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Monk
4.03 - Monk Stays in Bed
Get well soon !
mardi 2 août 2005, par
Après l’excellent épisode de la semaine dernière, la série continue de sous-employer Monk. Ce coup-ci au profit d’une histoire centrée sur Natalie. Il en résulte un épisode assez moyen, sympathique toutefois mais vraiment trop léger à mon goà »t.
L’histoire commence par un truc incroyable. Non ce n’est pas Monk et son obsession de mettre le papier-peint à niveau. C’est que le livreur de pizza se trompe en rendant la monnaie. Et quand je dis qu’il se trompe, c’est à votre avantage. Le genre de trucs qui n’arrive jamais dans la vraie vie, vous avez plus de chances de gagner à l’euromillionnaire. Ah ça on est vraiment dans une fiction, pas de doutes !
Mais que voulez-vous Natalie est trop honnête et court après le livreur pour lui rendre la monnaie. Pas de bol, il est mort dans son véhicule.
3 olives et 2 anchois
Vous allez me dire, mais qui se fout donc de l’assassinat d’un livreur de pizza ? Certes, plein de gens, dont le PDG de Findus et Buitoni, mais aussi la police. il faut dire que la juge copine du maire est portée disparue alors Stottlemeyer et Disher ont d’autres choses à faire...comme de manger des pizzas sur des dossiers. (Je vous ai déjà dit que c’était une affaire de pizza ?).
La pizza n’était pas italienne
Malheureusement Natalie ne peut pas compter sur Monk, le pauvre a la grippe ou plutôt un virus ebola d’après les symptômes ! Le pauvre Monk est obligé de rester au lit entre un humidificateur d’air et un radiateur, et en profite pour roder tout le monde (y compris Stottlemeyer) à l’art de jeter un mouchoir usagé dans 2 pochettes plastiques ! Mais le sort lui réserve une petite surprise sous la forme d’une carte de voeux musicale de bon rétablissement ! Eh oui Julie y a dépensé ses sous avec amour, et malheureusement Monk ne supporte pas cette musique "rock". Un peu comme moi quand j’entends certaines chansons dreyecklandiennes (elsassich private joke). La carte ne s’arrête pas de "chanter" et le son ne peut être camouflé par un tiroir ou sous un lit ! Un supplice pour Monk !
Une pizza ou une quiche lorraine ?
C’est là que l’histoire nous montre une Natalie détective privée, puisque Monk refuse de l’aider (alors que les vrais héros sont ceux qui agissent en étant blessés). Elle mêne son enquête : celui qui a livré la pizza n’est pas le même que celui qui a été tué ! Natalie remonte le parcours du livreur et finit par rencontrer la même personne qui lui a livré la pizza mais qui n’est pas le livreur de pizza qui lui est mort. (Vous suivez toujours ?). Elle le surveille, le voit glisser un corps dans le coffre de sa voiture en pleine nuit et décide de pénétrer dans sa maison pendant qu’il n’est pas là. A la recherche d’indices, elle appelle Monk au téléphone et trouve des traces de sang sur l’interrupteur de la salle de bain ("ils oublient toujours de nettoyer là"). Mais le meurtrier revient dans la maison et Natalie paniquée laisse tomber le téléphone avant de se cacher. Le faux-livreur ramasse le téléphone toujours en communication avec Monk, et entend celui-ci raconter la solution de l’énigme.
C’était donc un flammekuesche !
Ce gars sortait avec la juge mais l’a tué juste au moment où le livreur de pizza est arrivé. Il l’a donc tué aussi et pris sa place pour livrer une dernière pizza afin qu’il ne soit pas la dernière personne à avoir vu le livreur de pizza vivant ! Monk continue son histoire et rajoute que le meurtrier a oublié deux indices : le sang du juge sur l’interrupteur, et les empreintes digitales sur le carton de la pizza qu’il a livré !
L’addition s’il vous plait !
Le meurtrier se précipite pour nettoyer le sang, tombe sur Natalie qu’il prend en otage et fonce à la déchetterie pour récupérer le carton. Monk agit alros en héros, et malgré sa maladie, arrive sur les lieux pour se battre. Le combat a lieu dans des tonnes de papier, ce qui évidemment rend d’autant plus fragile Monk, sans serviettes pour essuyer ses mains ! heureusement Natalie pusi la police interviennent.
Reste à trouver la preuve : le carton. Il suffit à Monk de tendre l’oreille pour repérer la carte de voeux musicale !
La dernière scène montre Monk assis sur le bord de l’escalier, en pleine rue. Chose surprenante, mais éminemment compréhensible quand on s’aperçoit que la carte de Julie résonne dans sa chambre !
Quelques bons gags, une intrigue policière moyenne, Monk n’a pas la forme quand il est malade, et ça se voit !