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2.01 - Valley of Shadows

Chapitre 2, Verset 1

samedi 7 février 2004, par Le Trekker Greg

Le don de Johnny est mis à l’épreuve par un adversaire obsédé par sa personne dans une affaire d’enlévement d’enfant. Un jeu du chat et de la souris s’engage entre les deux hommes.


Alors ici je vais faire bref. Pourquoi ? Parce qu’il faut que je rattrape mon retard ? C’est vrai j’ai du retard et je m’en excuse, il sera comblé en fin de semaine. Mais non c’est pas pour ça.

Alors pourquoi ? C’est simple : quand j’ai décidé de m’occuper de Dead Zone pour la LTE, je n’ai pas signé pour parler d’un épisode de John Doe !

Ben oui quoi, sérieux ! "Le Prophète" pourrait être un motif de rupture de contrat. C’est pas du tout ce que l’on attend de Dead Zone


Nous avons là une histoire classique, disons-le : cliché, d’un jeu du chat et de la souris entre le héros aux pouvoirs paranormaux et une sorte de disciple illuminé qui le met à l’épreuve. En bref le genre de scénario que l’on trouve dans les séries sans génie qui se contentent d’adapter des schémas et des recettes sans même, au minimum, apporter leur petite touche personnelle qui donnerait une identité propre à leurs épisodes. L’exemple le plus récent de ce type de série reste John Doe et son héros omniscient.


La question est posée : "Le prophète" apporte-t-elle sa petite touche personnelle qui permet de différencier l’épisode de la production de masse ? Pas vraiment... jusqu’aux cinq dernières minutes tout du moins (j’y reviens sur ces 5 dernières minutes).


Nous avons là un gamin qui s’est fait enlever pour attirer l’attention de Johnny et tester ses visions. Francis, le kidnappeur sème des indices pour permettre à Johnny de les retrouver, lui et l’enfant. Il dirige notre héros par téléphone. Et là dans la réalisation de ces scènes téléphoniques, je pense à une autre série qui à mon avis n’est pas non plus très flatteur : je pense à "Profiler" et au petit jeu du chat et de la souris entre Samantha Waters et Jack de tous les coups.


Toutefois, le final de cet épisode se démarque de "l’insignifiance Doesque" en proposant une discussion posée entre les deux hommes plutôt qu’une confrontation virile. C’est déjà un peu plus recherché. Il est question d’un parralèle avec un passage de la bible sur le prophète Daniel qui possède le mérite de continuer à enrichir la thématique de notre héros. Puis l’épisode se conclut sur deux scènes symboliques réussies qui nous laissent sur une bonne impression. Toutefois il est déjà trop tard, l’apathie devant cet épisode n’a certainement pas permis d’apprécier ces fugaces instants... surtout qu’en plus d’un scénario de piêtre qualité, il existe un autre motif important de déception.


En effet, on peut se sentir très déçu que l’épisode ne soit pas le direct prolongement du final de saison 1 (1x13 Le Chaos (Destiny)) qui nous avait laissé sur un climax très prometteur. Hormis une brève scène de consolation au début, exit Greg Stillson et la vision d’apocalypse. Visiblement ça sera pour plus tard. En attendant il y a de quoi être frustré par ce début de saison 2.


Intrinsèquement, un épisode au scénario décevant. En tant qu’épisode lançant la saison 2, vraiment très décevant.
Et l’appréciation aurait pu être plus sévère dans des conditions de diffusion américaine. Imaginez la frustration des téléspectateurs qui ont attendu plusieurs mois, et pas seulement 5 minutes de pub, dans l’espoir de voir la suite de l’arc Greg Stillson après un final de saison 1 qui ressemblait beaucoup à un cliffhanger.