Mon père, cet inconnu

Alléluia Roxy est de retour ! Et je n’en fais pas trop puisque suite à une légère bévue notre chère contractuelle se transforme en icône mystique.
Perdant patience devant une de ses “victimes” qui fort logiquement accepte assez mal sa contredanse au point de s’en prendre à la voiturette avant de toucher Roxy. Affront ultime qui met la faucheuse hors d’elle. Elle arrache l’âme du bougre pour lui donner une leçon de savoir vivre, et accessoirement lui en mettre plein la vue. Ce qu’elle n’avait pas prévu c’est que cette expérience va changer du tout au tout le rustre. Il a une révélation, mieux une argumentie (ne cherchez pas ce mot dans le dictionnaire, il a été inventé par le rustre pour décrire ce qu’il a vécu) et commence un culte religieux dont Roxy est la déesse.
Comme vous vous en doutez tout cela ne plaît pas à Ruben (qui il faut bine le reconnaître n’aime pas grand chose, en dehors de la bouffe) qui ne veut pas que ce culte s’étende et voir dans quelques années des petites contractuelles pendues aux rétroviseurs des voitures, puisqu’il est vrai que toutes les religions commencent à cause d’illuminés qui ont eu un révélation. Il faut donc que notre nouvelle messie remette de l’ordre dans tout ça.
Quel est le meilleur moyen de faire redescendre de son petit nuage mystique une personne convaincue qu’elle a eu une argumentie et qui de gros beauf agressif et vulgaire s’est transformé en prophète de la parole roxienne : le raisonner ? Lui expliquer calmement les choses ? Ou l’attraper sauvagement par les testicules et les écraser fermement jusqu’à ce que sa vrai nature refasse surface ? Si vous avez choisi la dernière solution vous avez gagné.

Après une visite à l’université pour récolté une âme George se fait une nouvelle amie. En fait c’est surtout grâce à Mason qui dans un élan chevaleresque l’a sauvée des griffes d’un garçon un peu trop entreprenant que Charlotte fait la connaissance de George, et elle préfère l’amitié de cette dernière aux avances de Mason qui en est tombé raide dingue. Vous devinez bien entendu la réaction de Ruben qui va dire qu’il ne faut pas que les faucheurs traînent avec les vivants, bla-bla-bla. Mais George s’en fout. C’est agréable d’avoir quelqu’un avec qui partager la pause déjeuner, faire les boutiques et papoter de tout et de rien. Une amie quoi. Elles s’entendent si bien que Charlotte propose à George d’assister au cours de son prof préféré. Un prof génial, enthousiaste, dynamique, charismatique. Un type vraiment extraordinaire en qui George a du mal à reconnaître son père.
C’est un choc pour George de découvrir pour la première fois son père dans son rôle de professeur. Ce n’est pas que ces deux n’aient pas été proche. A une époque ils déjeunaient ensemble dans un dîner tous les dimanches matins. Ils s’entendaient bien. Comme peuvent s’entendre un père et sa fille. Et puis tout à changé. Parce qu’il a refusé qu’elle garde un chat perdu. Un truc idiot, du genre que l’on regrette longtemps.
Le retrouver un dimanche matin dans ce même dîner c’est une chance de faire le point. Pour George de savoir si elle lui manque. Pour lui face à ses deux jeunes filles qu’il ne connaît pas, et dont pourtant l’une est sa fille, c’est l’occasion de partager ses regrets, de ne pas avoir eu plus de temps pour retrouver sa fille. Pour Charlotte c’est l’occasion de se rapprocher un peu trop) de ce prof absolument génial.
Clancy était le personnage le plus en retrait de la famille Lass. Reggie et Joy occupaient le devant de la scène avec leur relation conflictuelle. Lui était presque absent, ailleurs, fantomatique. Cet épisode lui donne enfin l’occasion d’exister d’une autre façon que celle du père et mari absent. C’est également un épisode émouvant où il exprime sa tristesse après la mort de sa fille, mais qui par pudeur de dévoile rien, et ne dit pas à quel point il souffre.

L’échelle DLM
Un étudiant écrasé par une bonbonne de gaz sous pression, c’est pas mal 3/5.
Tomber à l’eau à cause d’un skate égaré, c’est tout aussi bien 3/5