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1.01 - Pilot
Je suis Dieu
Première rencontre
mercredi 8 septembre 2004, par
Bienvenue dans le monde de Joan. Bon déjà ça part mal, j’aime pas le titre VF. Voilà c’est dit. Mais bon, hein, une série de CBS avec autant de nominations (golden globe, Emmy, Saturn, People Choice et Teen Choice), ça devrait le faire quand même.
Une ado se retourne dans son lit. Et cauchemarde.
Pendant ce temps, le chef de police se retrouve sur les lieux d’un homicide, en pleine nuit. La victime est une jeune fille.
Ne subsistent que des empreintes de pas.
Retour à l’ado, qui finit par entendre son prénom : "Joan ! Joan !" et se réveille en sueurs.
STOP. Arrêt sur image.
Joan est-elle :
la future victime de l’assassin ? (tapez 1)
l’Elue qui vient de comprendre qu’elle est la prochaine Tueuse de vampires ? (tapez 2)
Une simple figurante ? (tapez 3)
Retour à l’image.
Générique : What if god was one of us (Joan Osborne)
Gros plan sur Amber Tamblyn (Joan)
Tous ceux qui ont voté 3 peuvent sortir.
Générique plutot classique présentant les différents protagonistes, mais surtout entremêlant de grands moments humanistes : De Vinci, Mandela, la chute du mur de Berlin etc...
Au moins on sait à quoi s’attendre.
Tous ceux qui ont voté 2 peuvent sortir. Buffy, c’est fini !
Joe Mantegna, Mary Steenburgen, hum ça se présente pas trop mal.
On retrouve Joan de petit matin, hésitant entre 3456 combinaisons de vêtements.
Découverte de la famille Girardi, avec la mère poule, le petit frère geek qui fait des expériences dans sa chambre...le père chef de police (!) et le grand frère qui a eu un accident de voiture et qui depuis doit assumer sa chaise roulante.
Premières scènes très bien jouées, concernant le malaise autour de l’handicapé qui refuse de suivre des leçons de conduite pour handicapé. Avec le sentiment qu’il ne faut pas élever son fils différemment, lui donner des privilèges à cause de son statut d’handicapé.
Retour à Joan qui regarde par la fenêtre ; un vieux pervers est en train de la mater ! Mais dehors il n’y a personne, et quand Joan parle des voix qu’elle a entendu, elle passe pour folle.
Et elle finit par devenir parano. Un gars vraiment bizarre la reluque dans le bus, et un autre gars de son âge plutôt mignon l’observe attentivement, pour finalement la suivre et engager la conversation.
Une conversation peu banale : il affirme être celui qui l’a regardé dans le jardin, mais qu’il peut prendre différentes formes. Et lorsque joan lui signale qui est son père, ce gars lui détaille toute sa biographie, l’histoire de sa famille...
"qui êtes vous ?"
"je te connais depuis que tu es née, joan".
"ce n’est pas ce que je demande. Qui êtes vous ?"
"je suis Dieu".
STOP. Arrêt sur image.
Euh non j’ai pas de questions, c’est juste un peu dur à avaler.
Retour à l’image.
Reaction normale, Joan fuit. Et s’aperçoit que "Dieu" la regarde toujours. Son inattention lui vaudra l’expulsion de la classe, l’occasion de voir que Maman Girardi travaille dans l’école de sa fille.
A la sortie du lycée, Joan retrouve "Dieu", et engage la conversation avec lui. Pourquoi le croirait-elle ? Parce qu’elle en est intimement persuadée ?
C’est alors que Dieu lui parle de sa promesse qu’elle n’a pas tenu, notamment la promesse d’aller plus souvent à la messe si son grand frère survivait à l’accident.
Ouch.
Serait-ce possible ?
Mais Dieu refuse de répondre aux questions, par principe. Et s’il est taquin, c’est parce que Joan est plus réceptive à ce genre de messages. Dieu ne manque pas d’humour.
Un miracle ? Cet arbre, là-bas, est unique. Sa mission ? Joan doit trouver un boulot dans une librairie. Et si elle ne le fait pas, elle ne "brulera" pas en Enfer. Dieu n’a jamais fait ça.
Joan ne va pas à la librairie, mais va demander conseil à son petit frère geek : Dieu existe-t-il ? Peut-il prendre la forme d’un mec plutôt mignon ? La réponse, pleine de logique, est affirmative.
De son côté Joan rencontre à nouveau Dieu au réfectoire...sous la forme d’une femme noire. Et celle-ci lui rappelle qu’elle doit prendre ce travail à la librairie.
Pendant ce temps, la mère de Joan qui se renseigne sur les cours de conduite pour personnes handicapées, finit par craquer lorsqu’un jeune écclesiastique ne lui donne pas ses réponses : à quoi pense Dieu ? pourquoi laisse-il les gens souffrir ?
Kevin, le grand frère, refuse toujours de prendre ses cours, malgré toute la délicatesse et la patience que met la mère pour aborder le sujet. Elle finit par lui dire que sa petite soeur est bizarre, qu’elle traverse quelque chose et qu’elle a besoin de son grand frère. Le message à peine voilé le touche.
Il va voir Joan et se dit préoccupé : leurs parents aimeraient des enfants "normaux", Tous leurs espoirs se sont fondés succéssivement sur Kevin (qui est depuis paralysé), puis sur Luke, trop geek, et enfin sur Joan, leur dernière chance... Elle ne doit donc pas craquer.
Scène très humaine, certes condescendante, mais qui démontre bien la fratrie qui règne chez les Girardi.
Le lendemain, Joan va à la librairie, convainc le gérant de l’engager même si elle n’y connaît rien en bouquins. Et le gérant en profite pour aller chez le véto, laissant Joan seule, errer dans les rayons.
Elle finit par tomber sur des illustrations de Jeanne D’Arc, et là on se dit :
1- waow ! Bon sang mais c’est bien sûr !
2- et si on a jamais entendu parler du titre vo de la série (Joan of Arcadia), on dort.
Comme le gérant ne revient pas et qu’il se fait tard, Joan ferme la boutique et court sous la pluie. Un inconnu l’aborde, lui proposant son parapluie, et Joan croit tomber sur Dieu. Ce n’est qu’au dernier moment, en voyant l’intérieur de la "voiture de Dieu" qu’elle comprend qu’elle a affaire au tueur !
Elle arrive à s’échapper.
STOP. Arrêt sur image.
Si vous avez voté 1, bravo !
Retour sur image.
Traumatisée, elle raconte son aventure à ses parents, qui n’en reviennent pas que Joan puisse prendre un boulot sans leur parler. Scène très émouvante entre Joan et son père will, qui veut aider sa fille qui semble désorientée.
Vraiment très émouvant.
Kevin va finalement voir sa soeur pour lui dire qu’il est fier d’elle et qu’il a compris le message : si sa petite soeur trovue un job à 16 ans, alors lui, l’handicapé, peut le faire aussi. Il a franchi le premier pas pour sortir de la coquille.
Et pour que tout ceci finisse en happy end, les flics finissent par arrêter un suspect qui a grillé un feu rouge. Tiens c’est bizarre, il laisse derrière lui des empreintes de pas caractéristiques...
Bon épisode de démarrage pour la série, on fait connaissance avec un Dieu qui ne manque pas d’esprit, et d’emblée certaines scènes détonnent : le mélange humour/drama tourne plutôt bien. Hum, finalement je crois que je vais rester un peu à Arcadia...
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires