Les diamants sont éternels

Pour son deuxième season finale, Trace nous sort une enquête classique d’une disparition, intrigue qui aurait très bien pu se placer à un autre moment dans la série. Ce qui est fait que cet épisode est le dernier épisode de la saison c’est tout ce qu’il y a à côté de l’enquête et en particulier le départ de ce bon vieux Jack pour la ville de l’hôpital du Cook County. Et si on avait oublié cette intrigue, on a un joli « previously on Without a trace » pour nous le rappeler sauf qu’en vf on a même pas droit à un voix off nous disant « dans les épisodes précédent ».

Pour ne pas s’embrouiller, je vais y aller dans l’ordre, on verra bien ce que ça va donner.

Je suis riche donc je me fais enlever

Tout commence sur un beau gros yacht sur lequel embarque la famille Pleinauxas. Toute la famille ? Non, Papa Pleinauxas est bien trop occupé à compter ses millions et ne part pas en mer avec sa tribu pour le week-end. Les seuls à bord sont donc Maman Pleinauxas, sa fille, son fils et le capitaine de bord. Et tiens, le fils est interprété par Jacob Smith, le dernier Owen Sallinger de Party of 5 qui comme Jack de Lost et Jake d’Everwood a bien grandi. Si vous ne comprenez pas l’allusion, revoyez vos classiques, vous êtes des fans de série oui ou merde ?
Au petit matin (ou était ce en pleine nuit) les gardes côtes retrouvent le yacht qui dérive seul dans le baie de New-York, avec à son bord le cadavre du matelot mais plus aucune trace de la famille Pleinauxas. Voilà l’intrigue est plantée et le FBI peut enfin arriver. Jack qui en a marre d’emballer ses affaires pour Cook County Land, vient même les aider. Après tout, il est toujours le chef d’équipe même s’il souffle dans l’oreille de Vivian qu’il appuie sa candidature à sa succession.

Bon je continue, Peu de temps après, Papa Pleinauxas reçoit un coup de fil des ravisseurs car selon eux il a quelque chose qui leur appartient. Le problème c’est que Papa ne voit pas de quoi ils parlent. L’inspection du bateau montre que le capteur du radar avait été enlevé et d’autres recherches (informatiques celles là) nous informent que l’ancien propriétaire du bateau est en prison pour trafic de diamants. Dans le même temps Owen Salinger est retrouvé dans le bateau pneumatique de sauvetage et une fois remis de ses émotions le garçon éclaire Jack sur ce qui s’est passé. Le commandant de bord était de mèche avec les « méchants » et la famille a été enlevée car ils n’ont pas trouvé ce qu’ils voulaient... autrement dit les diamants qui étaient caché dans le capteur en dessous du bateau. Mais voilà on ne retrouve pas les diamants sur le bateau, c’est donc qu’un petit malin a devancé les méchants pas beaux. Par exemple, le deuxième matelot viré une semaine plus tôt car il regardait la fille Pleinauxas d’un peu trop près. Bingo, il avoue tout dans les deux secondes dès que Martin et Sam l’ont coincé. Mais gros problème, il a déjà revendu les diamants (et il s’est plutôt fait avoir sur la somme). C’est là que Vivian le futur boss, a une idée de génie. Mais comment les malfaiteurs ont ils fait pour retrouver le bon bateau ? Grâce à son numéro de châssis bien sûr. Mais celui ci n’est accessible que par des initiés, du genre la police des mers. En veux tu, en voilà, en moins de deux, la fliquette qui avait dégueulé sur le pont lors de la découverte du bateau est interrogée et vu qu’elle a très peur, elle dit vite la vérité. Avant de s’en aller, Jack nous sort sa dernière idée géniale : la fliquette va téléphoner à ses amis les kidnappeurs pour leur dire qu’elle s’était gourée de bateau et qu’elle leur donne rendez vous pour fouiller le soi disant vrai bateau rempli de diamants. S’en suit une course poursuite dans le port entre les kidnappeurs et nos amis du FBI où au passage Martin sauve la vie de Sam et l’affaire est résolue et les disparues retrouvées saines et sauves. Tout est bien qui finit bien et Jack peut rejoindre Chicago le cœur léger.

Je suis marié donc je m’en vais

On le sait depuis deux épisodes, Jack est sur le départ et comme imaginé on a droit à des scènes d’au revoir entre Jack et ses différents collègues. Mais heureusement, ces adieux ne sont pas larmoyants et on en fait pas des tonnes sauf un peu du côté de Sam qui est tellement discrète sur ses émotions que Martin comprend qu’elle et Jack ont été plus que des collègues à un moment. Même si il est triste de quitter son job et surtout sa ville comme il le dit à Danny, Jack en bon soldat va jusqu’au bout de sa promesse et suit son épouse. C’est pour cela que dans la dernière scène, je me suis écrié « oh la salope ». Et oui, la femme de Jack lui a fait renoncer à son travail, l’a fait accepter de quitter New-York, sa maison, ses habitudes,... tout cela pour qu’en dernière minute, elle lui annonce qu’elle n’a pas envie qu’il parte avec elle et qu’elle n’a plus envie d’être sa femme à l’avenir. Non, mais elle est tout de même gonflé. Je vous assure les femmes, de Paris Hilton à Mireille Matthieu, il n’y en a pas une pour rattraper l’autre. Jack a tout sacrifié pour son épouse alors que ce dont elle rêvait c’est qu’il refuse de l’accompagner. C’est fort ça. Suivez le conseil de mon grand père « Ne vous mariez jamais ».

Je suis blonde donc je me tape le minet

ça faisait depuis un moment que c’était dans l’air, depuis « une affaire personnelle » pour être exact qu’on sentait qu’il y avait anguille sous roche entre l’agent Spade et l’agent Fitztgerald et grâce cette intrigue, cet épisode va devenir le préféré de tout les shippers qui bavent devant ce possible couple du FBI. Si cette idylle Sam/Martin me laisse plutôt indifférent, je dois dire que la scène est sympathique et bien mise en scène, même si on sait tout de suite qu’il va se passer quelque chose vu que ce genre de scène post enquête, dans un bar avec nos agents des disparitions est assez inhabituelle dans la série. Mais je l’ai dit, la scène du taxi est sympa avec Sam « Et Martin, je t’emmène ? » Martin « Mais j’habite de l’autre côté » Dit il faussement naïf « Oui, je sais » lui répond la belle blonde. Il y a même un petit ton assez drôle et léger qu’on ne retrouve pas souvent et relâcher la pression ne fait pas de mal après tout.