur Blood Ties.
- j’ai du temps devant moi.

C’est un exercice que je ne maitrise pas trop, mais de toute façon, je ne vois pas trop comment je pourrais rendre ça plus indigeste que ce que j’écris habituellement.
Commençons donc par le commencement !

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Précedemment dans Alias

Oh, surprise, des images de Breaking Point où notre ami Shaft nous rappelle que Front Plissé avait un père : Front Ridé. Le problème avec les previously en général, c’est qu’il donne trop d’indications sur les intrigues qui vont être développées et qu’on est sur le point de voir de toute façon ! Le problème avec ce previously en particulier, c’est qu’il revient sur Vaughn. Et qui a besoin d’une nouvelle intrigue centrée sur lui ?

Moins surprenant, David Carradine revient (il totalise presque autant de temps d’antenne ici que dans l’épisode précédent) pour nous rappeller que Syd a une Spy Sis’. N’oublions pas non plus que Sloane est mort, puis pas mort, que Jack l’a sauvé parce qu’il a besoin de lui, et qu’il n’y a que trop de façons de mal interprêter cette dernière déclaration.

Enfin, Lauren est une taupe. Ce qui est un peu dur, car certes, elle est moche, mais de là à dire que c’est une taupe... Et puisqu’on en parle (si si, on en parle), l’Arrested Development du jour était excellent ! On croise les doigts pour une deuxième saison...

Ainsi s’achève ce Previously. Et oui, cette review risque d’être plutôt longue.

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Maintenant dans Alias

Grosse déception, l’épisode commence sur Front Plissé (arborant pare-brise et oreilles de Mickey) qui s’entraine au tir. Vous savez, parce qu’il est en colère même si il ne peut pas le montrer. Bonne nouvelle, l’épisode commence aussi sur Dixon qui informe Vaughn, et nous, que Lolo la Taupe est toujours utile à la CIA tant que le Passenger n’a pas été retrouvée. En attendant, Weiss s’occupe de la suivre.
Ca fait trois semaines que je le répète et je le dis encore une fois : ils vont finir par la laisser filer à force de jouer aux cons !
Oh, élément d’une importance cruciale, Vaughn essaye finalement de nous faire croire qu’il est un Homme, un vrai, en tirant d’un air convaincu, mais pas convaincant, sur un pauvre bonhomme en papier.

C’est ensuite l’heure des retrouvailles, plutôt verglacées, entre un Sloane pas-si-mort-que-ça, et une Sydney pas-si-en-deuil-que-ça. Le temps de nous rappeler comment il est sorti vivant de l’excellent épisode de la semaine dernière, il nous révèle à quoi sert exactement la kryptonite qu’il s’est injecté il y a plusieurs semaines.
J’en profite pour dire que je suis ravi qu’ils ne nous aient pas fait croire à la mort de Sloane à la fin de l’épisode précédent. On pouvait croire (et on a cru) Sloane mort pendant les dernières minutes de Hourglass, mais le suspens aurait été beaucoup moins efficace sur toute une semaine. C’était bien joué. Oh, et merci de n’avoir pas tué Sloane !
Revenons en à notre kryptonite liquide. Une fois injectée dans Spy Sis’, elle est sensée la transformer en lien direct vers Rambaldi. Ce que ça veut dire réellement reste plutôt flou, mais ce qui est sûr c’est que cela révèlera finalement le but de Rambaldi. C’est aussi la raison pour laquelle le Passenger est si important, et pourquoi Sloane ne veut pas que le Covenant la trouve : à forte dose, le traitement serait mortel.
C’est le moment choisi par cette semaine pour clairement partir en cou...., Sloane s’empare de la Clepsydre, la jette par terre, et le liquide verdâtre qu’elle renfermait se rassemble et forme une boule verte devant nos petits yeux étonnés... Mouais...

On enchaine rapidement sur ce qui sera la dernière scène faux-cul de couple de l’année. Ils s’échangent banalités, s’aiment très fort, et Vaughn reçoit un coup de fil de Shaft tandis que Lolo s’en va... suivie de près par un Weiss qui fait son apparition hebdomadaire.

Attention, scène comique... enfin j’ai trouvé. Comme nous le laissait deviner le previously, Shaft est de retour et rencontre Vaughn dans un ascenseur. Ce qui est drôle, c’est la plaque au mur qui nous averti que ce n’est pas un ascenseur pour "Passenger"... Oui, ça me fait marrer, oui, j’y peux rien !
On nous reparle donc un peu de Front Ridé qui était un chic type. En fait, plus on nous parle de lui, plus j’ai peur qu’il soit toujours en vie et à la tête du Covenant. Et si c’est le cas, malgré des efforts et la plus grande volonté du Monde, je vais avoir du mal à ne pas prendre immédiatement un avion pour Los Angeles, traquer et trouver JJ, et lui arracher les orteils un par un avant de les lui faire bouffer.
Donc oui, Bill Vaughn était peut être un chic type, mais c’était aussi un Disciple de Rambaldi ! Vous ne l’aviez pas vu venir celle là, hein ? Bah moi non plus... et Vaughn non plus, qui, malgré le jeu consternant de Michael Vartan, à l’air plutôt contrarié. Révélation révélation, Bill Vaughn est mort en protégeant le Passenger. Il l’avait libérée du KGB avant de la mettre en lieu sûr avec d’autres Disciples de Rambaldi.

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STOP !

Suite à cette révélation, un petit point s’impose pour vérifier la cohérence de la série. Il faut faire ça par petit bout sinon après on oublie et on gobe tout. Donc je n’ai rien contre Papa Vaughn ou son intégration à l’intrigue rambaldienne (tant qu’il reste mort), et je suis même plutôt content de savoir pourquoi Irina l’a executé. Ce qui m’ennuie par contre, c’est que ça devient un vrai merdier au niveau de la chronologie.
Voilà ce qu’on sait. Irina alors Laura Bristow, recevait ses ordres par des bouquins que Jack lui ramenait, et parmi ces ordres celui de tuer Front Ridé. On sait également que Laura a dû disparaitre avant la naissance de Spy Sis’ car aussi bonne espionne qu’elle soit, elle n’aurait pas pu cacher sa grossesse à Jack. Elle est donc partie, a laissé le bébé au KGB, là où Papa Vaughn l’a récupéré. Donc Irina aurait reçu l’ordre de tuer le père de Vaughn alors qu’elle était Laura Bristow, mais l’aurait tué plus d’un an après ?

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Ensuite dans Alias

Alors qu’on discutait de la validité de la mythologie, le grand concours du Plus Mauvais Espion de l’Année a commencé et fait rage. C’est au tour de Weiss qui nous réalise un magnifique, mais classique, "J’ai perdu la nana que je devais filer". Le jury reste bouche bée devant tant de maîtrise, et les notes en témoignent.

Tout le Monde Déteste Vaughn, Saison 1 Episode 1 : Abducted Vaughn.
Alors qu’il sort de l’ascenseur (vous savez, celui avec la plaque marrante sur le mur), Front Plissé est assommé et enlevé par des extras échappés du tournage de 24, dans la plus grande indifférence qui soit.

Du côté de Syd et ses deux papas, ça se prépare sec pour la mission. D’ailleurs, ce n’était pas arrivé depuis la chute du SD-6... ah... Nostalgie ! Leur but est simple : acquérir un artefact de Rambaldi qui, une fois activé avec le liquide de la Clepsydre, leur permettra de localiser Spy Sis’. Seul problème, cet artefact est en possession de The Trust (salauds de politiciens !), et ils vont devoir obtenir les scans rétiniens des 5 membres de l’organisation avant de pouvoir y accéder.

Mais c’est une partie de plaisir pour Sloane et ses lunettes magiques.

La scène qui suit est excellente. En gros, c’est Jack Bristow, le dur, celui que tous les terroristes craignent, qui avoue à sa fille qu’il l’aime, et esquisse un sourire. Cette scène est admirable pour deux raisons. La première c’est qu’on a la confirmation formelle que Jack est bien le père de Syd, il a fait des tests après avoir appris la liaison de la honte, et la science a parlé.
A ce moment précis, partout dans le Monde et les Etats-Unis d’Amérique, un soupir de soulagement est laché.
La seconde raison, c’est que Victor Garber est un acteur brillant. Il ne fait qu’esquisser un sourire, crispé, furtif, tout ce que vous voulez, et pourtant, c’est tellement juste que ça transcende les mots ! Et oui, je m’emporte surement, mais Jack Bristow vient d’être élu Meilleur Spy Daddy 2004. Etaient aussi en compétition Arvin Sloane pour ’J’aime ma fille plus que tout’, et l’autre Jack célèbre, éliminé parce que sa fille est blonde.

Tout le Monde Déteste Vaughn, Saison 1 Episode 2 : Shirtless Tortured Vaughn.
C’est Sarkounet qui s’y colle avec une grosse matraque éléctrique. Je n’ai rien contre cette scène, même si le plus grand intérêt que j’y ai trouvé, c’est de voir que les cheveux de Sarkounet ont poussé. Triste, triste monde... Enfin j’exagère, Sarkounet nous révèle autre chose, mais j’ai prévu d’en parler en fin de review donc pour l’instant motus...

Générique. A ma plus grande surprise (toutes les semaines, c’est la même chose), Melissa George n’a pas encore été virée ! Tant que j’y suis, avoir échangé Lena Olin, Merin Dungey et Bradley Cooper pour Melissa George et Greg Gunberg... ça pue l’arnaque !

Après cette courte pause à base de musique entrainante et noms qui défilent, nous retournons au Centre des Espions Pas Doués. Dixon nous informe de l’inefficacité évidente de Weiss à suivre Lolo, et de la disparition de Vaughn. Bien décidé à ne plus jamais revoir son front plissé trainer dans son beau centre, Dixon charge Weiss de le retrouver. Quel manipulateur, ce Dixon !
Au passage, c’est durant cette scène de la plus haute importance et pas du tout d’exposition que défile un nom auquel il va falloir s’habituer : Mia Maestro.

Mais avant de parler de Mia, ah, Mia, l’heure est venue pour moi d’encenser une actrice que j’aime beaucoup : Jennifer Garner. Ok, je suis le seul, et alors ? En tant qu’unique fan de Vincent Kartheiser et de son travail admirable dans le rôle de Connar pour Angel, j’ai vu situations bien plus desespérées !
Il n’y a pas d’autres mots : Jennifer Garner m’a fait mourir de rire dans son rôle de paléonthologiste intello. Et non, je ne suis pas sûr de savoir écrire correctement paléonthologiste, et Word n’a pas l’air trop sûr non plus... Tout ça pour dire : Jennifer Garner, grande actrice comique, à défaut de dramatique !

Geeky Syd

Tout le Monde Déteste Vaughn, Saison 1 Episode 3 : Shirtless Tortured Vaughn, Part 2.
Encore moins intéressant que le précédant, Vaughn torse nu qui sort une vanne, plutôt bien vue, à Sarkounet... Suuuuuuppppeeeeeeeer...

Retour à Geek/Syd, toujours drôle, et à l’acteur qui joue l’autre paléonthologiste (oui, quasiment sûr que ça s’écrit comme ça) très marrant aussi.
Tout ça ne doit cependant pas nous faire oublier la mission, qui pour l’instant se joue du côté de Sloane. Vous vous souvenez, les lunettes, et tout ça. Forcé d’admettre que je ne trouve pas Rifkin exceptionnel dans la scène où il affronte les membres du Trust, ce qui m’amène à la conclusion suivante : le charisme de Rifkin, et par extention de Sloane, se trouve dans sa barbe ! Rasé, pas de charisme. Pas rasé, charisme ! Et pourquoi, POURQUOI, Sloane a-t-il les mêmes lunettes que mon petit cousin de 5 ans ?
La mission est quand même un succès. Bah oui, si le résultat d’une mission se jouait au charisme des acteurs, Lolo n’aurait jamais pu être agent (double ou simple), et Vaughn se serait tiré dans le pied lors de son premier entrainement à la CIA !

Les mystères de la physique selon Rambaldi sont impénétrables, du moins c’est ce que je crois après avoir vu que la substance verdâtre vivante de la Clepsydre est devenue une boule en verre contenant la même substance verdâtre.
Pendant qu’on y est, j’aimerais aussi qu’on m’explique en quoi Sloane était nécessaire dans ce processus. Et comment, COMMENT, peut on répérer quelqu’un par SATELLITE à partir de son ACTIVITE CEREBRALE ?
Ah, si, je me souviens.
Alias ? Bonne série. Mais pas tellement réaliste.

Tout le Monde Déteste Vaughn, Saison 1 Episode 4 : Vaughn’s Loving Wife.
Cette scène aurait pu également s’appeller ’Comment les scénaristes ont failli racheter Sark à mes yeux en le faisant gifler Lolo’. Failli ? Oui, on y arrive, mais en attendant, Vaughn passe au "Dangereux Sérum de Vérité Vraie" et va peut être y rester ! Suspens !

Mais avant de savoir si Vaughn va mourir, bref retour aux Agents Super Secrets avec Leur Super Technologie et une Incrustation de Washington sur Fond Vert qui se Voit un Peu Trop.
Sloane enfile donc sa cape de magicien et nous apprend à nous, peuple incrédule, que si si, c’est possible, on peut retrouver quelqu’un grâce à un satellite si on connait son activité cérébrale. Mieux encore, Jack nous le prouve en un seul coup de téléphone à un de ses contacts ! Ce qui me fait penser que son carnet de contacts sur MSN Messenger doit nécéssité à lui seul la totalité d’un serveur. Vous avez besoin d’un satellite qui lit les ondes cérébrales ? Pas de problème, les contacts de Jack s’en occupent ! Vous avez besoin d’un demi million de dollards et une pièce remplie d’armes ? Pas de problème, les contacts de Jack s’en occupent ! Vous recherchez une organisation secrète ? Pas de problème, les contacts de Jack s’en occupent ! Vous être en train de retaper un petit chalet dans les Alpes et manquaient de main d’oeuvre ? Pas de problème, les contacts de Jack s’en occupent ! Vous avez un petit creu ? Pas de problème, les contacts de Jack s’en occupent !
Tout ça pour dire que Spy Sis’ est localisée (par ses ondes cérébrales, comme quoi, c’est possible !). Elle se trouve dans une prison en Tchétchénie. La scène se termine sur Papa Bristow mettant en garde sa Fifille contre sa soeur dont elle ne sait rien, et Syd lui répond qu’elle a connu ça avec Irina et ne fera pas deux fois la même erreur.

Ah ah ! Transition pertinente vers l’épisode 5 de la saison 1 de Tout le Monde Déteste Vaughn, Vaughn’s Filthy Lying Wife, où Lolo réveille son époux, lui dit qu’il a révélait la localisation du Passenger, que son mariage était la seule chose vraie dans sa vie, et l’aide à s’évader, mais pas sans l’avoir aidé à enfiler une chemise.
A ce moment précis, partout dans le Monde et les Etats-Unis d’Amérique, soupir de désespoir chez les amatrices et mateurs de Mr Vartan.
A ce moment précis, chez lui, soupir de désespoir pour Ju qui se dit qu’on y croit pas et que ça va nous faire perdre du temps cette connerie !

Tchétchénie, prison pour femmes. La lumière est belle, le décor est beau... ça me rappelle l’asile dans la saison 1, sauf que Syd a les cheveux propres. Si je vous dit ça, c’est que je n’ai trouvé aucun autre commentaire à faire sur cette scène où Sydney s’infiltre facilement dans la prison au moyen d’un explosif. J’ai bien tenté d’apprendre le tchétchène (russe ?) avec les gardes, mais sans grand résultat...

Tout le Monde Déteste Vaughn, Saison 1 Episode 6 : Vaughn and the Evil Truck Driver.
La seule chose qui me fait rire dans cette storyline navrante de prévisibilité, c’est que vraiment tout le monde déteste ce pauvre Vaughn qui se fait rembarrer par une voiture en auto-stop, avant finalement de se faire accepter par un agent du Covenant sous couverture... Damn you, Karma !
Assez bizarrement, Vaughn n’est pas trop long à découvrir la supercherie (ça lui réussi, le SM avec sa femme), et tente même un stratagème appris dans l’excellent ouvrage "L’Espionnage pour les Nuls". Bad Karma again pour Front Plissé, Lolo et Sarkounet ont également lu le bouquin, et même si Vaughn arrive encore à s’échapper, avec en prime une jolie explosion de camion, il est rattrapé par sa femme qui lui font son pied dans la gueule après s’être moqué de son intelligence. Damn you, Karma !

Retour en Tchétchénie où après un ou deux marchage au ralenti, on fait enfin la connaissance de Spy Sis’... bon, elle est catatonique, mais bienvenu quand même !
Après la pub, on retrouve Syd qui fait connaissance avec sa soeur (toujours pas là, mais Syd aime bien s’entendre parler, alors elle s’en fout). Garner est touchante ici, et le script joue bien sur la fragilité de Syd. On dirait même qu’elle a 5 ans... comme mon petit cousin qui a les mêmes lunettes que Sloane.

Centre des Espions Pas Très Doués, Marshall montre son incompétence la plus totale en retrouvant la trace de Vaughn !

Tout le Monde Déteste... Enfin vous savez. Cette fois Lolo s’est changée, elle est méchante et le prouve en s’habillant en Evil James Bond Girl. S’en suit une ou deux injections, et l’interrogatoire commence. Rien de bien passionnant jusqu’à ce que, alors que Vaughn allait révéler l’emplacement du Passenger (car Shaft lui a dit), Sarkounet reçoit un coup de téléphone qu’il n’attendait pas : quelqu’un lui a révélé où trouver le Passenger.
Front Plissé était inutile, Lolo reçoit pour ordre de le tuer. Malheureusement pour nous, elle bataille dur pour le titre de Plus Mauvais Espion de l’Année, et décide que tuer quelqu’un en lui tirant une balle dans la tête c’est plus tendance du tout, alors que le droguer à mort, ça c’est in ! Jusqu’au bout, Lauren aura été une plaie.

Retour en Tchétchénie, l’évasion suit son cours avec Syd qui transporte sa soeurette vers le tunnel (c’est bien connu, toutes les prisons tchétchènes sont pourvues de tunnel pour permettre aux espionnes internationales venues secourir leur soeur de s’échapper), mais des gardes débarquent. Baston, Syd perd l’avantage mais est secouru par sa pas-si-catatonique-que-ça soeur, qui je l’admet, est plutôt cool. La baston se poursuit à 4 contre 2, aucun problème pour les filles Derevko.

Sans trop m’attarder, Vaughn est secouru.
On remercie donc Marshall pour son aide précieuse, et Lolo pour ne pas l’avoir tué...

Tchétchénie, suite et presque fin. Une petite pause dans l’évasion pour faire connaissance, Spy Sis’ pleure en apprenant que Syd est vraiment ça soeur (ce qui prouve, d’ailleurs, qu’elles sont bien soeurs !), on apprend qu’elle travaille pour les Services Secrets Argentin, et que son prénom est Nadia.

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STOP !

La semaine dernière, je n’ai volontairement pas abordé la révélation Spy Sis’, qu’on peut maintenant appeler Nadia, car je voulais en voir un peu plus avant de me faire un avis. Je voulais surtout vérifier deux choses : si Mia Maestro savait jouer, et si elle avait du charisme. Il faudra ensuite voir si le personnage en lui même est bien écrit et apporte quelque chose à la série, mais pour ça il va falloir attendre encore un peu.

Premièrement, le fait que Sydney ait une soeur ne me gène absolument pas dans le sens où c’est très cohérent par rapport avec l’histoire et que ça ne contredit pas du tout ce qui avait été dit précédemment. Après, je suis comme tout le monde, et j’attends de voir où ils nous emmènent avec cette intrigue.

Quant à Mia Maestro, elle est charismatique, certainement. Très jolie aussi, mais c’est subjectif. Est-ce qu’elle sait jouer ? Je répondrais simplement qu’en 5 minutes dans cet épisode elle a fait passer plus d’émotions que Melissa George pendant toute la saison. Mais bon, ce n’est pas non plus un exploit.

Pas Melissa George

Et au moins, elle n’a pas d’accent insupportable !

Autre chose, ce que j’apprécie dans l’introduction de Nadia, et ce que, j’espère, sera développé, c’est la façon dont elle peut relancer à la fois le personnage de Sydney et celui de Sloane. Pour Sloane, j’y reviens en fin de review, mais pour Sydney, c’est très apparent dans leurs scènes communes.
Toute l’année, depuis qu’elle a perdu deux ans de sa vie, sa maison, ses amis et son chéri en une soirée, Sydney a été seule. Alors même si je doute qu’on ait le droit à beaucoup de développements dans sa relation avec sa soeur d’ici la fin de saison (voir la fin d’épisode pour comprendre pourquoi), j’ai de grands espoirs en l’année prochaine, et j’ai hâte de voir Sydney un peu en dehors du boulot, avec sa soeur.
Enfin, avant qu’elles commencent à se battre à coups de couteau !

Pour finir cette parenthèse Nadiaesque, petit retour sur l’épisode 9, Conscious, qui nous montre que quand même, cette saison était bien planifiée (mais qui en doute après le tour de force qu’était l’explication des agissements de Sloane cette année ?). Donc oui, Aidan = Nadia à l’envers... Le St. de St. Aidan a également une signification, mais comme ça n’a pas été encore dit dans la série, je me tais...

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Alors dans Alias

Bon, on en était en Tchétchénie, alors on y retourne. Une remarque, comme ça en passant, plusieurs des photos promos de cet épisode sont tirées d’une scène qui a été apparemment retirée en post-prod... Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas si c’est intéressant, mais je sais que j’avais envie de le dire !

Je passe rapidement sur le disque Sydney/Jack qui est carrément rayé. Entre le "Youhou, j’ai une soeurette !" et le "Fait quand même attention ma puce", j’ai eu une référence à Will, et ça c’est du tout bon ! Ron Rifkin a, quant à lui, encore une fois l’occasion de briller. Il explique sa rédemption à sa fille dans une scène admirable, encore, on gobe absolument tout sans broncher, et cette musique...

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STOP !

Si quelqu’un sait où trouver la musique thème de Sloane, qu’il m’envoie un email. Merci d’avance ! Et si vous ne le faites pas, je file la prochaine review à Tonio !

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Enfin dans Alias

C’est après le speech touchant de Papa Arvin que le Covenant décide d’attaquer la planque pour récupérer Nadia. C’est le moment où, enfin, mon rêve va se réaliser : Nadia va tuer Lauren !
Enfin presque, puisque ça ne se passe pas du tout comme dans ma tête. Alors que Syd et Jack défendent la planque, Sloane s’échappe par une trappe secrète avec Nadia. Et lorsque les Bristow se cachent dans le plafond, ils apprennent par la discrète Lolo que c’est Sloane qui les avaient renseigné sur leur localisation !Je reviens sur Sloane le double traitre dans un instant, parce que là il faut vraiment que je finisse ce résumé.

Vaughn a l’hopital... j’ai déjà vu ça quelque part, mais c’est toujours un bonheur. Cette fois ci, point d’épouse aimante à son chevet, mais Sydney vient quand même lui rendre visite. Il met alors Sydney au courant de ce que lui avait dit Shaft dans l’ascenseur : la Prophétie dit que Le Passenger et L’Elue doivent s’affronter, et qu’aucune des deux ne survivra...

Cet interminable résumé se termine au même endroit que l’épisode (ça tombe bien), quelque part dans une des nombreuses résidences de Papa Sloane. Sloane n’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler un Papa modèle puisqu’il a attaché sa fille, et lui injecte la kryptonite de Rambaldi, en s’excusant... avant qu’elle soit prise de violentes convulsions.

Fin de l’épisode.

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Blood Ties : Bilan (sanguin)

On va commencer par les mauvaises nouvelles. Le principal regret que j’ai par rapport à cet épisode, c’est que bien que l’histoire avance avec l’introduction de Nadia et la vraie fin, pour de vrai, de l’intrigue "Lolo, Agent Double", j’ai eu comme un arrière gout d’épisode de transition, limite de remplissage, après l’avoir vu. Qu’ils veuillent remplir, temporiser en attendant la fin de saison, aucun problème pour moi, sauf quand il y avait des façons plus intéressantes de remplir ! L’évasion de Vaughn est trop prévisible, la mission de Geek Sydney dans le musée est trop longue, bien que marrante, et Sloane contre The Trust manque carrément d’intérêt ! J’aurais, par exemple, beaucoup aimé un peu plus de développement dans les relations Sydney/Nadia, ou Sloane/Nadia avant sa trahison. Tiens, j’aurais même aimé plus de réactions de la part de Vaughn, lorsqu’il apprend que son père était un Disciple de Rambaldi !

Parce que sérieusement, parlons en un peu de Vaughn. Qu’il intériorise la trahison de sa femme parce que c’est son boulot et qu’il doit agir de façon habituelle, je veux bien. Mais là il réagit à peine (et Vartan joue mal !) lorsqu’il apprend que son père n’était pas tout à fait qui il croyait ! Pauvre Vaughn qui garde tout pour lui, il va finir par exploser si il continue, ce qui, je l’admet, serait plutôt rigolo... mais pas très réaliste ! Et moi, cet irréalisme ambiant dans Alias, vous savez que ça me choque énormément...

Question de la plus haute importante : qu’est ce qu’on fait de Vaughn maintenant ? Je ne doute à aucun moment qu’il sera sur pied dès le prochain épisode, tout frais après une bonne nuit de sommeil à l’hopital, cicatrisé, et près à retourner en mission dès que possible. Après tout, ça ne sera pas la première fois, et si le Virus Rambaldien et le coma suite au coup de poignard de Syd en début de saison ne lui ont rien fait, ce n’est pas une toute petite séance de torture qui va l’atteindre. Par contre, dans la série en général, qu’est ce qu’on va bien pouvoir faire de lui ?
Après avoir passé une saison toute entière à développer (détruire) son personnage à grand renfort de monopolisation du temps d’antenne de la série, il ne peut décemment pas redevenir simplement le "Chéri de l’Héroine". Il y a une réplique de Sark dont je n’ai pas parlé, qui pourrait être révélateur de ce que les scénaristes lui préparent. Sark lui dit que comme Bill Vaughn appartenant à l’Ordre de Rambaldi, le Covenant s’attendait à ce qu’ils contactent Front Plissé un jour ou l’autre. Alors bien qu’on ne sache pas vraiment ce qu’est L’Ordre de Rambaldi, serait-il possible que Vaughn en fasse partie pour la saison 4 ?

Autre soucis majeur pour moi : j’ai bien peur que Madame Lauren Reed ne serve plus à rien. Elle n’est plus l’épouse comblée, ni le troisième côté d’un triangle qui a bien trop duré, elle n’est plus non plus la Plus Mauvaise Agent Double du Monde, elle en est réduite à être juste une agent du Covenant que tout le monde déteste.
Alors j’espère sincèrement qu’il ne lui reste plus que 2 épisodes à vivre. J’aurais du mal à en supporter davantage. Et si, en plus, ça libère de la place pour ramener Merrin Dungey, je suis partant. Et Will aussi. Et... vous savez.

Le dernier personnage qui apparait sous un jour nouveau avec cet épisode est Sloane. Alors qu’il y a un an il m’était impossible de m’imaginer un Sloane repenti, j’ai maintenant du mal à croire que sa rédemption n’est pas réelle, malgré sa double trahison.
Au passage, utiliser le Covenant pour se débarasser de Syd et Jack, du Sloane classique comme on n’en avait pas vu depuis longtemps !
C’est son attitude avec Nadia qui est plus surprenante. Rien jusque là ne nous faisait douter de son amour pour sa fille, tant sa prestation dans l’épisode précédent était habitée. Et encore une fois, l’ambiguité de Sloane est de retour en force puisque même si il semble sacrifiersafille à sa quête de Rambaldi, on voit bien qu’il fait ça parce qu’il n’a pas d’autre alternative. La grande question de l’épisode est bien de savoir ce qui motive Sloane. D’un côté, ne plus croire à son idée de rédemption par amour pour sa fille, pour être digne d’elle est difficile. De l’autre, c’est encore une fois son obsession pour Rambaldi qui le fait avancer.
Pourquoi ? Est-ce que cela a toujours été son but, dès qu’il a appris qu’il avait une fille ? Voilà des questions donc j’espère bien avoir la réponse dans les deux derniers épisodes de la saison.

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Alias c’est devenu "Les Feux de l’Amour"

Ce n’est pas mon avis, mais ce qu’a déclaré Phil cette semaine sur le forum, suite à l’apparition de Nadia dans la série : demie-soeur de Sydney, et fille d’Irina et de Tonton Arvin.

Je passe rapidement sur le non-débat concernant l’irréalisme de la série (l’univers tout entier d’Alias est "irréaliste", dès le départ, alors tant que la série satisfait sa propre cohérence interne, ça ne me pose pas de problème), pour me concentrer directement sur le problème soulevé par Phil : "Est-ce que Alias est devenu un soap ?"

Pour moi, non, la série a toujours renfermé des intrigues à forte tendance soapesque, et ce depuis le début. Donc si Alias est un soap, du moins dans le sens où je crois que Phil l’entend, c’est depuis le pilote de la série.

C’est pourquoi, pour finir cette review, j’ai l’honneur de vous présenter...

Le Top 10 des Intrigues Soapesques d’Alias !!!

10- Partout, la shipperite s’imisce ! : Lena, je t’adore, tu reviens quand tu veux etc, etc... Pour te prouver que tout est pardonner et que tu peux revenir sans craindre, je suis même d’accord pour oublier ces formidablesscènes où, au milieu du mission de la plus grande importance, ou dans un hélicoptère, tu t’imiscais dans la vie privée de ta fille, pour savoir ce que ressentait notre ami Front Plissé à son égard.

9 - Z’avez vu ? Sloane est son daron ! : Dès les premiers épisodes, la suspicion s’est installée. D’abord presque rien, une remarque, une parole amicale, vous voyez le genre... Puis sont arrivés les contacts inappropriés. Deux choses étaient alors possibles : soit Sloane étaitPapa Arvin, soit il était Pervère Pépère. Heureusement aujourd’hui, nos craintes ont été résolues : il était Pervers Pépère.

8 - Règle n°12 du Soap : Cette règle est très simple et s’applique à n’importe quelle Soap. Quand vous avez deux personnages dont vous ne savez plus trop quoi faire... mettez les ensemble ! Alors en attendant l’union de Dixon et Weiss, on peut, d’un souvenir ému, évoquer l’immense histoire d’amour autour d’un homard de nos amis Will et Francie, qui n’avaient vraiment rien de mieux à faire à l’époque.

7 - Let’s Just Be Friends : Ah ! Ce bon vieux cliché du meilleur ami de l’héroine (oh... double sens non prémédité !) qui est aussiamoureuxde l’héroine ! Ce cliché est non seulement omniprésent dans les soaps, mais aussi dans n’importe quelle série dont Alias ! Mais heureusement, Will et Syd ne sont pas Ross et Rachel (vous savez, le Dr. Ross et...) et l’intrigue a été rapidement abandonnée... pour faire place au n°5 du Top !

6 - Papa, qui es-tu Papa ? : Quoi, Papa travaille pour les méchants ? Quoi, Papa travaille pour les gentils ? Quoi, Papa serait responsable de la mort de Maman ? Quoi, Papa aurait tué des gens, dont le Papa de mon Chéri Secret ? Quoi, en fait c’est Maman ?!?

5- Ze Luv Trihängueulzzzz : Que serait une série de JJ sans le bon vieux Love Triangle ? Dans Felicity... enfin vous savez, alors dans Alias il reprend les mêmes ou presque et il recommence ! Alors oui, après l’ébauche de triangle Danni/Syd/Will dans le pilote, on passe à celui qui durera jusqu’au milieu de la saison 2, le très célèbre (jusqu’à dans les promos de la série) triangle Front Plissé/Syd/Will ! Et encore heureux que ce Top 10 ne concerne que les deux premières saisons...

4 - Sid et Mick : Une minute de silence ici pour Mad Dog, qui lira cette review vers fin Novembre 2004. C’est quand même formidable les reviews, en quelque sorte, c’est une capsule temps, un message du passé visant à faire passer notre (mon) opinion aux générations futures !
Donc oui, si vous voulez des Feux de l’Amour, c’est en seconde partie de saison 2 qu’il faut chercher. On a eu le droit à TOUT : ’You’ve got a oven, we can re-heat’, ’Tiens, ce tiroir est pour toi chouchou’, ’Quoi mon chéri ? Tu as enquêté sur ma mère ?’, Sydney et Vaughn qui font du hockey, Sydney et Vaughn qui mangent des glaces, Sydney et Vaughn qui s’engueulent mais se réconcilient, Sydney et Vaughn, Sydney et Vaughn, Sydney et Vaughn...

3 - Francie et le garçon : Ah, quels grands moments passés à écouter Francie déblatterer sur sa vie amoureuse. L’objet de son désir était Charlie, ce bel Adonis qui lui faisait tourner la tête. Charlie la trompe ? Charlie est un chanteur ?!? Charlie la demande en mariage à Thanksgiving ? Charlie veut l’épouser à Las Vegas ? Francie plaque Charlie ?
Oui, de bons moment qu’on aurait tord d’oublier, et qui ont donné naissance à la scène culte de la saison 1 : "Retirons nos bagues de fiançailles en même temps !"

2 - Tadaa ! Elle n’est pas vraiment morte ! : Que ceux qui n’avaient pas deviné qu’Irina n’était pas morte lèvent la main... C’est bien ce qui me semblait, tout le monde le savait. Et pourquoi ça ? Parce que c’est presque aussi commun que les accidents de voitures et les mariages dans un Soap ! Oh, et si "Quoi Maman n’est pas morte quand j’avais 6 ans ?" n’était pas suffisant, on y a eu le droit aussi en saison 2 avec "Non, Emily n’est pas morte non plus !"

1 - Le Jumeau Maléfique : Notre n°1 mérite vraiment son titre. C’est le retournement de situation soapesque par excellence, celui que tous les soaps ont utilisé, des Feux de l’Amour à Sunset Beach. Rien ne peut arrêter l’intrigue du Jumeau Maléfique, celui qui prendra la place de votre personnage standard et qui le transformera en véritable machine à tuer !

Alors après tout ça, si la demie-soeur passe toujours aussi mal, je ne peux plus grand chose pour vous !


Triste constat : on ne peut pas faire semblant de tuer Sloane toutes les semaines. L’épisode souffre donc un peu de la comparaison avec le précédent, et malgré de bonnes choses et une mythologie qui avance àpetites pas (mais qui avance quand même), je regrette un peu des scènes que je considère de remplissage.
Note : 3/5