Fitzgerald n’est pas un col blanc

Plan de grattes ciels, le métro, le Yankee Stadium. Pas de doute, nous sommes à New York où un gamin de 11 ans a mystèrieusement disparu alors qu’il allait voir un match de base-ball avec son père pour son anniversaire mais ne vous inquiétez pas, l’équipe de Jack Malone est sur l’affaire.

Un portrait remarquable d’une cellule de disparition comme certains parents de disparus pourraient en rêver. Méthodique, professionnel, tous les moyens sont mis en oeuvre pour retrouver le disparu et tout est passé au peigne fin et différentes hypothèses sont émises (jusqu’à soupçonner le père) mais c’est celle du pédophile sévisant sur Internet qui sera la bonne.

Bien sûr, il aurait été facile de diaboliser Internet refuge de tous les malades mais rien de tout cela ici car l’important c’est l’enquête avant tout, les enquêteurs récurrents n’étant en fin de compte là que pour encadrer "l’affaire du moment" même si l’épisode permet d’en apprendre plus sur Jack qui a 2 filles et à Fitzgerald (Eric Close) de jouer au casse-cou pour montrer de quoi il est capable à son chef qui ne lui donne que des tâches en bureau et non sur le terrain. Fitzgerald qui apparement se fait une alliée avec Vivian dans la cellule du FBI, bien joué quand on sait que Vivian et Jack s’entendent particulièrement bien.

Une touche d’humour malgré tout avec Vivian et Danny au sujet des Red Sox pour détendre un peu l’atmosphère lourde et aseptisée de la série.