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4.11 - Unrealized Reality
Whoops !
Continuum Incertum
mardi 13 avril 2004, par
Comment décrire en quelques mots le plus gigantesque épisode mythologico-science-fictionnel de la série, qui a des repercussions sur la s4 mais également sur les saisons précedentes ? Oh ayé !
Dans chaque Saison de Farscape, qui n’est généralement pas une série qui se soucie trop du quota de blabla technique réservé au séries de Science-fiction habituelles, il y a au moins un épisode qui se charge du service minimum en la matière.
Lors de la première saison cet épisode fut Through The Looking Glass (1.17) où lors d’une Combustion mal effectuée, Moya était divisée en trois entités (Rouge, Jaune et Bleue) auxquelles correspondait trois environnements hostiles : Bruit Infernal, Lumière Insupportable, et dans le dernier Hilarité paralysante.
Lors de la seconde saison plusieurs épisodes se répartissaient la tâche, notamment Out Of Their Minds (1.09 - un classique) et My Three Crichtons (2.13 - déjà moins SF).
Durant la Saison 3, les deux parties de Self Inflicted Wounds et ...Different Destinations furent les épisodes SF, basé cette fois ci respectivement sur les Vortex et les paradoxes temporels.
Et le premier épisode totalement orienté SF de cette saison est « Unrealized Reality ».
Le scénariste de cet épisode à part n’est autre que David Kemper, qui cumule une nouvelle fois sur cet épisode les fonctions de Producteur Exécutif et de scénariste. Depuis la Saison 2 de la Série, Kemper est le concepteur des arcs mythologiques de la série, alors lorsqu’il a un concept un peu complexe (on peut dire aussi barge), comme ça avait été le cas pour Die Me Dichotomy (2.22), Self Inflicted Wounds (3.03 et 3.04), Revenging Angel (3.16), Dog With Two Bones (3.22), Crichton Kicks (4.01), bref pour tout ses concepts y compris cet épisode, Kemper n’hesite pas à passer à l’acte, quitte à ne plus dormir pendant des semaines et reveiller sa femme en sueur quand la nuit lui apporte enfin l’inspiration.
Il est intéressant de savoir qu’avant de travailler sur Farscape, David Kemper avait fait un épisode en freelance (c’est à dire sans intégrer une équipe de scénariste) sur Stargate. Si vous connaissez un tant soit peu la série il est probable que vous connaissiez cet épisode puisque il a été réutilisé par les scénaristes pas très inspirés de SG-1 pour mettre au point un retournement de situation plusieurs saisons plus tard.
Cet épisode (un loner également) utilisait je ne sais plus quel moyen pour faire revenir l’équipe de SG-1 sur Terre mais dans une réalité altérée, dans laquelle la planète est envahie par les Goa’ulds (les gros vilains dans Stargate) et dont le général n’est autre que Teal’c, un extra-terrestre qui avait pourtant sauvé l’équipe du SG-1 dans le Pilote de la série. Toutes les craintes concernant ce personnage assez silencieux pouvaient donc être ramenées à la surface sans pour autant influer définitivement sur la mythologie de la série.
Durant sa carrière des scénariste dans des séries de Science-fiction David Kemper a donc à plusieurs reprises privilégié un genre d’histoires qui n’est pourtant pas à la base de Farscape : les relations compliquées entre la réalité, le temps et l’espace. Et c’est grâce à l’épisode SF de cette Saison 4 que Kemper va remédier au problème.
Déjà l’épisode SF de la Saison 1, Through The Looking Glass (1.17) evoquait différentes "réalités" et pour cause, il s’agit du second script de David Kemper (alors uniquement co-producteur exécutif) pour la série.
L’épisode débute dans un calme relatif, Aeryn tente tant bien que mal d’apprendre à lire et parler l’anglais, et plus simplement a le comprendre grâce à ses microbes traducteurs.
De son coté Sikozu complote toujours avec Scorpy, mais l’élément perturbateur ne proviendra pas cette fois ci de l’hybride Scarran/Sebacéen qui s’accorde avec Sikozu sur l’importance de Crichton.
Scorpius : Hormis le fait que la tache soit agréable, vous devennez immediatement la plus importante à mes yeux.
Sikozu : La plus importante à part Crichton.
Scorpius : Toujours à part Crichton.
Sikozu : D’accord.
En effet Crichton - que surveille Aeryn du coin de l’œil depuis le poste de commande - pratique son nouveau Hobby favori : observer l’ouverture d’un Vortex depuis le vide spatial.
Evidemment l’experience tourne mal et Crichton est aspiré par le Vortex par accident alors qu’il est encore en train de faire le malin avec son décompte magique avant l’ouverture d’un Vortex ... mais est-ce bien un accident ?
Non ! Nouvelles révélations !
Les Anciens vivent dans une Réalité différente (un autre niveau de réalité, un univers parallèle), et les Vortex sont les seuls a pouvoir traverser ces deux Réalités (le « Royaume » des Anciens, et celui des autres).
Ces deux Réalités sont liées mais ne s’entrecroisent jamais. La perforation d’un Vortex risquerait de provoquer une inacceptable incursion d’éléments de notre niveau d’existence (notre réalité, notre Royaume) dans celui des Anciens.
Inacceptable parce la biologie de « notre » Réalité est infiniment plus agressive que celle des Anciens, et qu’ils seraient donc menacés.
L’Ancien, que John nomme Einstein parce qu’il l’interroge sur la Relativité, révèle à Crichton que des membres de son espèce se sont modifiés pour pouvoir vivre dans notre Réalité. Crichton réalise alors qu’ils font cela pour "nous" espionner. Ce à quoi Einstein (c’est toujours de l’Ancien tout pâle dont on parle, vous suivez hein !) répond qu’ils sont présents pour Cataloguer, Rapporter, et Influencer.
Mais ces Anciens "modifiés" ont disparus, et c’est alors que les Anciens ont décidé de vérifier l’avancement de la connaissance des Vortex dans "notre" Réalité.
Claque n°1 : Puzzle complet !
Le cliffhanger précipité de la Saison 3 est totalement expliqué et justifié !
Moya n’a pas eu la malchance de se trouver pilepoil dans l’entrebâillement d’un Vortex. Non. Les Anciens ont ouvert ce Vortex deliberement persuadé qu’il s’agissait là d’un vaisseau des scientifiques Pathfinder.
Cette nouvelle espèce à été rencontrée pour la première et dernière fois lors de l’épisode en deux partie du début de la Saison 3 : Self Inflicted Wounds.
Lors de cet épisode Moya entrait en collision avec un vaisseau Pathfinder sortant d’un Vortex et les deux vaisseaux se retrouvaient fusionnés. C’est à ce moment que la balise du vaisseau Pathfinder a été injectée dans le Léviathan.
Evidemment il ne s’agit pas d’une explication sortie de nulle part, c’est événement s’est bien déroulé et une balise a bien été injectée (on voit d’ailleurs un flashback de l’épisode en question qui le prouve) à l’intérieur de Moya.
Ceci explique donc pourquoi les Anciens qui souhaitaient questionner les Pathfinder - qui ont des connaissances poussées sur le Vortex puisqu’ils arrivent à y lancer des vaisseaux de recherche - sont finalement tombés sur Moya. Et par la même occasion nous ont foutu une putain de frousse à la fin de la Saison 3, bien joué les gars.
Donc vachement déçu de pas retrouver ses potes aux branchies qui piquent, ce cher Einstein (qui est décidemment sur tout les bon coups) se met à interroger l’équipage de Moya, et cette bande de pieds cassés chante à l’unisson "c’est pas nous d’abord, c’est lui là, ouais là ... ah ouais z’avez pas de bol il était juste à coté en train de chouiner quand vous nous avez pris en stop".
Einstein a du alors se dire "Bite, couille chatte, nichon ! [En langage Ancien, évidemment] Si j’arrive pas à choper les findus de l’espace, autant relâcher ces gnomes, voir s’ils peuvent retrouver leur pote Croûton, j’aurais pas gaspillé le gasoil pour rien !"
Et puis de toute façon, ça l’étonnait un peu le Bebert qu’un Natural Born Looser comme Crichton possède une connaissance aussi chébran, donc c’est pas plus mal.
Finalement Crichton s’est remis à faire joujou avec des Vortex et hop, le voila donc sur l’Ile en polystyrène du Docteur Bebert à se faire passer un savon parce que les grands (entendre les Pacificateurs, Scorpius, les Scarrans et leurs potes Charrids) essayent de lui piquer son joujou à lui qu’il est cool d’abord.
Claque n°2 : Réalité Non-realisée
David Kemper (encore lui !) a une vision du monde. Selon lui nous n’avons pas un destin, mais des milliers. A chaque seconde, chaque action ou inaction nous laissons de coté des milliers de réalités similaires à la notre qui auraient pu être la notre si nous avions choisi de faire telle chose au lieu d’une autre. Jusque là c’est une façon de voir le monde, de refuser la toute puissance de la destinée. Bref une théorie comme une autre, sympathique a entendre autour d’un café entre amis.
Là où Kemper change la donne c’est quand il applique sa vision de la vie à la Science-fiction : toutes ces réalités que nous frôlons, continuent a exister sans nous, dans un autre niveau de Réalité, un autre Royaume, un monde parallèle pour ceux qui regrettent Sliders mais il n’existe qu’un seul exemplaire de "nous" pour l’intégralité de ces Réalités Non réalisées
John : Ca ne colle pas. Etes vous en train de dire qu’il y a des millions de moi qui se balladent dans des millions de vies pathetiques ?
Einstein : Un de vous avec des millions de realités potentielles dépendant d’où et de comment vous emergez de ce système. Si vous y parvennez.
Jusqu’ici tout conduisait a penser que les Vortex ne servent qu’a se déplacer d’un point à un autre, generallement sans connaitre sa destination.
Tout est remis en cause par les Réalités Non réalisées.
Tout, tout, tout, vous saurez tout sur les Vortex !
Un Vortex fait partie d’un plus large système d’un nombre inconnu d’autre Vortex qui se répand dans l’espace et le temps de "notre" Réalité.
Chaque système de Vortex a des millions de sorties, chacune permettant de se rendre un endroit et un moment particulier.
Exemple pratique : Si vous voyagez du point A au point B, puis tentez de retourner au point A, il est possible que vous arriviez bien au point A immédiatement après votre départ original pour le point B, ou bien un cycle ( année) plus tard, un cycle plus tôt ou bien après 10 ou 10 000 millions de permutations.
Le problème n’est pas tellement de comprendre le fonctionnement du Temps, pour ne pas se tromper, mais plutôt de se le représenter.
Les vagabondages inexpérimentés créent des Réalités Non-realisées.
Encore une fois il n’existe pas des millions de versions différentes de la vie de John Crichton, il n’y a qu’un seul Crichton (encore heureux), mais son passage dans un système de Vortex peut lui permettre de rejoindre une Réalité qui ne s’est pas réalisée.
Bien évidemment, quand on joue avec le temps, mieux vaut être très prudent (c’est également la devise de Météo France, mais heureusement les intempéries sont rares à l’intérieur des Vortex), et donc aller en avant ne pose pas d’énormes problèmes. Cela dit comme toujours (et Sam Beckett aura eu le temps de nous le prouver maintes fois), un pet de travers et on risque de ne plus retrouver le présent tel qu’on l’a laissé.
Résultat : une Réalité Non-realisée devient permanente, elle devient "notre" réalité.
Et Crichton dans tout ça ?
Revenons un instant à Crichton, le vieil homme aux pas d’yeux passe la moitié de l’épisode à lui expliquer que ce qu’il sait le rend extrêmement dangereux, va attirer des espèces hostiles, et que l’univers serait plus sûr s’il se contentait de le tuer. Alors pourquoi ne le fait-il pas ?
Confiance : un Ancien lui a accordé cette connaissance, il devait donc avoir une bonne raison, Einstein entend bien la découvrir....
Einstein : Pour quoi souhaiter vous utiliser les Vortex ?
Crichton : Pour commencer, rentrer chez moi ...
Seulement l’endroit d’origine est celui où Crichton est susceptible de provoquer le plus de dégât avec cette technologie.
Alors quoi ? Il suffirait de renvoyer Crichton dans le Vortex. Seulement il y a un hic, Johnny qui décidément joue les pionniers est le premier à traverser un système de Vortex sans la moindre propulsion. Et ça beau être vachement bon en TGV de l’espace un Vortex, en pédalo c’est tout de suite moins évident. A moins que ...
Einstein tente de persuader John que depuis que la connaissance des Vortex a été implantée dans son cerveau, il est destiné à servir un dessein qui le dépasse. Mais en bon individualiste John rechigne à servir de pion, même à des êtres aussi vertueux que les Anciens. Solution de facilité : on efface tout !
Einstein : Avez vous décidé de consacrer votre temps à empêcher des espèces hostiles de s’emparer de la technologie des Vortex ?
Crichton : Comme carrière ... Nan
Realités Non-realisées : explication de texte
Depuis chaque point d’entré, un Vortex est relié à de multiples chemins. La subdivision continue jusqu’a ce qu’on soit finalement remis sur les rails de l’Espace-temps.
Le voyage peut se faire de façon aléatoire, ou à dessein. La destination, est le plus important. Chaque portail a une signature espace-temps distincte. Les uniques destinations vers lesquels on peut voyager par dessein sont celles dont la signature espace-temps est familière. Plus vous voyagerez, plus vous collecterez de signatures.
Nos Anciens vous ont donné la capacité de reconnaître les différences subtiles entre chaque signature. Comme chaque destination est entourée par des Réalités Non réalisées similaires, plus vous voyagez, plus vous devez maintenir une attention absolue sur la destination. Et surtout ne jamais revenir à un endroit familier avant sa date de départ initiale. Votre prochain voyage pourra conduire à une Réalité Non-realisée permanente !
Alors donc comment retourner sur Moya ?
C’est simple, il suffit de se concentrer sur la signature espace-temps de l’endroit ou John a été aspiré par le Vortex.
Chaque système est comme un labyrinthe qui fait une boucle sur lui même.
Mais comment faire pour ne pas revenir en arrière ?
Une erreur est toujours possible, mais l’élasticité du temps permet au Réalité Non-realisées de le rester, si on se content de corriger la première discontinuité qui se présente. Les événements ont une tendance à se restructurer pour rejoindre une issue familière.
Claque n°3 : Harvey savait ! ... Scorpius savait ...
Comme c’est devenu monnaie courante au fil des saisons, un épisode revisite l’histoire d’un épisode des saisons précédentes pour :
le réinterpréter (Won’t Get Fooled Again - 2.15 permet de réinterpréter Nerve - 1.19)
relancer la mythologie (Infinite Possibilities - 3.15&16 par rapport à ’Till The Blood Runs Clear - 1.11)
re-utiliser des personnages (La Trilogie Liars, Guns and Money à la fin de la Saison 2, par rapport à Throne For A Loss - 1.03, PK Tech Girl- 1.07 et The Flax - 1.12)
et j’en passe. Bref pour une série qui n’a pas été entierement plannifiée avant sa mise en chantier, les scenaristes sont vraiment a l’aise pour lier sans erreur différents épisodes.
A la racine de l’épisode évoqué aujourd’hui se trouve "...Different Destinations" (3x05). Il y a plus d’une saison Crichton et compagnie en visitant un mémorial se retrouvaient piégés au coeur du siège historique qui avait eu lieu au même endroit des centaines d’années auparavant. Durant leur séjour dans le passé ils commettent inévitablement des bévues qui font que la situation présente du la planète où se situe le mémorial est modifiée.

Ainsi lors d’une scène d’apparence banale dans laquelle tout le monde désespère plus ou moins de pouvoir retourner dans le présent sans définitivement modifier les événements (et ça implique pas mal de morts), Harvey, le clone neural de Scorpius, apparaît à Crichton ; les santiags posées sur ses genoux et jouant de l’harmonica à la mode Western. Tout d’abord cette scène, comme chacune des interventions d’Harvey est mémorable, mais elle n’est pas uniquement mémorable pour son décalage.
Harvey : Si les evenements sont suffisament rapprochés de leur deroulement originel, ils ont une tendance à se restructurer par eux-même.
John : Harvey savait ! Harvey savait ! Harvey savait ! Scorpius savait. Comment ? Comment ?!
En effet Harvey explique clairement à Crichton que s’ils sont replacés plus ou moins sur leurs rails initiaux, les événements ont une tendance naturelle à se dérouler de la même manière, malgré les interférences que peuvent engendrer la présence de nouveaux individus. En l’occurrence des individus venus du Futur.
Je sais que ce n’est pas forcément évident, mais c’est un sujet très souvent abordé en Science-fiction (ne serait-ce que dans Retour Vers le Futur) donc essayez de suivre, je vais faire mon possible pour rester compréhensible.
Dans Unrealized Reality, Crichton réalise donc en se souvenant de l’épisode la Saison 3 que je viens d’évoquer, qu’Harvey et donc par extension Scorpius, connait les rudiments du voyages dans le temps. On ne peut pas s’empêcher de conclure qu’il a acquis cette connaissance à l’époque où il était en charge de la base de recherche Gammak, et donc qu’il en sait bien plus sur les Vortex qu’il ne veut bien l’avouer.
Peur
Einstein : Devennez-vous soudain inquiet ?
John : Oui. Des dommages que je pourrais faire, oui.
Einstein : La peur. La peur est la bonne réponse.
La différence est flagrante entre le Crichton arrogant du début de l’épisode qui fanfaronne, donne des coups de pieds et dis n’avoir peur de rien. Et cette dernière question posée par Einstein est un écho puisqu’il là déjà posée au début de leur rencontre. Crichton avait répondu non, je n’ai pas peur.
Cette fois-ci il répond oui : j’ai peur des dommages que je pourrais causer.
Mais pourquoi cette inquietude soudaine, est-ce que c’est la crainte de rester bloquer dans une des Réalités Non Réalisées que lui fait visiter Einstein ou bien s’agit-il d’autre chose, d’une autre réalisation ...
Crichton sait quasiment tout ce qu’il doit savoir sur le Vortex désormais, il ne lui reste presque plus qu’à se souvenir de la signature espace-temps de la Terre, et évidemment de ne pas se tromper sur l’heure d’arrivée. Mais cette rencontre lui a fait réaliser une autre Réalité : il ne pourra jamais rentrer chez lui, et surtout, ce fait existe depuis déjà un moment. On ne parle plus d’une théorie de science fiction ici, mais d’une réalité non realisée, au sens propre du terme.
John Crichton, John Quichotte poursuit une illusion, celle de pouvoir un jour retourner sur Terre. La première des réalités non-realisées à être devenues permanente est l’arrivée de Crichton sur Moya. Depuis beaucoup de choses se sont passé, mais tout a changé, il a changé, la terre n’est plus une Réalité réalisable.
Et pourtant malgré cette peur, cette réalité qu’il n’a pas encore réussi à accepter, Crichton une fois reparti dans le système de Vortex, l’ignore.

"Whoops"
Plus pour longtemps ...
Morceaux Choisis :
John : Oh hell I’m getting that "going to the island of misfit toys thing" or just waiting on the Titanic. Well as long as this whole deal doesn’t end up with me as an old man. Hello ! Nanook, Beelzebub ?
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John : "Nice threads. Helps to humanize you. Makes it easier for me to sympathize with your problems."
Einstein : "Time"
John : "Zzup ?"
Einstein : "Time"
John : "Flies"
Einstein : "Time"
John : "Bandits"
Einstein : "Time"
John : "Wounds all heels."
Einstein : "Time"
John (chantant) : "Rosemary and Thyme"
Einstein : "Time"
John : "Zzup !" (il tire mais le rayon reste immobile en l’air)
Einstein : "Time"
John (à lui-même) : "... to either stop pointing guns at people or get a bigger gun."
Einstein : "Time is..."
John : "Infinite ... Relative."
Einstein : "You are quite a simple organism to possess the knowledge you do."
John : "You’re only saying that cause you don’t know me."
Einstein : "Time is meaningless and yet it is all that exists."
John : "Very Morrissey."
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D’Argo : "Your ship...what is it ?"
John : "It’s a four cylinder, got a plastic Jesus on the dashboard."
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John : "So how the hell am I supposed to get off this rock ?"
Einstein : "Through the wormhole."
John : "With what propulsion ? The smoke you’re blowing up my ass ?"
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John : "My name is John Crichton. I’m not your pawn."
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John : "When this is over you’re gonna take this crap out of my mind."
Einstein : "Someday, should you survive."
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Crichton : "Ah, screw it. But I am not Kirk, Spock, Luke,
Buck, Flash or Arthur frelling Dent. I’m Dorothy Gale from Kansas, and you are going to hire more Ancients !"
— -
Einstein : "Fear is your providence"
Crichton (à lui même) : "Feel the Force ..."
Références :
"The Hitchhiker’s Guide To The Galaxy" - Douglas Adams
"2001 : A Space Odyssey" - Arthur C. Clarke
"Star Wars", "Buck Rogers", "The Wizard of Oz", "Star Trek", "Flash Gordon".
J’ai besoin d’en dire plus ?
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires