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Urgences

10x20 - Abby Normal

Psy show

dimanche 9 mai 2004, par Joma

J’aime Abby !
Ben en fait, je n’ai jamais cessé de l’aimer, sauf la saison dernière où sa relation avec Carter commençait à m’ennuyer profondément, mais sans doute moins que ses problèmes familiaux qui ont eu tendance à s’étirer plus que longuement sur toute la saison.

J’avais vraiment trouvé Abby surexposée l’an dernier, et j’en étais arrivé à la nausée. Par contre cette année, pas de problème. Depuis le début de saison, son temps d’antenne est retombé dans le raisonnable, son personnage s’est peu à peu reconstruit avec la reprise de ses études de médecine, et surtout sa fin de relation avec Carter.

Comme beaucoup de personne, j’avais malgré tout des doutes en voyant les scénaristes casser le couple, il avait beau me gonfler, ça restait le couple vedette de la série. Mais finalement je suis content de cette décision, ça m’a permis de retrouver mon Abby que j’aime. Non sans déconner, cette année tout ce qui arrive à Abby est intéressant, et surtout, surtout depuis qu’elle fait son stage en psychiatrie.

Elle va s’occuper dans cet épisode de Jordan Dunn jeune mère de famille qui fait des crises de convulsion. Jordan, (joué par Julianne Nicholson, oui, oui, la Ally 2.0 de la dernière saison d’Ally McBeal. On sait donc où a fini sa Kelleyrisation !) était apparue la semaine dernière, mais tout le monde était persuadé qu’elle simulait car ses électroencéphalogrammes n’indiquaient aucun problème. Mais Abby s’accroche. Elle est persuadée que Jordan ne simule pas et la convainc d’entrer en thérapie, et arrive même à forcer l’admiration de son boss en proposant une méthode non conventionnelle pour raviver la mémoire de Jordan et faire ressortir le traumatisme de la mort de son premier enfant dont elle est en partie responsable et qui l’empêche de serrer sa fille dans ses bras, déclenchant ainsi ses crises.

Abby permet donc à une personne ayant des problèmes psychiques d’avoir de nouveau une vie de famille normale, chose qu’elle n’a malheureusement jamais pû avoir, et ça en est quand même paradoxal. Car sa mère ou son frère, refusaient de suivre correctement un traitement et Abby n’avait jamais pû les convaincre, les deux se complaisant même l’an dernier dans leur maladie. C’est donc dans le cadre du travail avec une patiente, qu’elle arrive à ses fins.
En tout cas, cette storyline me plait vraiment, et j’espère qu’ils orienteront Abby sur la pratique de la psychologie pour la prochaine saison, ça pourrait vraiment donner de bonne chose et puis ça changerait d’avoir un nouveau doc aux ER.

22 minutes !
22 minutes sans Pratt, vous y croyez, vous ? Le pied que j’ai pris pendant ce temps là, bon ensuite ça c’est gâté et mon cauchemar personnel est arrivé.
Sa connerie du jour : Rendre Neela responsable du départ de Gallant. Comme si Michael n’était pas assez grand pour prendre ses choix et ses responsabilités ? Ben oui, monsieur lui n’a jamais rien fait, comme ignorer un patient en laissant sont étudiante du jour (Abby) s’occuper seule de lui parce qu’il est jaloux que Michael (tient son super pote qu’il regrette déjà) fasse mieux sont boulot, ou se permet de tâter de la poitrine féminine sous prétexte d’examen...
Mais virez-le !

Ce qui arrive à Kerry est ignoble, en tout cas je le ressens comme-ça.
Quant on regarde l’ep on a vraiment envie de crier à Kerry de se casser avec Henry pour échapper à son (ex)belle maman vindicative suivie comme son ombre par son avocat toujours prêt à agiter son assignation.
Le double avantage de cette histoire, outre le fait de nous montrer enfin Kerry cette année, est de rompre son isolement aux urgences. Abby et surtout Elizabeth se rapprochent d’elle tentant de l’aider avec un, petit, soutien psychologique. Bien sur ça risque d’être dur de briser la carapace que s’est construire Kerry, mais au moins les efforts donnent de bonne scène et permet à Lizzy d’être un peu plus intéressante.

Carter évolue !
Si j’aime la storyline d’Abby, j’aime bien aussi le nouveau Carter (Auré pas taper).
Plus souriant, plus détendu et qui accepte ses responsabilités par rapport à l’argent de sa famille. Il semble d’ailleurs prendre en compte une idée qu’Abby lui avait soufflée l’an dernier, réorienter l’argent de la fondation, des arts vers la recherche médicale.
Même sa relation avec Kem n’est pas forcée, on sent une complicité qu’il n’avait pas avec Abby, reste que je ne vois toujours pas où ça va nous mener cette histoire pour le futur. Impossible de savoir si les scénaristes ont un plan pour Carter pour la fin de saison ou l’an prochain (et oui, je ne lis pas les spoilers moi).

Neela en section recherche est bien.
Elle le reconnaît elle-même, elle subit moins de pression au milieu des éprouvettes qu’au milieu des patients et la folie des ER. Même si l’histoire de cette semaine nous la montre une fois de plus sauvant la vie d’un des chercheurs grâce à ses capacités de médecin urgentiste.
Le truc est que je vois mal Neela rester l’an prochain si les scénaristes décident de lui faire prendre la voie de la recherche, car pas beaucoup d’histoires et d’interactions avec les autres personnages à priori.

Je ne me rappel même plus si j’ai vu Chen.
Susan n’est toujours pas là, la grossesse de Sherry Stringfield la tenant pour l’instant loin des plateaux.


Un bon épisode, qui pour une fois alterne bien les problèmes des docteurs et des patients, un équilibre qui permet àaucune des histoires de sombrer dans le convenu. J’en veux plus des comme ça, mais bon David Zabel peut pas tous les écrire.