4.08 - Monk and Little Monk

On assiste donc à une classique histoire parallèle entre Monk au collège et le Monk actuel.
Le problème c’est que Monk n’a pas beaucoup changé. Il est toujours aussi seul, toujours la risée des autres (il se lave plusieurs fois par jour, ne va pas en gym, etc…) et toujours aussi intelligent. Il est d’ailleurs un peu dommage que le jeune acteur qui interprète Monk soit un peu trop lisse à mon goût, ce qui donne moins d’impact aux scènes importantes (mais bon la tâche était délicate).

On fait aussi la connaissance de la mère de Monk, une mère peu affectueuse (impossible de la serrer dans les bras, il faut lui serrer la main !). Tout cela nous était déjà dit dans les épisodes précédent de Monk, donc le voir à l’écran n’apporte rien de plus, et c’est d’ailleurs une critique que je pourrais reformuler tout le long de l’épisode. Si Monk est le même, et qu’on connaît déjà son passé, à quoi bon nous le remontrer ?

La réponse est double :

Tout d’abord on apprend que Monk avait le béguin pour une camarade de classe (Sherry). Ce qui égratigne légèrement le mythe de Trudy, son seul amour, et redonne un côté plus humain à Adrien (qui n’a jamais eu le béguin pour quelqu’un à l’école ?). Malheureusement, malgré sa gentillesse, Monk ne parviendra à rien avec elle, qui flirtera avec Jimmy, un gentil garçon qui s’interposera d’ailleurs pour protéger Monk dans une bagarre.

La deuxième raison de nous montrer le passé d’ Adrien, c’est pour nous faire des clins d’œil. Quand Sherry essuie la chemise de Monk, elle lui dit qu’il devrait toujours avoir des serviettes sur lui. Et la fameuse phrase « it’s a curse … and a gift » sera prononcée par la cuisinière du collège.

2 mystères vraiment vraiment moyen

Mais au fait : pourquoi un flashback ? C’ est simple : Sherry, ancienne camarade de classe, fait appel à Monk pour élucider son affaire : on l’a cambriolé et sa vieille femme de ménage qui vivait sur place a été tuée. Monk comprend bien vite que les cambrioleurs ont tué la femme par accident, et que leur but était de détériorer un tableau de son arrière grand-mère en lui dessinant des moustaches.

Vu les empreintes, Monk prouve qu’il s’agit de motards (les fameux gants ne laissent pas de traces de paume). Assisté de Stottlemeyer il découvrira assez vite de qui il s’agit. Dans leur portefeuille, il trouvera un plan de la maison qui lui donnera l’identité de celui qui a commandité tout ça. Quelle idée aussi d’écrire ses zéros en les barrant !

Il s’agit de l’ex-mari de Sherry qui en avait assez de signer des chèques énormes à son ex-épouse. La seule manière pour lui d’arrêt de lui donner de l’argent serait qu’elle se remarie. Ayant entendu que son ancien flirt du temps du collège (Jimmy) était toujours célibataire et qu’il restaurait des tableaux, il fallait donc forcer cette rencontre.

Quand au mystère passé, il s’agit d’un vol d’argent du comité, argent que l’on retrouvera dans le casier de Sherry, piégée. Monk trouvera le coupable : il a laissé des traces de gâteau sur la boite, et échangé les cadenas pour pouvoir accéder au casier. D’ailleurs l’argent était marqué et on le retrouvera dans la poche du coupable !

End of non-story

Alors que Natalie arrive à convaincre Adrien de sortir avec Sherry, évidemment Jimmy et Sherry se retrouvent, et Monk constatera une fois encore que malgré ses dons, il n’aura su conquérir qu’une seule femme : Trudy. La dernière séquence est d’ailleurs très émouvante. Sans aucun dialogue, on ressent toute la tristesse et la solitude de Monk.