Accueil > Critiques > Archives > Dead Like Me > Saison 1 > It’s the journey, not the destination
1.11 - The Bicycle Thief
It’s the journey, not the destination
La Vie est Pleine de Surprise
lundi 10 mai 2004, par
George en a marre de devoir prendre le bus pour aller travailler. On peut la comprendre même si c’est le moyen de transport le plus égalitaire du monde, mais voyager avec un enfant qui vous renverse son biberon sur les genoux et au milieu des odeurs corporelles il y a mieux.
Un vélo se serait parfait pour elle. Problème avec ce qu’elle gagne chez Happy Time pas question de s’en offrir un dans l’immédiat. Tout problème à sa solution. George va changer de job. Ça à l’air facile comme ça mais on ne quitte pas Happy Time sans fête de départ. Delores ne le supporterait pas. Ni une ni deux une méga fiesta est mise sur pied. Avec tout ce qu’il faut pour s’amuser alcool, gâteau, cotillons et même un bourricot ce qui est indispensable pour qu’une fête soit réussie (ne me demandez pas pourquoi la logique deloresienne est impénétrable).
C’est fou ce que l’on peut se faire comme amis chez Happy Time en à peine quelques mois. Essentiellement des gens que l’on ne connaît pas mais qui vivent tous très mal votre départ. Comme Stéphanie qui est tellement attristé de voir partir George qu’elle fait un mauvais trip à l’ecta (ou aux acide je ne m’y connais pas plus en drogue qu’en zoologie). Enfin heureusement qu’elle est là pour protéger les pauvres couleurs agressés par le bleu (ou le rouge je ne sais plus, c’est dingue le nombre de sujets que je ne maîtrise absolument pas) Quoi qu’il en soit c’était une belle fête de départ. Le retour sur terre est d’autant plus brutal. Il faut dire que le nouveau job de George s’il est plus rémunérateur la change complètement d’ambiance. Celle ci est carrément austère. Que les bureau soient minuscules ça peut encore passer, mais on n’y communique que par e-mail, même si votre interlocuteur se trouve à cinq centimètres de vous. Il parait que c’est plus efficace. Au bout de 5 minutes George l’a parfaitement bien compris et envoie un message très efficace pour dire qu’elle quitte son nouvel emploi. Un record.
Retour à la case départ, en pire. Plus de revenu et donc pas question de s’offrir un vélo. C’est sans compter sur Ruben qui dans un acte de générosité, que l’on n’aurait jamais deviné chez un ours comme lui, offre un vélo acheté aux puces, mais qui est très bien quand même.
Daisy de son côté à fort à faire avec un peintre dont elle a récolté l’âme. Il ne veut pas la quitter. Ce n’est pas à cause de son charme fou. Daisy s’est autorisé à lui voler une toile dans un but purement mercantile et financier ; L’artiste dont l’ambition de son vivant n’était pas de vendre, n’apprécie pas que Daisy change cela maintenant qu’il est mort. Difficile de faire comprendre ça à Daisy qui est très, très matérialiste. Tout finira par s’arranger grâce à l’intervention de Mason mais c’est une autre histoire. J’y reviendrais après avoir vu ce qui s’est passé chez les Lass.
Malheur J.D. s’est échappé. Parce que Joy a installé une chatière. Il ne faut pas la blâmer l’idée vient de Clancy qui n’a pas pris la peine de l’installer lui même. Toute la famille part à sa recherche. Une belle union dans l’adversité qui cache mal les tensions qui existent entre Joy et Clancy dont le couple n’est pas un modèle de bonheur conjugal. Tous les efforts seront vain et J.D. ne reviendra au foyer qu’avec l’aide de George qui l’a retrouvé en se baladant en vélo. Les choses sont bien faites quand même.
Et Mason donc. Il a pour mission de récolter deux âmes aux même endroit à quelques heures d’intervalle. Il tombe sur un couple gay fort sympathique, Carey et Henry, qui après avoir répondu a un faux sondage concocté par mon faucheur préféré décident de le garde à déjeuner. Pourtant on ne peut pas dire que Mason soit un invité de marque. En plus de tout ces défauts il est anglais c’est vous dire. Mais cette fois ci il se comporte sinon avec classe du moins correctement. Il louche bien sur une montre de luxe depuis qu’il est arrivé, mais on ne peut pas changer du tout au tout. Il aura une attitude parfaite après la mort de Carey, et il soutiendra le survivant, l’accompagnant dans sa décision d’en finir.
Mason quitte son rôle de clown pour être tout simplement humain. Il en sera récompensé quand Carey lui offrira la montre qui lui faisait tant envie. Acte de pure générosité qui portera ses fruits puisqu’en rentrant de cette mission éprouvante il fera cadeau de sa maison à Daisy et George. La grande chaîne de générosité qui parcourt cet épisode n’est pas terminé puisque l’artiste fini par laisser son œuvre à Daisy. Non seulement elle ne la vendra pas mais en plus elle sera le dernier maillon de cette chaîne en laissant George avoir la plus belle chambre de leur nouvelle maison.
L’échelle DLM
Aujourd’hui on tire l’échelle. Les morts sont plus émouvants que drôle, impossible de les noter.
Superbe épisode, émouvant et digne, qui prouve que DLM n’est pas seulement une série humoristique dans laquelle on ne peut pas faire de fête sans bourricot, mais aussi une série qui sait également parler très justement de la vie et c’est le moins de la mort.
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires