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Urgences

10x16 - Forgive and forget

Soap Opera

mardi 16 mars 2004, par Joma

Après quatre épisodes de bonne facture, ER replonge dans le moyen. Là, j’entends déjà les sifflets et les exclamations : Moyens, moyens et pourquoi donc ?
Et bien c’est facile à répondre, on se penche plus sur les docteurs ou le personnel médical que sur les patients.
On a donc, les amours contrariés de Sam et Luka, les malheurs de Morris avec un char vengeur, les problèmes cardiaques de Franck et les pulsions sexuelles de Lizzy.

Bon, ce n’est pas que je n’aime pas les belles et compliquées histoire d’amours qui parsèment les urgences, mais manifestement le couple Luka/Sam à pris la place de Carter/Abby. On a quasiment les mêmes situations de départ. Un docteur, une infirmière, lui qui veut s’engager, elle non, les deux jamais sur la même longueur d’onde. Bien sur le background des personnages étant différent on a au final une histoire somme toute distincte du carby que l’on connait, surtout pour l’instant, vu que ça a commencé depuis moins longtemps que le Carby.
Il n’empêche que cette redite ne me passionne pas outre mesure, d’une part, comme je l’ai dit, voir une sorte de décalage de Carter et Abby n’a rien de passionnant, surtout quand on voit comment c’est artificiellement fini cette histoire.
Les scénaristes se sont sans doute dit que la série sans relation interprofessionnelle n’aurait pas la même saveur, et puisque le Carby avait marché (et remarchera sans doute plus tard si ça reprend) cela serait une bonne base. Bon après faut aimer, moi vous savez déjà ce que j’en pense.

L’autre chose concerne Luka. Après l’Afrique il aurait sans doute mieux valu exploiter autre chose de sa personnalité, que ce désir de se caser. Je prends l’exemple tout bête de Luka tentant de pratiquer une médecine moins lourde à Chicago qui n’a, à mon sens, pas assez été exploité, cela aurait pû déboucher sur un bon débat avec d’autre membre de l’hôpital concernant notre manière (occidentale) de pratiquer la médecine, au lieu de ça, on a eu juste Luka se mettant à dos ses collègues sans que cela ne débouche sur quelque chose.

Le seul truc de bien pour Luka dans cet épisode concerne sa fin d’histoire avec Gillian, clôturant ainsi son cycle africain.

Morris l’interne qui ne sert à rien, et qui ne sert toujours à rien, vient d’avoir une storyline importante ! Alors que des membres du cast principal végète toujours, je comprendrais jamais les scénaristes, moi, au moins cela me prouve la vacuité de cet épisode.

Morris après avoir refusé de traiter un patient qui se plaignait de douleurs au dos, puis l’avoir renvoyé sèchement, ce même patient, Anthony Weillig vole un tank pour venir le tuer (oh que j’y ai cru !) Comme il lui avait annoncé ! La police intervient alors devant le Cook County blessant le dingue. Et voilà t-y pas que Morris qui n’en foutait pas une, se prend pour un docteur et aide à sauver le gars qui voulait le tuer, on nage en pleine psychologie de bazar là ! Histoire inutile, c’est juste dommage que le mec aie raté son coup et ne nous a pas débarrassé de Morris.

Franck le réceptionniste antipathique, nous fait une crise cardiaque, ce qui permet à Pratt de le sauver (boulet !), prévenue, sa famille vient attendre son rétablissement aux urgences. Et oui, Franck a une femme qui l’aime et une fille trisomique, il semble bien que l’on veuille nous rendre notre réceptionniste acariâtre, pour un gars sympathique.
Je vous le dis de suite, j’ai trouvé ça un peu gros à avaler. Donc ce type est désagréable au possible parce l’armée l’a marqué et la vie ne lui a pas fait de cadeau. Et qu’il agit comme ça aux urgences pour quoi, pour ce protéger ? N’importe quoi ! Pourquoi faudrait-il une excuse à ses manières déplorables ? Le monde est peuplé de con et tous n’ont pas une famille à problème comme excuse, ils sont juste cons.
Une fois de plus la série choisit la facilité, plutôt que faire de Franck un de ces Redneck xénophobes qui pullulent dans le sud des USA, on nous montre un gars, pas mauvais à la base, à qui la vie n’a pas fait de cadeau... Le pauvre !

Oh tient ! On voit Lizzy. Mais pas vraiment au bloc. Non, on voit Lizzy travaillez par le démon de midi et draguer des mecs. Hé ! Le titre de ma review c’est Soap opera, ne soyez pas surpris. Même si je suis content de voir Lizzy plus de trente secondes, l’ambiance de la chirurgie me manque, alors s’ils pouvaient oublier la horny Lizzy pour la remplacer par le Dr Corday ça serais cool.

Il y a d’autres patients qui passent aux ER mais ils sont tellement noyés sous ces quatre histoires que je m’en souviens plus trop !

Kerry passe en coup de vent, comme d’habitude.

Gallant et Susan n’ont pas eu de chance cette semaine ils ont perdu au GJDCMPLTDA et doivent surement faire une bataille de chaise roulante dans les coulisses.

Chen est là mais pas son père. Je croyais pourtant qu’elle devait s’en occuper tout le temps ? Même le voir deux secondes aurait put nous montrer un peu de continuité avec l’épisode précédent. Là, on a l’impression que rien ne perturbe Chen, le voyage en chine et ses évènements ayant disparue comme pas magie.


Aller messieurs les scénaristes, soyez sympas, forcez un peu moins sur les affaires de cÅ“ur de nos persos, je ne vous demande pas de les supprimer mais juste de se concentré sur ce qui a fait la qualité de ER, les choix du personnel médical face aux problèmes des patients. Parce que mine de rien, l’épisode n’était pas si bon que ça.