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1.08 - A Cook

Stop and smell the roses

Du rififi en cuisine

mercredi 5 mai 2004, par Jarod

Tous les secrets du Der Waffle Haus enfin révélés. Qu’est ce qui fait le goût si particulier de leur gaufres ? D’où vient la recette du Banane à gogo ? Comment éviter une mort idiote en mâchant mieux son sandwich ?

Ruben est un personnage fort sympathique qui à toutefois un petit problème. Il fait une fixation sur la nourriture. Une nouvelle fois il s’en prend au cuisinier du Der Waffle Haus, un grand gaillard au nom prédestiné de Angus Cook. Malgré leurs accrochages répétés sur la qualité des plats Ruben le trouve sympathique ce cuistot, et commence même à s’attacher. Ce qu’il interdit formellement à ses faucheurs. Faites ce que je dis, pas ce que je fais. Est-ce pour cela qu’il retrouve le nom de son nouvel ami sur la grand liste des morts à venir, et qu’il se retrouve obligé de récolter son âme ?
Mais au delà des problèmes de Ruben c’est le Der Waffle Haus qui se retrouve sans chef cuisinier. Qu’à cela ne tienne Ruben va profiter de cette opportunité pour faire profiter tout le monde de ses talents de cuisinier. Plus facile à dire qu’à faire, surtout quand la fantôme d’Angus est dans vos pattes et critique chacune de vos actions. Si ça ne suffisait pas ils faut que des clients mal embouchés viennent critiquer vos plats...
C’est un plaisir de voir Ruben se faire remettre à sa place pour une fois. Monsieur-Je-Sais-Tout-Et-Fait-Tout-Mieux-Que-Tout-Le-Monde (c’est un peu long comme nom et ça prend de la place sur une carte de visite) descend de son piédestal. Il apprend l’humilité et qu’il n’est pas facile d’être cuistôt dans un restaurant. Si cette leçon lui profite ce sera toujours ça de gagné.

Et à part ça. Après avoir récolté l’âme d’une gentille petite vieille George se retrouve avec un chien répondant au nom énigmatique de J.D. sur les bras. Ce qui n’est pas forcement une bonne chose. Pour le chien vu le passé de George avec ses animaux de compagnie, sa souris Speedy Gonzalez n’a pas supporté d’être nourrie au piment du Mexique, son poussin Titi n’a pas survécu aux assaut de son chat Grominet qui lui même à succombé à sa gourmandise en s’étouffant avec l’oiseau. Pas très encourageant. Et pour George que se fait mettre à la porte de son propre appartement par Daisy soit disant allergique aux poils de chien, qu’elle caresse allègrement pourtant. A la rue elle fait une première escale chez Mason qui nous fait profiter de ses sous vêtements patriotiques arborant l’Union Jack, ce type n’est pas net, pas plus que ses slips. On comprend qu’avec de telles visions George n’arrive pas à trouver le sommeil.
Aussi finit elle par accepter l’offre de Delores et entre dans la 4° dimension. La Delores du boulot est exactement la même chez elle (voire pire). Survolté, enthousiaste et totalement barrée. Les soirées idéales selon elle : faire un puzzle monochrome, nettoyer frénétiquement, changer le papier des ses étagères, s’activer, s’activer, s’activer. Tout cela serait déjà pas mal si en plus elle n’avait pas truffé son appartement de webcam alimentant son site web. Ça vous parait étrange. Le plus étrange c’est que des types paient pour le visiter et commentent en direct les activités de Delores (voire plus, il y a des pervers partout). Quand je vous dis que DLM est un monde étrange peuplé de personnages complètement fêlés. Delores n’a même pas l’excuse d’être morte.
Finalement autant de sa propre initiative que poussée à la porte par les internautes participant au site de Delores George quitte ce nid douiller pas vraiment à regret. Elle retrouve son appartement après avoir copieusement engueulé Daisy, et Mason au passage ça ne coûte rien. Sans J.D. cependant.

C’est Reggie qui en hérite, il faut bien qu’elle remplace sa gerbille qui s’est malheureusement noyée dans les toilettes (tiens une nouvelle mort à cause des toilettes) alors qu’elle prenait une leçon de natation puisque comme le dit Joy : “Tout le monde doit savoir nager”. Ils ont vraiment un problème avec les animaux dans cette famille. Quoi qu’il en soit c’est Reggie qui fait tomber le mystère entourant le nom du chien ; J.D. ce n’est ni Jack Daniels, ni John Dorian, ni John Doggett, mais Just Dog.

Au passage c’est le quatrième épisode sans Roxy. Mais que fait la contractuelle.

L’échelle DLM
Deux morts au programme.
Angus Cook meurt bêtement en s’étouffant avec un sandwich. Rien de bien intéressant. 2/5
La propriétaire de J.D. se fait écraser en lui courant après. Ouais bof. 1/5


Une nouvelle fois les Lass sont un peu en retrait pour laisser de la place à Delores qui apparaît encore plus extravagante que jamais. Et surtout à Ruben, personnage assez rigide jusqu’alors qui prend un peu d’épaisseur en sortant de son rôle de faucheur en chef moralisateur. S’il ne devait rester qu’une seule image de l’épisode se serait celle du slip Union Jack de Mason. Ce n’est pas très classe mais ça marque.