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2.14 - Die Hand Die Verletzt

Ca a été un plaisir de travailler avec vous

La Main de l’Enfer

jeudi 15 janvier 2004, par Sullivan

Alors que la série atteignait le milieu de sa seconde saison, et que le succès devenait parfaitement évident, elle allait devoir faire avec le départ de ceux qui s’en étaient imposés comme les principaux ...

... scénaristes après Chris Carter : Glen Morgan et James Wong.
La Main de l’Enfer était leur dernier script avant qu’ils ne partent se consacrer à plein temps à leur propre série, commandée par la Fox : Space : Above and Beyond. L’épisode se révèle être une charnière, un véritable carrefour pour la série, puisqu’il est aussi le premier d’un nouveau réalisateur : Kim Manners. Il gagnera très vite sa place de réalisateur permanent de sa série où il restera jusqu’à l’ultime épisode, qu’il mettra lui-même en scène. Kim Manners aura réalisé plus d’épisodes de la série que n’importe qui d’autre, plus de cinquante soit un quart d ela série à lui tout seul.
Dans la catégorie thriller horrifique gratiné d’une généreuse couche d’humour (très) noir, La Main de l’Enfer se montre parfaitement à la hauteur de ses illustres parents.


L’histoire se centre sur le personnage d’une professeure de Lycée, Mme Paddock, qui se trouve n’être personne d’autre que le diable incarné, venu en personne châtier un groupe de professeur satanistes, dont elle manipule la progéniture Lycéenne, et qu’elle élimine un par un.
Comme je le disais, à coté des scènes horrifiques - un des prof dévoré par un boa, une adolescente qui raconte les viols dont elle a été victime dans des cérémonies satanistes, etc., l’épisode contient sa dose d’humour qui fait particulièrement mouche. Ainsi de la scène de la pluie de grenouille sur nos deux agents, par exemple, qui resta longtemps sur les lèvres des fans de la série.


Ce segment bénéficie aussi de la participation d’Heather McComb, dans le rôle de l’adolescente perturbée et manipulée par Peacock, qui accuse son père et d’autre de l’avoir violée dans des rituels obscurs. Elle se révèle absolument géniale dans cette scène et dans ce rôle, si bien qu’il fera de McComb une pleureuse professionnelle, jouant peu ou prou le même rôle de victime perturbée dans MillenniuM, Profiler et Party of Five. Par ailleurs, c’est la réalisation superbe de cette scène précise de ‘‘confession’’ qui installa Kim Manners pour de bon dans la chaise des réalisateurs d’X-Files. Il y joue en effet de manière incroyable avec les contre-champs et la rotation de sa caméra, défiant l’une des principale règle de base de la réalisation pour mettre en évidence tant l’horreur de ce qui nous est raconté que son décalage avec la réalité.


Au terme de l’épisode, Paddock quitte les lieux en inscrivant sur le tableau noir : ‘‘Au revoir, ce fut un plaisir de travailler avec vous.’’ Un tel plaisir que Morgan et Wong, après l’échec de Space : A&B reviendront travailler sur la première moitié de la saison 4. Le message de leur second mais dernier épisode de départ en dira long sur les changements survenus entre-temps chez 1013. Voir la critique de ‘‘Plus Jamais’’ ce mois-ci sur le site.


Un des meilleurs loner horrifiques de la série. Morgan et Wong passent à la moulinette les principaux clichés du genre dans un récit aux multiples niveaux de lecture. Mordant.