LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires

Accueil > Critiques > Critiques en Cours > Desperate Housewives > Les cinq dernières minutes

1.10 - Come back to me

Les cinq dernières minutes

mercredi 12 octobre 2005, par Sullivan

Voici le premier épisode véritablement faible, et nous en sommes déjà pratiquement à la moitié de la première saison. Il y en a encore pour se demander si Desperate Housewives est une série brillante ? Preuve supplémentaire de la pertinence de cette production : ce qui est intéressant dans cet épisode est quasi-intégralement confiné au teaser et aux cinq dernières minutes. De quoi économiser facile 35 minutes de visionnage quand vous vous referez une intégrale !

Précédemment dans Desperate Housewives, on réalisait que les problèmes de couple des Van de Kamp avaient beaucoup plus avoir avec Rex que ce que l’on pouvait croire. Que cache-t-il à Bree ? Lynette embauchait une nounou à plein temps pour l’aider avec ses monst... ses enfants. Susan concluait avec Mike et, distraite, ne s’apercevait pas que Zach vivait caché dans la chambre de sa fille. Et Gabrielle assistait à l’arrestation de Carlos par des agents fédéraux.


« Pour comprendre Maisy Gibbons, il vous faut d’abord savoir comment elle passait ses après-midi, » raconte Mary-Alice à propos du personnage apparu dans l’épisode 1.06, ‘‘Running to Stand Still’’. « Elle les passait en compagnie d’hommes. Des hommes frustrés, incompris, solitaires, prêts à dépenser de l’argent pour se sentir un peu moins seuls. »
Tandis qu’ils se rhabillent, un des clients de Maisy lui demande s’il n’est pas trop difficile de garder son secret. Elle explique qu’elle garde aussi le secret de tous les hommes qui viennent la voir, et qu’elle adore ça. Ainsi, elle prend l’exemple d’une voisine qui l’a traitée avec pitié quand elle a appris que Maisy et son époux ne pouvaient plus s’offrir la participation à un club. Quelques mois plus tard, Maisy débutait son petit hobby et avait le plaisir de voir l’époux de celle-ci devenir un de ses réguliers. Il sonne d’ailleurs à ce moment même.
Il s’agit de Rex Van de Kamp...

Gabrielle

« Chaque pièce morale a sa distribution de personnage. Il y a toujours une innocente victime, un coupable trompeur, un procureur à la recherche de vérité, un magistrat qui rend sa justice, et un avocat qui prend trop cher. Cette pièce-ci était produite au tribunal de Fairview. Ses thèmes étaient la confiance et la trahison. »
Tout le monde est réuni au tribunal où le juge va devoir décider si Carlos Solis pourra ou non être libéré sous caution. Il est accusé d’avoir importé avec son associé Tanaka des produits fabriqués par des esclaves. Ledit Tanaka s’est envolé hors du pays. Carlos prétend que Tanaka a agit seul à son insu... et aussi qu’il a temporairement égaré son passeport. Le juge Sullivan (nan, je ne suis pas juge) décide que Carlos restera en prison tant qu’il n’aura pas remis son passeport aux autorités.
A la maison, Gabrielle recrute l’employée de maison pour rechercher le passeport de Carlos. Mais celle-ci s’inquiète surtout de savoir si Gabrielle pourra la payer, avec Carlos en prison. Elle n’a peut-être pas tord, d’ailleurs, parce qu’à ce même moment, une remorqueuse embarque la voiture.
Il s’avère que les agents fédéraux sont en droit de prendre tout ce qu’ils suspectent avoir été acquis avec cet argent sale. Carlos explique que la seule chose qu’ils ne peuvent pas prendre, c’est ce qu’ils ne pourront pas trouver.
Gabrielle applique le conseil sur le champ et, en deux temps, trois mouvement, stocke la quasi-totalité de ses meubles de valeur dans le garage de Bree. Au milieu de tout ça, Gabrielle réalise que ce qui lui manque vraiment, c’est Carlos.
Mais tout se complique quand, lors d’une visite au parloir, Carlos parle à Gabrielle d’une cache secrète dans la maison, et lui demande d’en sortir son passeport et de brûler les autres papiers qui s’y trouvent. Et si Carlos n’était pas aussi innocent qu’il veut bien le prétendre publiquement ?

Lynette

Claire travaille chez les Scavo depuis deux jours, mais Lynette a un peu de mal à laisser du champ à sa nounou. Claire finit par la convaincre qu’elle peut se débrouiller toute seule.
Lynette passe son temps avec Bree à s’inquiéter du sort de ses enfants. Bree lui recommande d’investir dans une caméra pour surveiller sa nounou, afin de pouvoir se détendre et profiter un peu du temps qu’elle a maintenant pour elle. Mais elle aurait tendance à voir cette acte comme une rupture du contrat de confiance. ‘‘La confiance, c’est surfait !’’ lui répond Bree. Elle la convainc puisque Lynette décide effectivement de s’équiper.
Mais quand Lynette regarde les vidéos enregistrées, elle découvre que Claire n’est pas responsable de la moindre petite maltraitance envers les enfants. A vrai dire, elle ferait peut-être son job presque trop bien. Ce qui n’est que renforcé quand ils lui réclament bientôt Claire après que Lynette lui ait accordé une après-midi.
Pour se remonter le moral, Lynette impose à Claire de donner à dîner des choux de Bruxelles aux enfants, un légume qu’ils détestent. Et là, elle peut se délecter de la voir échouer tout autant qu’elle-même...

Susan

Julie informe sa mère que Karl et Brandy seraient au bord de la rupture, ce qui fait qu’elle ne pourra passer le week-end avec lui comme prévu. Tant pis pour le week-end romantique seul à seul que Susan et Mike avaient prévus. Ceux-ci, trop occupés à se bécoter en gloussant, n’ont toujours pas remarqué que Julie continue d’amener dans sa chambre de quoi nourrir Zach qui y est toujours caché. Elle essaie d’ailleurs de convaincre Zach de révéler la vérité à sa mère, mais il y est totalement opposé.
Mais, alors que Mike profite d’un calme au travail pour aller chez Susan en pleine journée, ils tombent nez à nez avec Zach qui essayait de filer en douce. Tout ce petit monde est autour d’une table quand Julie rentre de l’école. Contre l’avis de Julie, ils décident de ramener Zach chez son père. Une décision qui passe vraiment très mal auprès de Julie, qui ne supporte pas que Susan devienne soudainement responsable alors que c’est elle qui a joué la mère pendant des mois.
Avant de sonner chez Paul, Mike donne sa carte à Zach, lui recommandant de l’appeler au moindre problème. Mais si elle inconfortable et difficile, la relation entre Paul et Zach semble enfin s’éloigner de la violence...

Bree

Les relations sont toujours très tendues entre Bree et Rex, même si celui-ci est revenu à la maison familiale pour gérer les problèmes d’Andrew. Le ton monte d’un cran quand Bree remarque l’odeur du parfum d’une femme sur la veste de Rex et que celui-ci avoue qu’il voit quelqu’un.
Rex est à nouveau chez Maisy... Pendant qu’ils discutent, elle sort de son tiroir un matériel très particulier. Maisy demande à Rex pourquoi il n’avoue pas qu’il l’aime à Bree, s’il préfère avoir des menottes ou des liens, pourquoi il a peur d’avouer ce que sont ses désirs, s’il préfère qu’elle lui marche dessus en talons aiguille ou en bottes... Rex explique qu’il ne pourrait pas supporter que Bree le rejette et qu’il préfère prendre les devants. Un peu plus tard, leurs activités sont interrompues en pleine action lorsque Rex fait une attaque cardiaque... Sur les papiers de l’hôpital, Bree découvre que Rex a été enregistré aux admissions avec Maisy Gibbons.
Elle s’en va se confronter à Maisy. Celle-ci lui avoue que Rex est toujours amoureux d’elle... mais aussi qu’il a certains besoins sexuels dont il ne lui a pas parlé, et que Maisy elle-même a comblé. Exprimant une rage contenue, Bree la menace de tout révéler au voisinage. Mais Maisy ne la prend pas au sérieux : elle a beau la détester, Bree détesterait l’humiliation encore plus. Bree la corrige : elle ne déteste pas Maisy. Elle a pitié d’elle.
Bree rend visite à Rex après son opération. Après s’être assurée qu’il est remis, elle se montre très claire quand au message quelle veut faire passer : ‘‘Je sais que tu m’aimes encore, Rex. Maisy me l’a dit.’’
‘‘Elle t’a parlé...’’
‘‘A compter de cet instant, Rex, je ne suis plus ta femme. Je vais aller dehors trouver l’avocat le plus vindicatif qui existe, et ensemble nous allons te mettre à terre. Je vais t’enlever ton argent, ta famille et ta dignité, tu m’entends ? Je suis si ravie de savoir que tu m’aimes encore, parce que je veux que ce qui va t’arriver te fasse autant souffrir qu’il est humainement possible. Je suis si contente que tu ne sois pas mort avant que j’ai eu la chance de te dire ça.’’
Sur ces mots et ce thème au piano de Steve Jablonskly que j’adore (car si Danny Elfman est l’auteur du thème de la série et de la musique du pilote, c’est Jablonsky qui compose pour la série), Bree quitte la chambre d’hôpital de Rex, le laissant seul et bouleversé...

La confiance, c’est surfait

« La confiance est une chose fragile, » commence Mary-Alice, tandis que Gabrielle ouvre la cache qui contient les papiers qui incriminent Carlos et le passeport qui lui permettra de sortir de prison. « Une fois gagnée, elle nous offre une énorme liberté, » telle que celle nouvellement acquise par Lynette grâce à Claire. « Mais une fois que la confiance a été perdue, elle peut-être impossible à reconquérir. » Bree frappe à la porte d’un avocat, tandis que les rapports entre Susan et sa fille sont toujours froids. « Bien sûr, la vérité c’est qu’on ne sait jamais en qui on peut avoir confiance : ceux qui sont prêt de nous peuvent nous trahir, et de complets étrangers peuvent venir à notre secours. » En sortant ses poubelles, Paul constate que Edie, toujours sans nouvelles de Mrs Hubert, a fait venir la police pour ouvrir sa porte. « En fin de compte, la plupart de gens décident de ne se fier qu’à eux-mêmes. C’est vraiment le moyen le plus simple de ne pas se brûler. » A genoux devant sa cheminée, Gabrielle tient dans sa main les papiers accusateurs et le passeport libérateur. Et c’est le passeport qu’elle jette au feu...


‘‘Come back to me’’, c’est un peu Marc Cherry qui flanque un grand coup sur la pédale de frein, réalisant tout-à-coup que s’il continue de brûler les cartouches au rythme des neuf premiers épisodes de la saison, il risque fort l’assèchement narratif. La mission du jour du scénariste est donc de jouer la montre. C’est quelque chose qu’on peut parfois faire de manière intéressante, mais là, pour le coup, ça se voit.

Tu re-veux de la purée ?

L’épisode est en effet excessivement bavard est très pauvre en action, ce qui renforce l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose. De fait, chacune des quatre storylines tend à s’organiser autour d’un événement particulier, qui occupe une scène. Et le reste du temps : on en discute ! Et pour une scène de dialogue réellement intense, sous l’impulsion conjuguée d’une écriture qui se veut enfin dynamique et d’une actrice décidément renversante (évidemment, je parle de Marcia Cross et de la scène de ‘séparation’ entre elle et Rex), on doit malheureusement voir se déverser mollement pas mal d’états d’âme auxquels on peine à s’intéresser, tels que ceux de Susan ou même de Lynette.
Pour ne rien arranger, le thème de la confiance, s’il unit bien toutes les intrigues, est quand à lui plutôt survolé. Tout au plus notera-t-on l’allusion aux nounous surprises en flagrant-délit de maltraitance ; ce genre d’image ayant de manière courante défrayée la chronique d’une Amérique solidement enfoncée dans sa parano. Mais si l’épisode, en révélant le comportement exemplaire de Claire, souligne ces peurs assez irraisonnées, il se gardera bien de pousser plus loin. Et la scène où Lynette fait un remake de ces quelques vidéos amateurs qui auront tourné en boucle sur les chaînes américaine est peut-être assez amusante, mais elle fleure bon le remplissage.
Exemple type de la scène qui essaye d’entretenir le mystère sans rien avoir de nouveau à mettre sur la table, celle du dîner entre Paul et Zach sonne violemment faux et en devient risible à force de vouloir être étrange. Je n’ai toujours pas la moindre idée de ce que pouvait bien être les intentions de la scénariste avec cette idée de la purée proposée trois fois, mais une chose est sûre : cela ne marche pas. D’une manière génale, on a vraiment le sentiment qu’avoir placé la découverte de Zach dans cet épisode plutôt que dans le précédent, c’est du tirage de corde un peu forcé. Comme quoi un mauvais épisode de Desperate Housewives en vient vite à ressembler à ce que délivre usuellement Lost. (C’était mon attaque gratuite du jour !)
Histoire de conclure sur une note positive, j’évoquerai pour finir une des rares bonnes idées d’écriture de cet épisode, qui concerne le personnage de Maisy Gibbons. Une boucle intéressante est introduite : dans la séquence pré-générique, Maisy Gibbons évoque quelle n’avait pas pu supporter le regard de pitié de Bree lorsqu’elle et son mari avait du diminuer leurs dépenses. Sa relation ‘particulière’ entretenue avec Rex avait été pour elle un moyen de vengeance. Pourtant, aujourd’hui, elle la ramène au point de départ quand, à l’issue de leur confrontation, Bree avoue qu’elle ne ressent pas de colère pour sa voisine prostituée, mais à nouveau de la pitié.
Et puis, à défaut de nous avoir passionné pendant une heure, l’épisode se conclut sur cinq dernière minutes excitantes pleine de promesses pour les épisodes à venir. Mais...

Corrosive ?

On a beaucoup parlé dans la presse du caractère corrosif de Desperate Housewives. Trop, sans aucun doutes. Car, je me suis attardé là-dessus jusqu’ici, la série est beaucoup plus paradoxale - et donc, intéressante - que ce portrait orienté. Reste que si la personnalité du créateur de la série Marc Cherry a ses aspects moraux et conservateurs, elle recèle aussi une part de liberté qui détonne dans une Amérique puritaine. Alors, c’est vrai, la série sait oser. D’une manière générale, à quelques très rares exceptions prêts, elle est ‘franche’ et dira ce qu’elle a à dire, que cela soit dans les usages ou non.
C’est d’autant plus perceptible qu’elle est programmée sur l’un des quatre networks principaux. Car il est bien plus facile d’être corrosif quand on s’adresse à un club d’initié qui sait ce pourquoi il a payé un abonnement. Desperate Housewives, elle, s’adresse à tous et ce d’autant plus qu’elle est rapidement devenue la série numéro 2 des audiences aux Etats-Unis, réunissant de 20 à 25 millions d’américains devant leur écran. Vu d’ici, une story-line tel que les penchants inassouvis de Rex pour le SM qui ont causé la perte de son mariage pourra sembler juste épicée, mais il faut se replacer dans le contexte d’une Amérique qui fait un scandale d’un téton de Janet Jackson apparu trois secondes plus ou moins par inadvertance. Steven Culp (Rex), enthousiaste, demandera d’ailleurs à Cherry de jouer encore plus là-dessus, mais il lui répondra que la série est assez aussi loin qu’il est possible d’aller sur un Network (pas sûr que ça lui posait un problème, d’ailleurs).
Parfois, aussi, la série se montre audacieuse dans des registres beaucoup plus tranquilles. Comme avec le personnage de Lynette, et la manière qu’a DH de (dé)montrer qu’être maman, au-delà de tout l’amour qu’on peut ressentir et de la merveille que peuvent être les enfants, ça peut aussi être un enfer. Être mère, c’est difficile et pénible : c’est là une notion franchement taboue qu’on aura pas vu traitée beaucoup ailleurs dans la fiction, surtout sans aucune diabolisation de la maman débordée et désemparée.

Revanchardes ?

Cet épisode est l’un de ceux qui cristallise le mieux un des concepts de la série, incarné notamment par les images de son générique, et qui est celui d’une revanche des femmes longtemps bafouées. Ce que veux nous montrer la série, c’est un instant où après des siècles passés au second plan à servir les hommes, elles se redressent soudain et décident de rendre les coups.
Et là, les hommes de découvrir qu’elles savent frapper, et fort.
L’image de Bree murmurant à son mari alité qu’elle est heureuse qu’il l’aime encore parce qu’elle souhaite que sa capacité à le faire souffrir soit à son potentiel maximum restera emblématique de cet aspect de la série. L’intérêt de DH est aussi de nous montrer quatre femmes qui abordent cette idée avec leurs propres caractéristiques, très différentes. Susan est celle qui est le plus proche de son stade de femme soumise et maltraitée. La fin de son mariage avec Karl qui, la quittant pour une secrétaire blonde, l’avait mise plus bas que terre, est encore proche. Lynette est dans ce paradoxe qui consiste à être une femme au foyer mais à pouvoir facilement prétendre tout de même être celle qui abat le travail le plus difficile. Gabrielle est enfermée dans son propre paradoxe, celui d’être persuadée de s’être émancipée et d’avoir mis derrière elle son statut de femme victime de son beau-père alors qu’en fait, elle a beaucoup moins utilisé les hommes qu’elle ne s’est installée dans une nouvelle dépendance, principalement matérielle. Bree est une femme qui a pris le contrôle sur tout et sur tout le monde dans sa vie. Quand à Edie, son approche a été de prendre le pouvoir en croquant les hommes, mais ce pouvoir a son prix : celui de sa réputation, en effet elle s’est ainsi profondément dévalorisée. Mais n’est-ce pas ce qu’elle souhaite, au fond, dans un processus d’autodestruction ?

Wisteria Lane’s Gossip

- Quelques problèmes de chiffres dans les bureaux de la production de Desperate Housewives cette semaine. Dans la version originale, la séquence où Susan fait référence à l’âge de Julie a été doublée (assez mochement) en post-synchro. Dans la version diffusée, on nous indique que Julie a 13 ans. Heu... Ca doit faire longtemps qu’on a pas vu à quoi ressemble un ado de 13 ans du coté de chez Marc Cherry ! Remarquez, on est au pays où Tom Welling a 16 ans, de quoi faire passer plein de gens pour des pédophiles ! ;-)
- Ironie délicieuse, le personnage de Maisy Gibbons, qui se prostitue les après-midis, était apparue dans l’épisode 6 où, supervisant une pièce de la Barcliff Academy où ses enfants sont scolarisés avec ceux de Lynette, elle exigeait une révision du script où on ne tuerait pas le loup à la fin qui, d’ailleurs, ne serait pas vraiment méchant mais juste incommodé par une épine dans la patte. Ceci dans le but de protéger nos chères têtes blondes !


Un scénario faible et un téléspectateur sauvé de l’ennui par la nature du secret de Rex ici révélé et par une conclusion bien amenée, particulièrement bien exécutée, et très excitante.