We’re all temp’

Aussi bizarre que cela puisse paraître la mort, au du moins les gravelings prennent des vacances ; Un jour pendant lequel les enfants peuvent jouer avec les couteaux, où l’on peut retirer la tartine du grille pain avec un objet métallique, et où l’on peut se cacher dans les frigo sans risquer pour sa vie. Le pied quoi. Vacances aussi pour les faucheurs ? Pas du tout Ruben, ce bout en train, a trouvé un moyen d’occuper cette journée de relâche dans la récolte des âmes : faire du classement.
De notre vivant comme le déplore notre ami n°6 nous sommes estampillé, classés, déclassés. Mis dans des cases, possédant des numéros de sécurité sociale, de cartes bancaires, de digicode. Bref pas moyen de passer sous les radars des analystes en tout genres toujours prompts à vous placer dans des catégories. Vous pensez que ce la cesse une fois passé de vie à trépas ? Dommage vous vous trompez. Même une fois que vous n’êtes plus que poussière on trouve encore un moyen de vous catégorisé. Pas en fonction de la façon dont vous êtes mort, ce serais trop simple, ni de ce que vous avez fait de votre vie, de votre situation matrimoniale, mais en fonction de vos dernières pensées.
Nos amis faucheurs se retrouvent donc avec des tonnes de paperasse à classer, archiver, et tout cela à la main et au stylo. Archaïque n’est ce pas. Il faut toute la force de persuasion de George pour convaincre son boss d’utiliser les moyens modernes qui sont à sa disposition bien au chaud dans les locaux de Happy Time désert au milieu de la nuit. Enfin pas complètement déserts. Crystal veille au grain. Elle est venue arrosé les plantes, oui c’est bizarre de le faire à deux heures du matin mais on n’est pas à ça prêt. Qu’à cela ne tienne elle est recruté par la bande pour accélérer le travail.
Ce boulot ingrat n’empêche pas Mason de continuer à draguer Daisy. Il ne se laisse pas facilement décourager le bougre et malgré les refus répétés et ferme de la belle il revient à la charge sans cesse, ce disant sans doute qu’elle finira pas craquer fasse à son charme britannique et légèrement crade. Il peut rêver. Et pourtant elle finit par accepter. Pourquoi ? Elle est troublée par toutes ces dernières pensées qu’elle rentre dans les fichiers. Tout ces regrets, toutes ces mots de solitude. Alors c’est décidé elle se jette à l’eau et tant pis si Mason n’est pas un Apollon richissime. Seconde surprise Mason décline l’invitation. Lui qui à attendu si longtemps de pouvoir sortir avec elle lui propose simplement parce qu’il a lu les derniers pensées de Daisy : “Why has no one ever loved me ?”. Il ne profitera pas des faiblesses passagères de la belle juste pour son plaisir. Finalement ce n’est pas un rustre.

Du côté des Lass ce sont également les vacances. Toute la famille s’en va comme tous les ans dans un chalet au bord d’un lac. George se souvient de ces instant de bonheur de son enfance. De sa famille unie dans cet endroit hors du temps où l’on fait griller des marshmallow sur un feu de camp, où l’on lit des bouquins oublié par les occupant précédents, où l’on pêche au bout du ponton. C’était bien, et l’on aurait tant aimé y vivre tout le temps.
Le temps a bien changé depuis cette époque. La famille n’est pas aussi unit qu’avant. Clancy vit cette semaine comme une plaie. Joy le sent bien et ne supporte pas d’entendre le téléphone portable de son époux sonner, surtout qu’elle semble deviner qui est au bout du fil, une personne qui n’ose pas parler quand c’est elle qui répond. Reggie aussi s’ennuie autant parce que son père ne participe pas aux jeux de société, mais aussi parce que cet endroit lui rappelle justement les séjours joyeux d’avant la mort de sa soeur. Ce chalet n’est plus cet endroit magnifique, féerique du temps d’avant. Les vacances ne sont plus ce qu’elles étaient. Même si pour George qui y fait un pèlerinage après son travail fastidieux de classement, ce chalet est une des nombreuse chose qui lui font regretter sa vie.

L’échelle DLM
Je vous ai dis que la mort est en vacances, donc cette fois encore on tire l’échelle.