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Enterprise

3x17 - Hatchery

The Russians love their children too

samedi 17 avril 2004, par Innuendo


Les séries bien ont le droit à leur hiatus alors pourquoi pas les revieweurs d’EDUSA ?!
Et d’ailleurs ils s’en aient passés des choses durant notre absence : une nouvelle collection de DVD Star Trek a débarqué chez nos marchands de journaux, la nouvelle attraction Borg Invasion 4-D a ouvert ses portes au Hilton de Las Vegas (auto-promo : retrouvez ma review de l’attraction originelle par là http://www.leflt.com/lte/chronicles/chronique.php?chro=6), un grand huit Borg Assimilator a été inauguré en Caroline du Nord, les dvd de Voyager et de TOS vont bientôt arriver et, enfin, le courageux (et talentueux) Buckaroo a repris en main les reviews d’Enterprise saison 1 pour la LTE (Greg et moi tenant à notre santé mentale, nous ne pouvions plus nous astreindre à REvoir ces épisodes !).

Mais revenons-en à nos tribules :
Après que Greg le Trekker-Millionnaire ait enfin fini sa tournée promo pour vendre son livre (Quand je vois T’Pol, je suis tout dur de partout !), il a donc remis l’ouvrage sur le métier (ou l’inverse, je sais plus, et on est pas chez Pivot, nom d’un petit Ferengi !), ce qui par conséquent (et nonobstant le fait que cette phrase n’en finit plus et que je me demande bien si elle a un sens quelconque !) me laisse le champ libre pour vous livrer la review de l’avant-dernier épisode pré-hiatus, j’ai nommé Hatchery, diffusé le 25 Février 2004, c’est vous dire si ça date !
Et je vous préviens tout de suite, c’est review est d’un nouveau genre : après la review style « j’arrive à trouver des liens complètement farfelus pour rendre ma review intéressante », après les reviews « d’épisode tellement nul qu’on essaye à tout pris de parler d’autres choses », après le reviews du genre « c’est pas parce que je n’ai même pas vu cet épisode que je vais me priver d’en parler » et autres joyeusetés que l’EDUSA Team a l’habitude de vous offrir, voici la review d’un épisode que j’ai vu il y a 2 mois, dont je ne me souviens plus trop des détails et que je n’ai pas revu pour écrire cette review parce que là je suis pas chez moi, mais je ne vais pas non plus vous raconter ma vie, on est pas dans une chronique du Canidé Dérangé ici, non mais quoi, quand même, EDUSA c’est une maison respectable !

Alors que le NX-01 fait route vers Aazati Prime, l’équipage détecte un vaisseau Xindis écrasés sur un planétoïde. Archer décide de s’arrêter pour analyser l’épave : il s’agit d’un vaisseau Insectoïdes, dont tous les membres d’équipage sont morts lors du crash. L’équipage découvre rapidement que restent à bord de ce vaisseau des œufs d’Insectoïdes. Seulement, le système assurant leur survie a été endommagée lors du crash. Après la visite de cette « nurserie », le Capitaine Archer décide de tout faire pour garder en vie ces « bébé » Xindis, quitte à faire perdre du temps à leur mission, voire même à la mettre en danger. En effet, pour remettre la nurserie en état de marche jusqu’à l’éventuelle venue d’un vaisseau de secours Xindi, il serait indispensable de prélever un tiers des réserves d’anti-matière de l’Enterprise !!
Tucker et Reed, qui pensaient ne rester quelques jours que pour analyser les systèmes tactiques Xindis, commencent à remettre en question le jugement de leur capitaine. Ce dernier se dit persuadé que sauver ces enfants Xindis innocents est le meilleur moyen de montrer à leurs parents que les Terriens ne veulent aucun mal aux Xindis.

La suite de l’épisode voit une véritable mutinerie se former contre Archer. Seuls Hayes et le reste du M.A.C.O. (moulage ?! me souffle Jean Roucas…) restent loyaux à Archer. Les plans des officiers de StarFleet, T’Pol à leur tête, est finalement un succès. Hayes est mis aux arrêts et Archer est neutralisé.
Phlox découvre finalement qu’Archer était sous l’influence d’une substance sécrétée par le œufs, qui ont fait naître en lui un fort instinct maternel, notamment de protection.
Tout est bien qui finit bien…. et le NX-01 reprend sa route vers Azati Prime (avec dans ses soutes une petite navette Xindi, récupéré au passage).


Episode paradoxal que Hatchery : alors que 90% de l’épisode offre une double réflexion pour le moins intéressante (les enfants d’un peuple ne sont pas responsables des actions d’une partie de leurs parents et la survie du petit nombre par rapport aux besoins du plus grand nombre), servie par une ambiance visuelle aussi bien que dramatique tout à fait réussies, le propos est totalement décrédibilisé par l’épilogue. Si Archer avait des pensées aussi progressiste, ce ne pouvait être que sous l’influence de substances psychotropes… Sous-entendu : tout ça n’était qu’un délire d’une tapette de hippie camée à la marie-jeanne…
Un peu simpliste comme explication… d’autant plus que durant la majeure partie de l’action, si Archer apparaît certes exalté, mais pas plus que durant les autres conflits connus depuis l’entrée dans le « Delphic Expanse », c’est plutôt le reste de l’équipage qui semble sortir tout droit des toilettes d’une boîte de nuit de Tony Montana, rail de coke inclus. Rien que l’attitude de T’Pol (et je parle bien de son attitude et non de ses décisions) sont totalement incohérentes avec ce que la fin de l’épisode laisse comprendre : tout cela était tout à fait normal…
Cette conclusion qui paraît trop artificielle pour être honnête résulte probablement d’une sacro-sainte règle suivie scrupuleusement par B&B : à la fin de chaque épisode, tu laisseras la série dans l’état dans laquelle tu l’avais trouvée en entrant . Le résultat est ici une nouvelle fois affligeant.
Cela est d’autant plus dommage que les conflits entre les différents "clans" (StarFleet/MACO) étaient plus subtils que dans "Harbinger" (ce qui n’était pas bien difficile il est vrai) et que la problèmatique n’est pas biaisée d’entrée de jue comme ça a pu l’être dans l’infâme "Similitude".

Pour ne pas rester sur un avis trop négatif, on parlera d’un verre de "blood wine" à moitié vide !


Episode àWarp 3,5 jusqu’à10 minutes de la fin
Warp 2,5 pour l’épisode dans sa globalité
Un bon script qui ne s’assume pas jusqu’au bout. On approche de la fin de la saison, et le temps n’est décidemment plus àla réflexion. Dommage !