LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires

Accueil > Critiques > Archives > X-Files > Saison 6 > Je suis malague

6.13 - Agua Mala

Je suis malague

Agua Mala

mardi 30 mars 2004, par Sygbab

Une petite ville de Floride dévastée par une tempête extrêmement violente est terrorisée par un monstre.

Ne râlez pas, ceci est un épisode qui ne bénéficiera pas d’une longue review parce que 1) je ne le trouve pas vraiment très intéressant 2) il n’est pas très intéressant (ça c’est pour montrer que je suis objectif dans ma subjectivité (oui parce qu’être subjectif dans l’objectivité c’est autre chose)) 3) on ne peut pas être au top tout le temps 4) lordy m’a donné la permission de raccourcir pour les épisodes qui ne sont pas très dignes d’intérêt, ce qui se trouve être le cas d’après les 1) et 2) cités précédemment. Donc voilà, maintenant vous êtes prévenus.

Mais de quoi cela cause-t-il donc ? Bonne question, à laquelle je vais tenter de vous répondre (tenter parce que j’ai perdu les notes mais je n’ai pas revu l’épisode car, comme je l’ai dit auparavant, je ne lui trouve pas un grand intérêt, et si je me sacrifie pour vous offrir des reviews je suis pas maso au point de revoir les épisodes que je n’apprécie pas énormément ; même si on pourrait penser que je manque de conscience professionnelle ce qui est bien évidemment faux puisque je ne touche aucun salaire quand je bosse pour la LTE) en quelques lignes - je le rappelle, ce ne sera pas très très long. Enfin ça pourrait vite le devenir si je continue à vous baratiner pour gagner du temps et donner l’impression que ma review est conséquente alors qu’en fait elle est ridicule. Bref, assez parlé, place à l’épisode.

J’ai rappelé que je le faisais de tête ? Oui ? Ok, c’est bon, je peux y aller. Mulder est donc sur une petite affaire sympa en Floride qui lui a été confiée par Arthur Dales (vous savez, le flic qui a connu le père de Mulder dans les années 40 à propos d’une sombre histoire de manipulations génétiques testées par les Allemands), ce dernier étant inquiet à propos de la disparition de ses voisins (qui ne le sont que quand il est en vacances puisqu’à ce moment-là il loge dans sa résidence secondaire). Spooky débauche donc Scully et les voici donc partis se balader en Floride où il fait beau ? rectification : où il est censé faire beau, car ils débarquent en pleine tempête. Et ce n’est pas la seule surprise parce qu’ils découvrent que ce n’est PAS (j’insiste) Arthur Dales qui les a convoqués, mais... Arthur Dales ! C’est en fait son frère, et il a pas connu le père de Mulder. Ca aurait été sa soeur (à Arthur Dales, pas à l’autre, enfin aux deux, parce qu’ils ont une soeur du même nom, vachement pratique quoi) ça aurait été pareil, sauf que c’est pas sa soeur, donc c’est pas pareil. Arthur les envoie donc derechef vers la maison de ses chers voisins, que l’on a vu dans le teaser avoir quelques problèmes avec la machine à laver qui s’est emballée et a inondé la ville dans la foulée. Ah non, le déluge c’est à cause de la tempête, c’est vrai.

Oui bon bref, le déluge a eu valeur de réminiscence pour une bestiole venue du fin fond des océans qui s’est dit qu’elle louperait pas le deuxième départ de l’Arche de Noé, non sans se venger de ne pas avoir été prise dans le premier wagon en laissant quelques victimes derrière elle, en se reproduisant à l’intérieur du corps humain (quoi de mieux pour se venger de Noé en tuant ses semblables hein ?). Enfin c’est juste un prétexte, c’est surtout que l’environnement du corps humain - l’eau qu’il contient - est favorable au développement de la bestiole. Et Mulder a failli se faire avoir aussi mais heureusement il a été sauvé par Scully, qui a compris grâce à ses grands talents de docteur en médecine que rester dehors sous l’eau de pluie permet de rester hors de danger. Ce qui vexe Mulder qui a beau dire qu’il a compris en voyant le chat dehors, ce sans que personne ne le croie. Le pauvre, lui qui n’est absolument jamais de mauvaise foi.

Oui je sais, j’ai passé des détails, je n’ai pas parlé des autres personnages de l’épisode que sont le parano, la femme enceinte qui mène son mari par le bout du nez alors que ce dernier essaye désespérément de faire croire qu’il lui reste une once de virilité et du pilleur qui profite du déluge et de la tempête pour faire le tour du propriétaire. Mais bon, faut pas m’en vouloir, j’avais dit que ce serait court et j’ai exposé les raisons, alors ne venez pas crier au loup, il n’y a pas tromperie sur la marchandise. Ah si, j’ai omis de parler d’une chose que je tiens à préciser : la musique avec le petit « tioudoudou » (allez-y vous pour inventer une onomatopée vous) donne une atmosphère particulière à l’épisode.


Bon, si vous voulez tout savoir, ce qui me gêne dans cet épisode c’est que c’est une fois de plus un huis-clos, genre usé jusqu’à la corde dans les deux premières saisons. Un tel manque d’originalité avec en plus de personnages bien trop clichés au milieu d’une saison excellente, ça fait un peu tâche. L’introduction d’Arthur Dales, elle, ne sert quasiment à rien, car il ne joue pas de vrai rôle dans l’histoire à part écouter sa radio. Et je ne parle pas du concept bestiole/hôte qui est redondant. Bref, ça reste sympa à regarder grâce à la musique qui s’accorde bien avec l’atmosphère pluvieuse, mais vraiment sans plus.