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Urgences
10x06 - The Greater Good
Any given thursday
samedi 15 novembre 2003, par
Les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas, et c’est tant mieux d’ailleurs.
Il n’empêche que chaque jeudi on attend avec impatience (pour ceux qui comme moi ne sont pas spoilers addict...) et une certaine appréhension notre épisode d’Urgence. Car oui, il faut l’avouer, depuis quelques saisons ER nous à montré le pire comme le meilleur et souvent les deux dans une même saison. Et cette année ça ne déroge pas à la règle. On pourra donc croire que ça facilite le pauvre reviewer que je suis, un coup c’est génial, un coup non... Et bien que nenni. Car disons-le, j’ai un petit problème avec cet épisode.
A la première vision, pas de problème je l’avais trouvé bon, pas transcendant, mais pas non plus la daube centrée sur mon Black Hole préféré ! Ben oui, Pratt est un vrai trou noir, car les moments où le travail de Mekhi Phifer devient lumineux sont très vite engloutis par la stupidité chronique du perso de Pratt... Dans le genre grande gueule, Malucci en était une aussi, mais au moins il était cool. Bref, un épisode moyen d’Urgence qui, s’il ne révolutionne pas le monde télévisuel a au moins le mérite de ne pas sombrer dans le ridicule.
Le problème est venu de mes visions répétées… A force il a baissé dans mon estime.
Je ne reviendrai pas sur l’affrontement Cocker-black hole qui reste pour moi quand même assez jouissif. J’avoue j’aime bien Luka, surtout quand il ne passe pas son temps à faire sa tête de boudeur au regard tristounet, et donc voir Luka s’en prendre à Pratt m’enchante, bien que je comprenne pas pourquoi Gallant n’aurait pas été aussi bien de cet affrontement. Et puisqu’on a eu Pratt, le seul truc de bien qui puisse sortir de ça c’est qu’effectivement Pratt se casse en Afrique (comme le lui a si gentiment suggéré Luka) et ne revienne pas avant plusieurs saisons (mais là, je peux toujours rêver).
Je serais un peu plus critique sur toute l’intrigue d’Abby. Si la première fois rien ne m’avait dérangé, c’était du solide bien interprété, le genre classique à la série. A la longue ça ne brille pas quand même par une originalité débordante. L’interne de chir devant convaincre un membre de la famille de filer un organe pour sauver des vies, commence à s’essouffler dans le stock d’histoire possible. A moins que les scénaristes ont dans l’idée de lui faire subir les mêmes problèmes qu’à Carter dans un but qui m’échappe encore pour l’instant, surtout qu’en plus Abby pique de ce fait toutes les intrigues de Neela ! On a donc aux ER deux femmes médecins qui s’impliquent trop émotionnellement. Il n’y aurait pas comme une redondance ici ?
M’enfin voir Abby c’est voir aussi Lizzy. Heureux de constater que Alex Kingston sait toujours jouer la comédie vue son temps de présence l’an dernier, faut croire que c’est comme le vélo… Ca s’oublie pas. Pour l’instant pas grand chose de folichon à se mettre sous la dent, l’incident Dorset ayant été vite expédié. Mais avec le retour de la chirurgie j’espère qu’on aura droit à une histoire passionnante incluant plein d’opération bien sanglante.
Là où je reste sur mes positions concerne tout ce qui tourne entre Susan et Ben Hollander.
J’aime Susan ! Le perso est cool mais sous-exploité depuis son retour aux urgences, et j’aime aussi Shelly Stringfield qui est une très bonne actrice. La question est quand même de ce demander le pourquoi du retour de Susan, ses trois intrigues principales depuis trois ans sont quasiment identiques : Dans la S8 elle s’occupe de nouveau de sa sœur et souvent hors des urgences, dans la S9 elle s’occupe d’un jeune cancéreux souvent hors des urgences, et cette saison d’un vieux monsieur souvent hors des urgences ! Bref Susan ne sait faire qu’un truc, et souvent hors des urgences, enfin deux en comptant son humour. C’est quand même dommage, il y aurait sûrement plus de potentiel pour faire... N’importe quoi d’autre.
Dans le rayon c’était court mais bon.
Romano est formidable de vacherie avec Abby, sois, il est furieux qu’elle ait quitté son poste d’infirmière, sois, il tente la technique du sergent instructeur pour tirée le meilleurs de la jeune recrue, Je me suis pas encore décidé. Hé ! Ancien chef de la chir quand même le Robert.
Chen et Coup’ sont cool, normal Billy Kronk 2.0 (BK.2.0 pour les intimes) est presque Kief cool en ne faisant presque rien, donc ça aide. Et puis un flirt, un vrai dans les règles de l’art c’est pas si courant que ça aux ER ou c’est plus souvent prise de tête et compagnie.
Je veux que BK.2.0 intègre le cast, encore et toujours et je le répèterais jamais assez.
Sam, ça suit sont court. Donc pas grand chose à dire. Le personnage se met en place par petite touche (en attendant un sam-centric épisode un de ces jours) et on commence juste en apprendre un peu plus sur elle comme sur l’homme de sa vie : son fils diabétique.
Enfin, les absents on toujours tort.
Gallant a disparu de la circulation, faudrait demander aux inspecteurs de without a trace (la série concurrente d’ER sur l’autre grand network CBS) s’ils peuvent pas ouvrir une enquête, je commence à m’inquiéter moi !
Kerry, vu pendant 30s ! Fallait pas tourner la tête à ce moment sinon on pouvait croire que comme Gallant, elle se soit fait enlever par des extraterrestres qui auraient modifié la mémoire de tout le personnel des urgences (et nous avec) pour que personne ne se rappelle d’eux.
Carter toujours au Congo.
Si pour Noah Wyle on sait pourquoi il n’apparaît plus, sa paternité naissante lui prend son temps. Si pour Laura Innes on se doute que son autre boulot de réalisatrice la tient éloigner des plateaux de la série (elle a d’ailleurs réalisé l’épisode 5x05 de the west wing), par contre pour Sharif Atkins je ne suis au courant de rien, et rien ne semble venir justifier son absence, à part un certain foutage de gueule, et cela a tendance à m’énerver.
Alors après avoir lu tout ça, pourquoi cela semble si difficile pour moi de juger cet épisode ?
Déjà la balance entre ce qui m’énerve et me plait n’arrête pas de changer (ça gave à la longue). En plus, même si le contenant à tendance à lasser ma patience de spectateur (vous avez remarqué que je reviens toujours sur les mêmes problèmes depuis le début de saison, normal y a pas beaucoup de changement) Le contenu, ici la manière de traiter les patients dans une société occidentale : manière qui frise parfois l’excès, est totalement d’actualité et prouve encore que Urgence est un peu plus qu’une simple série.
Dommage que le propos soit noyé sous un fatras de mauvais choix : story line inutile, casting peu judicieux, etc.
Mais je suis prêt à subir tous les outrages pour suivre la série... A jeudi donc !