Beurrrrk !

... bientôt atteint du même mal. Quelques jours plus tard, un prisonnier reçoit par la Poste un morceau d’animal contaminé. L’infection se répand dans la prison. Mais lorsque deux prisonniers choisissent ce moment pour s’évader, Mulder et Scully sont envoyés à leur recherche, afin de tenter d’éviter que l’épidémie ne se généralise. Scully reste à la prison pour étudier le vecteur contaminant, tandis que Mulder entame la traque des fugitifs...

Voilà l’épisode qui resta longtemps pour moi le plus dégueulasse de la série. C’est une chose que de montrer des monstres ou des cadavres en morceaux, mais rien de cela ne touche avec le même réalisme que ces immondes pustules à explosion ! Le seul épisode qui me fait presque fermer les yeux étant Roadrunners dans la saison 8. A l’origine de cet épisode, une certaine envie de concurrencer directement le film « Alerte ! », avec Dustin Hoffman, qui sortait à cette époque. Le pari des scénaristes est réussi, et cet épisode se révèle particulièrement tendu et haletant, entremêlant avec efficacité les différents plans du récit : la recherche des évadés, l’étude scientifique et le puzzle de la conspiration à l’origine de cette affaire.


A l’approche de la fin de saison, L’Homme à la Cigarette se paie le luxe d’une petite apparition pour donner son point de vue sur le bon usage de l’information. La scène n’a pas nécessairement grande justification et contribue à un certain sentiment présent dans les saisons 1 à 3 que le Fumeur est derrière chaque sale coup de Pékin à Varsovie, mais se révèle thématiquement intéressante et permet de replacer les enjeux à l’approche de la fin de la saison. Le personnage de Skinner se voit lui-même bien remis en place, se décrivant lui-même comme positionné sur la ligne que Mulder n’hésite jamais à franchir.