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1.06 - Terra Nova
La cité des enfants perdus
La Colonie Perdue
dimanche 1er février 2004, par
L’Enterprise enquête sur le mystère "Terra Nova", une colonie terrienne dont les habitans ont cessé de donner signe de vie il y a plusieurs décennies. Quand Archer arrive, il se heurte aux descendants des colons qui ont perdu la connaissance de leur humanité.
Je suis doublement désolé.
Désolé pour le retard mais j’avais du Dead Zone sur le feu et priorité aux bonnes séries.
Et désolé car je vais faire concis.
D’abord, soyons rassuré : la série se rétablit un peu avec cet épisode. C’est pas la panacée mais c’est toujours moins ridicule que les semaines précédentes.
"Terra Nova" posséde tout de même son lot d’incohérences qui démontrent le manque de rigueur général des scénarios de cette série.
On a une colonie terrienne qui décide de couper le cordon avec la Terre, pourquoi pas. Elle se fâche avec la Terre car elle ne veut pas qu’on lui envoie un millier de colons en plus, pourquoi pas...si leur colonie était basée sur un astéroïde d’un kilomètre de diamètre : mille habitants en plus pourrait réduire l’espace vtal de chacun...déjà beaucoup moins vrai sur une belle grosse planète verdoyante. Mais admettons. On a aussi des colons pas très futes futes qui prennent la chute d’un astéroïde pour une attaque de la Terre. Heu...
A part ça, il n’y a pas trop à ce plaindre. C’est plutôt intéressant de voir une civilisation humaine qui a oublié son humanité et qui a même développé une peur des humains sur la base de souvenirs trompeurs d’enfants. Des enfants qui furent les seuls à survivre à la chute de l’astéroïde et qui se sont réfugiés sous terre pour y développer leur propre culture.
Ce n’est pas transcendant comme scénard mais ça se tient si on oublie les prémisses. Le personnage de Nadet est particulièrement appréciable. C’est la dernière témoin de la chute de l’astéroïde et c’est par elle qu’Archer réussit à se faire accepter en tant qu’humain puis à ouvrir les yeux de ce peuple sur leur humanité.
Enfin on va dire ça, parce que le catalyseur de cette évolution serait plutôt le bon gros cliché des deux hommes qui à la base ne se font pas confiance jusqu’à ce que l’un des d’eux aide l’autre à sauver l’un des siens, bla, bla, bla... morale à deux balles.
Ce final nous laisse sur un désagréable goût de "ça aurait pu être mieux si les scénaristes étaient plus inspirés".
Malgré les nombreuses imperfections et insuffisances, ne soyons pas trop exigeants. Il y a du mieux ici. L’épisode est tout à fait regardable à défaut d’être inoubliable
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires